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Théophile GAUTIER

La comédie de la mort

Desessart, Paris 1838, In-8 (14,7x23,1cm), 375pp., relié.

Edition originale. Un frontispice de Boulanger gravé par Lacoste. Exemplaire truffé au dos du faux-titre d'un portrait photographique à l'albumine (ca 1865), contrecollé et coupé à la marge.
Exemplaire aux armes de Charles de Mandre, D'or à la fasce d'azur et D'azur à une bande d'or, accompagnée de sept billettes du même, posées quatre en chef et trois en pointe. Charles Demandre eut, dans sa jeunesse, quelques velléités littéraires et poétiques et, pendant toute sa vie, accueillit à La Chaudeau les écrivains et les artistes de son temps. Sa bibliothèque fut vendue à Paris, Maison Silvestre, 28 rue des Bons-Enfants, salle n° 1, au premier, du 31 janvier au 9 février 1887. Le catalogue fut rédigé par Lorédan Larchey : Catalogue des livres et autographes composant la bibliothèque de feu M. Ch. de Mandre (Paris, A. Claudin, 1887, in-12, [4]-314-[2] p., 1.714 lots).
Reliure en demi veau glacé rouge d'époque. Dos lisse orné de fers romantiques, roulette en queue et tête. Armoirie frappée sur le plat supérieur, coiffée d'une couronne comtale. Quelques pâles rousseurs mais ensemble frais. Légères traces de frottement. Dos infimement éclairci. bel exemplaire.
Ex-libris de Charle de Mandre aux armes avec la devise Aliquid in minimo. Second ex-libris gravé : J.V. avec la devise : Non licet omnibus.
Composée sous l'ére romantique sous les auspices de Dante, Goethe et Shakespeare, les poèmes évoquent les multiples aspects de la mort. Le titre de Comédie réfère directement à La divine comédie de Dante, mais contrairement à son auteur, Gautier n'a pas pour écrivain un guide dans la mort, mais une jeune morte, illustrant la beauté et le thème de L'art pour l'art.

 

[Deutsche Bezeichnung auf Anfrage]

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