Petites déchirures marginales sur le second plat, plats légèrement salis.
Rare.
Edition originale de la traduction française par Mlle Saubry : la première édition anglaise est parue à la même date.
Reliures en plein cartonnage à la bradel bleu marine. Dos lisses ornés de filets, roulette en queue. Titres et tomaisons dorés. Dos uniformément assombris. Traces de frottement en coiffes et coins et bordures. Pâles rousseurs éparses sur un papier vergé demeuré frais. Au tome III, feuillet 91 détaché.
L'ouvrage fut établi par l'auteur d'après son propre journal rédigé durant les années 1819 et 1820. Le voyage commence par les Alpes, puis par le Piémont, la Lombardie, Gêne, Plaisance, Parme, Bologne, Modène, la Toscane, Rome, Naples et Venise. En dehors d'être une narration classique d'un voyage en Italie, même si sa perception par une femme anglaise est particulière, le livre brille par certains aspects tout à fait nouveaux à l'époque, car Lady Morgan jette un regard politique sur tout ce qu'elle voit, regard d'une femme indépendante, à l'esprit libéral et démocratique. A cet égard, l'œuvre fit du bruit à sa publication et suscita de fortes réactions dans l'opinion publique en Italie, précisément dans le Royaume de Piémont-Sardaigne et l'État de la Lombardie-Vénétie, dont l'auteur avait dénoncé la politique répressive. Par ailleurs, cette visée politique et cette critique étaient d'emblée dans les bagages de l'auteur puisque son livre, non encore écrit, était déjà un projet éditorial. Charles Morgan, son mari, prit soin de nourrir le livre par des statistiques et des notes précises. Cette Italie de Lady Morgan est en tous les cas un témoignage sur l'Italie de la Restauration fort précieux et intéressant. Le récit fut salué à sa parution par Byron pour la justesse de ses observations.
Edition originale imprimée d'après les archives vaticanes, un des 27 exemplaires numérotés sur pur fil, tirage de tête.
Rare et bel exemplaire.
Commentaires de Raymond Ritter.
Edition traduite en français par Adolphe Van Bever et illustrée de 40 bois gravés originaux de Louis Jou, un des exemplaires numérotés sur vélin de Rives.
Reliure en demi maroquin noir, dos à deux gros nerfs sertis de liserés dorés, plats de papier façon bois blanc, petites piqûres sur les plats, gardes et contreplats de papier marbré, tête dorée, couvertures conservées, élégante reliure de l'époque signée Creuzevault.
Agréable exemplaire établi dans une jolie reliure Art Déco de Creuzevault.
Édition originale de la traduction française de l'Histoire romaine de Tite-Live par Pierre Du Ryer, historien, membre de l'Académie française et grand traducteur pour les libraires parisiens de l'époque. Cette traduction est accompagnée des suppléments de Jean Freinsheim, philologue et historiographe pour la reine Christine de Suède, à qui Du Ryer dédie l'ouvrage. L'édition comporte également les Sommaires complets de Florus à la tête de chaque livre. Armes de Louis XIII gravées en page de titre, texte enrichi de bandeaux, lettrines et cul-de-lampe gravés.
Reliure en plein veau, dos à 6 nerfs, pièce de maroquin rouge postérieure du XVIIIe ornée d'un aigle, armes de la famille de Sade de la branche Mazan, dos avec l'auteur, le titre et la tomaison dorés, nerfs ornés d'une roulette dorée et de caissons décorés à la grotesque entourés d'un double filet doré, roulette dorée sur les coupes. Ais renforcées aux charnières par un parchemin de réemploi visible sous les gardes de papier blanc, probablement un acte notarié. Bel exemplaire représentatif du travail des relieurs parisiens de la moitié du XVIIe dont on retrouve l'ouvrage dans les grandes collections de la période.
Bel état, petites mouillures en marge supérieure sans atteinte au texte, petit trou avec perte de quelques lettres à la p.223, quelques rares piqûres éparses et feuillets brunis, léger travail de ver.
Rare provenance de la bibliothèque de la famille de Sade, de la branche Mazan, dont hérita Donatien Alphonse de Sade, le Divin Marquis. Le livre, aurait été acquis par l'abbé Jacques François Paul Alfonce de Sade, érudit et libertin, probablement conservé au château de Saumane du vivant de l'abbé et à sa mort fût transféré dans la collection de la famille de Sade au château de Condé après 1814. Il n'est pas sorti de la collection des Sade depuis. (Sources : Thibault de Sade, descendant direct du Marquis)
Note manuscrite du début de la seconde moitié du XVIIe siècle aux contreplats supérieurs de chaque volume. Indication caractéristique des ventes publiques des grandes bibliothèques parisiennes au XVIIe avec le prix en livres tournois et le nom du marchand. Au premier volume "20 lt Nicolas [...]", le nom est couvert à l'encre avec l'ajout en dessous d'une date postérieure d'une autre main "1658", probablement une date d'acquisition, et au second volume "30 lt Nicolas [...]" avec l'ajout de la date comme au premier volume.
Prestigieuse provenance.
Nouvelle édition, en partie originale car augmentée d'une préface, un des 30 exemplaires numérotés sur Hollande, tirage de tête après 6 Japon.
Reliure en plein maroquin marron chocolat, dos à cinq nerfs, roulettes dorées sur les coiffes, encadrement de quadruples filets noirs sur les plats, flerurons noirs en écoinçons, gardes et contreplats de papier à la cuve, encadrement de triples filets dorés sur les contreplats, couvertures et dos conservés, doubles filets dorés sur les coupes, tête dorée sur témoins, reliure de l'époque signée Stroobants.
Ex-libris encollé en tête d'un contreplat.
Très bel exemplaire parfaitement établi par Stroobants.