Ouvrage illustré d'un frontispice et de deux vignettes gravées en taille-douce par Daragnès.
Bel exemplaire comportant bien, en fin de volume, les triples états des illustrations à l'instar des exemplaires du tirage de tête.
Nouvelle édition, mais première sous cette forme et cet intitulé. In fine, catalogue des livres imprimés par Jean-Frédéric Bernard.
Reliure en plein veau fauve marbré d'époque. Dos à nerfs orné. Pièce de titre en maroquin rouge. Un manque en tête. Etroite fente au mors inférieur en tête sur 1cm. Frottements. Bon exemplaire.
Ces mémoires ont paru pour la première fois en complément de l'édition de 1729 des Aventures du baron de Foeneste sous le titre d'"Histoire secrète". Ils sont une critique sévère de Henri III et de sa cour et des Catholiques tout autant qu'un témoignage du climat anti-protestant. Après l'édition de ce pamphlet qui fut interdit, d'Aubigné se sauva à Genève.
"Cette édition est beaucoup plus proche du manuscrit original que celle de 1729 établie par les soins peu scrupuleux de Le Duchat sous le titre d’Histoire secrète" (cf. Agrippa d’Aubigné et son temps, p. 64).
Plusieurs pièces viennent compléter les Mémoires d'Aubigné, celles de Frédéric-Maurice de La Tour d'Auvergne, lequel fut longtemps une des âmes de la Fronde contre Richelieu et Louis XIII ; ils ont été composés par Aubertin son domestique ; est joint également un fragment d'une relation de la cour de France par Priolo et l'Histoire de madame de Mucy par Guillaume de Valdory. On trouve en plus une lettre de Scarron à M. Fouquet écrite à l'occasion du démêlé entre Scarron et Gilles Boileau, frère de Nicolas Boileau Despréaux.
Edition originale de la traduction de Langlès depuis l'Allemand, accompagnée de 2 grandes cartes dépliantes sur papier fort. Langlès est également responsable des diverses notes et du mémoire sur les oasis, composé d'après les auteurs arabes. Une autre édition française parue en 1802 et fut faite d'après la traduction anglaise, fautive. Introduction par William Young, président de la Société Africaine de Londres. Plusieurs mémoires viennent enrichir l'édition : Eclaicissements sur la géographie de l'Afrique par Rennel. Mémoire sur les oasis. Observations sur la langue de Syouah. Notice sur la langue berbère (Conjugaison, grammaire, vocabulaire).
Reliure en demi veau vert d'époque. Dos lisse orné. Titre doré. Fente au mors inférieur en tête sur 3 cm. Pertes de papier marbré sur le plat inférieur. Bon exemplaire, bien frais.
Hornemann se mit au service de la Société Africaine de Londres avec pour mission de parachever la découverte de l'Afrique du nord par l'Egypte. Après avoir appris l'Arabe, il se rendit au Caire et rencontra le Général Bonaparte qui lui facilita son entrée en Afrique du nord. Se faisant passer pour un marchand mahométan, il joignit une caravane en 1798, ce qui lui permit d'atteindre les oasis de Siwa, Aujilla et Mourzouq. il y vécut jusqu'en juin 1799, puis il rejoignit Tripoli d'où il expédia le récit de ses aventures à Londres. Le consul britannique à Tripoli fut amené à penser qu'en juin 1803, Hornemann était à Caina (Katsina), dans le Nord du Nigeria, en bonne santé et vénéré comme marabout. Un rapport dira plus tard (en 1819) que l'explorateur s'était rendu parmi le peuple Nupe, où il était mort.