Bibliothèque universelle des romans, Ouvrage périodique dans lequel on donne l'analyse raisonnée des roman anciens et modernes, français, ou traduits dans notre langue. Avec des anecdotes et des notices historiques et critiques concernant les auteurs ou leurs ouvages, ainsi que les moeurs, les usages du temps, les circonstances particulères et relatives, et les personnages connus, déguisés ou emblématiques
Au Bureau et Chez Demonville|à Paris 1777|10 x 17 cm|relié
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Réunion de 42 tomes reliés en 21 volumes de ce périodique, des années 1777, 1778 et 1779. la publication s'étendit jusqu'en 1789 et atteignit 112 volumes ; elle est de ce fait très difficile à réunir, encore davantage en reliure uniforme. On sait que la première partie due au marquis de Paulmy est la meilleure de toutes, elle fut continuée par Martin et d'autres à partir de janvier 1779. (les mois de juillet 1777 et 1779 sont manquant sans doute parce que ces suplléments paraissaient souvent avec beaucoup de retard))Plein veau blond d'époque. Dos lisse orné. Pièce de titre et de tomaison en maroquin rouge. Triple filet d'encadrement sur les plats. Légers frottements. Très belle série.Outre un appareil critique très intéressant (introductions, commentaire et analyses), la bibliothèque s'organise dans chaque volume selon un plan établi définissant les différents types de romans, en 8 classes : Traduction des romans grecs et latins, les romans de chevalerie, le roman historique, romans d'amour, romans de spiritualités, romans satiriques et comiques, Nouvelles historiques et contes, romans merveilleux. Les commentaires et la disposition des textes révèlent une méthode qui vise déjà à l'édition critique.On notera que les romans médiévaux sont bien représentés et qu'ils contribuèrent au succès du journal. Il ne se trouve que des extraits des longs romans, la bibliothèque universelle les intégrant dans la collection dont la vocation est d'être encyclopédique sur son sujet, elle tend donc chronologiquement à intégrer tous les romans écrits depuis l'origine jusqu'à l'époque contemporaine. Le marquis de Paulmy et ses continuateurs s'associèrent à de nombreux spécialistes pour les notices et le choix des oeuvres, il était lui-même médiéviste reconnu, à l'instar de son comparse le Comte de Tressan (leur brouille engendra la démission de Paulmy).