Avant-propos d'Armand Godoy.
Bel envoi autographe signé d'Oscar Venceslas de L. Milosz à Mademoiselle Nizan.
Exemplaires comportant un envoi autographe de l'auteur, c'est-à-dire une dédicace manuscrite réalisée pour un proche. Émouvant écho de la genèse de l'œuvre et des liens de l'écrivain avec ses contemporains, l'envoi est un témoignage unique de la vie de l'auteur.
Première édition collective, en partie originale, de loin la plus importante et la plus recherchée (cf Clouzot), Chateaubriand ayant remanié et revu une grande partie de ses œuvres.
Dans cet ensemble apparaissent également en édition originale plusieurs textes dont Les Natchez, Le Dernier Abencérage, Le Voyage en Amérique, Moïse (placé en fin du XXIIè volume et qui fait souvent défaut).
Chaque volume est illustré d'un frontispice de Charles Thompson.
Reliures en demi chagrin bleu marine, dos à cinq nerfs, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve.
Quelques rousseurs.
Il est joint à ces œuvres complètes, en reliures uniformes, un volume intitulé Œuvres diverses (volume relié dans lequel ont été regroupés plusieurs brochures politiques en édition originale), Le Congrès de Vérone (2 volumes parus chez Delloye en 1838), Essai sur la littérature anglaise et Paradis perdu, de Milton, tous les deux parus chez Gosselin en 1839).
Dans le volume intitulé œuvres diverses, précieux envoi autographe signé de François-René de Chateaubriand à monsieur (Henri) Bayart sur la page de faux-titre de « La nouvelle proposition relative au bannissement de Charles X et de sa famille ».
Cet envoi datant des dernières années de l'écrivain est adressé à Henri Bayart (1825-1892), filleul de la duchesse de Berry et frère de Sophie-Josèphe Bayart, une amie intime de François-René et de son épouse. Les Chateaubriand et la famille Bayart nouèrent des liens d'amitié et d'affaires au moment des Cent-Jours et restèrent proches jusqu'à la fin de leur vie. Ces légitimistes voués corps et âme à la cause bourbonnienne tentèrent d'ailleurs l'impossible pour faire nommer l'écrivain gouverneur du jeune comte de Chambord, prétendant au trône de France. Lorsqu'il rédige cet envoi, probablement vers 1843, Chateaubriand est au crépuscule de sa vie politique et d'écrivain ; proches du comte de Chambord alors en exil en Angleterre, les Bayart tentent à nouveau d'intercéder en faveur de Chateaubriand et envoient sans succès Henri Bayart prier le dernier descendant des Bourbons de convier le vieil écrivain à sa suite.
Rare et bel ensemble établi en reliure uniforme, comportant de nombreuses éditions originales et enrichi d'un précieux envoi autographe.
Édition originale, dont il n'a été tiré que 500 exemplaires. Portrait de Théophile Gautier gravé à l'eau forte par Emile Thérond en frontisipice.
Importante lettre préface de Victor Hugo.
Reliure en plein maroquin rouge, dos à cinq nerfs sertis de filets noirs, date dorée en queue, gardes et contreplats de papier à la cuve, ex-libris baudelairien de Renée Cortot encollé sur la première garde, couvertures conservées, tête dorée.
Pâles rousseurs affectant les premiers et derniers feuillets, bel exemplaire parfaitement établi.
Rare envoi autographe signé de Charles Baudelaire : « à mon ami Paul Meurice. Ch. Baudelaire. »
Un billet d'ex-dono autographe de Victor Hugo adressé à Paul Meurice à été joint à cet exemplaire par nos soins et monté sur onglet. Ce billet, qui ne fut sans doute jamais utilisé, avait été cependant préparé, avec quelques autres, par Victor Hugo pour offrir à son ami un exemplaire de ses œuvres publiées à Paris, pendant son exil. Si l'Histoire ne permit pas à Hugo d'adresser cet ouvrage à Meurice, ce billet d'envoi, jusqu'alors non utilisé, ne pouvait être, selon nous, plus justement associé.
Provenance : Paul Meurice, puis Alfred et Renée Cortot.