Petites taches et piqûres sur les témoins de certains feuillets, une petite mouillure en tête du premier plat.
Rare exemplaire à toutes marges du seul tome paru.
Edition originale illustrée de 47 jolies figures emblématiques disposées sur 13 planches sur papier fin et d'un bandeau de titre. Seule la vignette de titre est signée Gaudier. Absence du frontispice. Chaque figure dans un médaillon figure le soleil en position dominante et un élément symbolisant comme un instrument de musique, un paysage, un animal, ainsi qu'une devise latine. Impression rare d'Aix-en-Provence.
Reliure à la bradel fin XIXe en demi toile beige. Dos lisse avec pièce de titre en long de chagrin rouge sombre. Les planches sont un peu plus courte en marge externe que les feuillets. Quelques rousseurs, notamment en page de titre.
Edition originale
Reliure en plein maroquin rouge d'époque. Dos à nerfs orné. Pièce de titre en maroquin rouge. Triple filet d'encadrement sur les plats. Tranches dorées. Traces de frottement. 2 coins émoussés.
Bel exemplaire, précieux en maroquin rouge d'époque.
Edition originale de seconde émission. La première de 1784 ne contient que 212pp. contre 403 pour celle-ci, qui a été augmentée de la traduction de l'ouvrage de Price : "Observations on the Importance of the American Revolution". La lettre de Turgot et le livre de Price bénéficient d'un faux-titre.
Reliure postérieure, moderne. Cartonnage blond pastiche à la bradel. Dos lisse avec pièce de titre et de tomaison de basane rose. Dos légèrement assombri. Frottements. Exemplaire non rogné, réalisé directement sur brochure. Les 2 premiers feuillets brunis. Brunissures éparses. Dernier feuillet avec manque au coin bas droit.
Nouvelle édition après la première parue en 1678. Texte en grec ancien, la traduction latine en regard. Commentaires en latin.
Reliure en plein maroquin brun d'époque. Dos lisse orné de roulettes. Pièces de titre et de date en maroquin brun. Double filet d'encadrement sur les plats. Tranches dorées. Coiffe de tête légèrement élimée, coiffe de queue arasée. Partie manquante à la pièce de datation en queue. Frottements. 2 coins émoussés. Rousseurs. Bon exemplaire, rare en maroquin d'époque.
Ex libris : Biblioteca Lamoniana.
Ecrit par un auteur grec anonyme, De Ulixis errroribus est une allégorie des voyages d'Ulysse. Columbus, un érudit suédois et professeur de poésie latine en a donné une traduction suivie de ses commentaires.
Edition originale, rare, ornée d'un beau frontispice par Van der Laan et gravé par Bernart. Pages de titre en rouge et noir. L'attribution à Bruys est parfois contestée par les bibliographes. Deux lettres de défense de l'ouvrage contre les critiques se trouvent dans le tome I et III.
Reliure en pleine basane mouchetée d'époque. Dos à nerfs richement orné. Pièces de titre en maroquin rouge, pièces de tomaison en maroquin brun. Coiffe de tête du tome I en partie manquante, des tomes III et IV arrachées, idem en queue du tome IV. Travaux de vers sur les plats, assez présents sur les plats du tome IV. Mors du tome IV fendus. Malgré les défauts, bon aspect des dos.
Ouvrage devenu une référence constamment exploitée sur l'histoire des papes. Le livre fut condamné à l'époque tant par les Catholiques que les Protestants. Même si selon Brunet il renferme des inéxactitudes, ce qui est somme toute normal dans une oeuvre d'une telle ampleur, On doit louer aujourd'hui ce qui fut autrefois sévèrement critiqué, même par Brunet qui considère que le livre fut écrit à charge contre Rome. L'oeuvre est éminemment critique et ne cherche nullement à faire l'apologie de la papauté, l'auteur faisant oeuvre d'historien, et dressant des portraits contrastés, relevant autant de défauts que de qualités, et reliant toujours la vie du pape à l'histoire.
Manuscrit autographe signé du chorégraphe Maurice Béjart.
10 feuillets rédigés au stylo bleu. Foliotation autographe.
Épreuves manuscrites de Maurice Béjart pour son ouvrage Béjart-theâtre : A-6-Roc (Éditions Plume, 1992), à propos de sa pièce A-6-Roc créée la même année au théâtre de Vidy à Lausanne.
Après la fondation du « Béjart Ballet Lausanne » et son départ définitif de Belgique en 1987, Maurice Béjart poursuit sa mise en scène d'opéras, entreprend la réalisation de films et publie plusieurs livres (roman, souvenirs, journal intime...). Par ailleurs, il écrit et met en scène sa troisième pièce de théâtre A-6-Roc jouée à Lausanne en 1992, qu'il publie avec des commentaires dans un ouvrage intitulé Béjart-theâtre : A-6-Roc. La pièce met en scène sept personnages en quête d'un paradis perdu, et engage une profonde réflexion sur la mémoire et l'enfance du chorégraphe. Béjart tient le rôle principal et donne la réplique à Gil Roman, son danseur fétiche de la période lausannoise, qui lui succédera à la tête de sa troupe en 2007.
A-6-Roc fut probablement la pièce préférée de Béjart et sera la seule qu'il acceptera de publier. Largement inspirée du théâtre de Jean Anouilh et plus encore de celui d'Eugène Ionesco, elle emprunte également à son enfance dans le Sud de la France. Ce manuscrit, qui livre de précieuses indications de mise en scène et de décor, fut publié avec le texte original de la pièce en 1992. Le présent, le passé et le futur se rencontrent dans la pièce à travers trois personnages – une figure de patriarche que Béjart interprète lui-même, une autre incarnant la jeunesse joué par Gil Roman (« 6 doit avoir au moins le double d'âge de Mr A. Cette différence de génération crée leur tension et aussi leur complicité ») et un clown, appelé Roc, interprété par l'acteur Philippe Olza. On y décèle sans peine l'influence du théâtre de l'absurde tant dans les choix scéniques que la psychologie des personnages : « cette première séquence de la pièce, qui peut durer de 3 à 6 ou 7 minutes, n'est qu'un mouvement mécanique de corps [...] évoquant l'activité inutile et vaine des univers concentrationnaires ».
Le dramaturge Béjart n'en restera pas moins fidèle à l'idée « spectacle total » qui fit sa célébrité en tant que chorégraphe. La danse et le mouvement inondent la pièce – notamment dans le chœur théâtral (« quatre personnages devrais-je dire, car rien ne me déplaît plus que l'uniformité des pseudo-chœurs grecs et autres corps de ballet esthétisants ») et Béjart consacre les quatre derniers feuillets à la musique (« elle joue tout au long de la pièce comme les dauphins qui suivent un bateau ») allant de Nino Rota à la musique sirupeuse de Jackie Gleason. Au-delà du théâtre, Béjart désire créer avec A-6-Roc une œuvre d'art complète incluant tous les autres genres du spectacle, et démontre dans ce manuscrit son talent de de dramaturge et de metteur en scène.
Précieux manuscrit sur la dernière pièce de théâtre écrite, mise en scène et interprétée par Béjart. Il figure parmi les très rares documents du chorégraphe en mains privées, ses archives étant partagées entre sa maison bruxelloise, la fondation Béjart de Lausanne et le Théâtre Royal de la Monnaie.
Provenance : archives personnelles de Maurice Béjart.