Autograph letter signed by Marshal Davout, then Governor General of Poland, addressed to his wife Aimée Leclerc, sister-in-law of Pauline Bonaparte. Three pages in black ink on a double sheet, with his autograph address on the verso, as well as the stamp of the Grande Armée, and a broken wax seal, armorial with the cipher "LD" on grand mantle and Marshal's batons under crown.
Tears from opening affecting two words on the third page.
After Davout's brilliant personal victory at Auerstedt, the battles of Jena, Eylau and Friedland which ended the war against the fourth coalition, Davout reaps the fruits of his success. Covered with honors and benefits by the Emperor, he enjoys his vast lands as the new Governor General of Poland.
Benefiting from Napoleon's generosity which makes him the most endowed marshal of the Empire, Davout intends to acquire the Hôtel de Monaco on rue Saint-Dominique previously occupied by the ambassador of the Sublime Porte: "Tu as dû recevoir déjà les 300.000 F que l'empereur me fai[t] donner précisément pour faire l'acquisition d'un hôtel à Paris. Ainsi ce nouveau bienfait de mon souverain ne pouvoit venir plus à propos" ("You must have already received the 300,000 F that the emperor gives me precisely to acquire a hotel in Paris. Thus this new benefit from my sovereign could not come more opportunely"). He entrusts the purchase and furnishing to his dear wife Aimée Leclerc: "je m'en repose sur ma petite Aimée pour cette acquisition, je çais, qu'elle partage mes goûts" ("I rely on my little Aimée for this acquisition, I know that she shares my tastes") [...] "Je le trouverai d'autant plus beau que ce sera ma chère Aimée qui l'aura embelli et qui en aura fait une des plus belles habitations des environs de Paris" ("I will find it all the more beautiful because it will be my dear Aimée who will have embellished it and made it one of the finest residences in the environs of Paris") . Having no less than 18% of the Polish territories taken back from Prussia, Davout writes to her wanting to sell a mill that was part of the ancient principality of Lowicz, west of Warsaw, in order to cover the expenses of his Parisian purchase. Also taking advantage of the inalienability attached to the Emperor's donations, Davout plans to protect his wife's château at Savigny sur Orge by using the funds given by the Emperor to pay its debts.
"Je viens de recevoir ta lettre de Savigny. Celle que tu m'annonces m'avoir écrit la veille ne m'est point parvenue ma chère amie, ainsi tes craintes se sont réalisées et le commissionnaire l'aura perdue. Tu me dis que si mon projet étoit d'acheter un hôtel le moment seroit assez favorable. Tu as dû recevoir déjà les 300.000 F que l'empereur me fait[t] donner précisément pour faire l'acquisition d'un hôtel à Paris. Ainsi ce nouveau bienfait de mon souverain ne pouvoit venir plus à propos ; je m'en repose sur ma petite Aimée pour cette acquisition, je çais, qu'elle partage mes goûts et qu'elle donnera la préférence à un hôtel propre qui n'exigera pas une grande représentation à un autre qui en exigerait une. Nous passerons certainement la plus grande partie de notre tems à ton Savigny [leur château, à Savigny-sur-Orge, dans l'actuel département de l'Essonne]. Je le trouverai d'autant plus beau que ce sera ma chère Aimée qui l'aura embelli et qui en aura fait une des plus belles habitations des environs de Paris. Je désire vivement voir terminer l'agraire du moulin je compte et j'en regarde la vente comme à peu près certaine. Ces 106.000F deveront peut être employé[s] suivant les intentions de l'empereur pour faire partie du fief. Ton intention est-elle que devant 540.000F sur Savigny on emploie les fonds qui provienderont de la principauté de Lowicz à payer [cette] somme ? Dans cette supposition, Savigny ferait partie du fief et ne pourroit jamais être aliéné.
Cependant à la jalousie que montre déjà notre Joséphine serait bien allarmant [sic] si son extrême jeunesse et les joies et peurs que tu prendrais de la guérir de ce défaut ne me donnerait pas la certitude qu'elle en serait totalement guérie. Auparavant le [...] deviendrait lorsqu'elle prendrait d'autant plus sa petite soeur favorite qui paraît que celle-ci aura l'avantage de la beauté.
J'envoie mille caresses à mes deux petites et mille et mille baisers à leur excellente et belle Maman.
Tout à toi pour la vie. ton bon mari. L Davout"