Portrait de l'écrivain Jean-Louis Bory et son ami.
En 1983 débute pour Bruno de Monès une collaboration régulière avec Le Magazine littéraire qui va perdurer jusqu'au milieu des années quatre-vingt-dix.
Deuxième tirage des 20 lithographies à pleine page en noir de Gustave Doré.
Reliure oblongue à la bradel en demi percaline rouge à coins, dos lisse, pièce de titre de maroquin noir, dos lisse, gardes et contreplats de papier à la cuve, contreplats et gardes de papier crème, coins légèrement émoussés.
Liste manuscrite d'André Malraux (20 lignes au stylo bille bleu) apportant des précisions et des indications pour André Parinaud et concernant la parution de ses ouvrages formant la collection "Ecrits sur l'art" illustrés de photographies de Roger Parry.
Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli.
Résistant participant à Combat, André Parinaud est un journaliste, chroniqueur, critique d'art et écrivain. De 1959 à 1967, il ccupe le poste rédacteur en chef de l'important hebdomadaire Arts regroupant l'élite de la création française dans tous les domaines artistiques : littérature, peinture, théâtre, cinéma... Il réalisera alors plus de 1000 interviews radiophoniques avec les plus grands écrivains et artistes dont Salvador Dali, Louis-Ferdinand Céline, Colette, Paul Léautaud, André Breton, Georges Simenon et André Malraux... Tout en continuant de travailler à l'O.R.T.F. et à la radio, il fonde plusieurs festivals ou manifestations artistiques comme Le Festival international du film d'art, l'Académie nationale des arts de la rue.
Ah, Westminster
Fol inventeur
Aurais-tu peur
De compter jusqu'à douze ?
Dans sa triste chambre
Le petit s'endort
Il gèle à pierre fendre
Le froid le dévore
On l'a trouvé dans son lit
Mort dans un sourire
Et Jésus là-haut s'est dit
Ca m'ôte un souci
Quand fleurit le marronnier du square
Autour de nous, le printemps se prépare
De ses doigts verts, il bat le jeu
Donnant aux deux amoureux
Un as de coeur, la carte du bonheur
La première fois, sur ton tailleur bleu
Un grand foulard vert !
Fausse note
La seconde fois, j'ai baisé ta main
Tu sentais l'oignon
Fausse note
Je ne sais pourquoi l'on persiste
A ressasser tous ses chagrins
Pourquoi lorsque l'on est trop triste
On veut prendre le dernier train
« CLAC : Cercle Littéraire des amis des caves / Cercle libre des amateurs de cuisse. »
Au verso de ce feuillet, des notes manuscrites de Vian probablement en vue d'animer ce cercle qui ne fut, à notre connaissance, jamais créé :
« Tableau d'affichage - signé le troglodyte de la semaine [...] Manifestes à faire signer toutes les semaines. »
- Un papillon perforé prélevé sur un feuillet de cahier d'écolier reprenant la strophe « Pour venir au Tabou » et la suivante, également de la main de Boris Vian. La première strophe n'apparaît pas dans son intégralité sur le feuillet principal. Une trace d'adhésif au verso.
- Un feuillet perforé tapé à la machine, mise au propre du manuscrit. En bas à droite, la date « 1948-1949 » est indiquée.
Cette chanson - une des toutes premières de Vian - est un véritable hymne germanopratin, qui ne fut jamais interprétée hors des caveaux. Il préfigure le fameux Manuel de Saint-Germain-des-Prés qui ne paraîtra qu'en 1974. Elle fut retranscrite, avec les strophes dans un ordre différent, dans le tome 11 des Œuvres complètes de Boris Vian consacré à ses chansons, mais certains vers barrés de notre manuscrit demeurent bien lisibles et inédits : « Quand on n'sait pas danser / Il vaut mieux s'en passer ».
Alexandre Astruc, cité à deux reprises dans la chanson, témoigne dans ses mémoires de la création de celle-ci :
Cette chanson grivoise fut en effet rédigée aux derniers souffles du Tabou, célébrissime club-cave fondé en 1947 où Boris Vian régnait en maître, entouré d'autres illustres personnalités citées dans ce tableau :
« Les gens de Saint-Germain
S'amusent comme des gamins
ls lisent du Jean-Paul Sartre
En mangeant de la tartre. »
Deux strophes rendent hommage à la mythique cave de la rue Dauphine :
« Pour venir au Tabou
Faut être un peu zazou
Faut porter la barbouze
Et relever son bénouze - Dans une ambiance exquise
On mouille sa chemise
Et quand y'a trop d'pétard
Ça finit au mitard » tandis que deux autres évoquent l'avenir des zazous : « Mais quand nous serons vieux
Tout ira bien mieux
On s'paiera des p'tites filles
Pour s'occuper la quille - Et on viendra toujours
Fidèle a ses amours
Au Cercle Saint-Germain
Pour y voir des gens bien. »
Cette nouvelle évocation du « Cercle » adjointe aux annotations « clac » en tête du feuillet peuvent laisser supposer que Vian souhaiter créer un collectif qui survivrait au-delà du Tabou. Quoi qu'il en soit, à l'époque de la création de cet hymne aux « gens de Saint-Germain », naît le Club Saint-Germain, nouvelle cave plus « select » que son aînée qui deviendra la première scène jazz de Paris.
Provenance : Fondation Boris Vian.
Il était né à Bois Colombe
Mais ne rêvait que d'océan
Et l'appel des sirènes blondes
Lui travaillait déjà le sang
Un soir en sortant de l'usine
Il but un petit coup de trop
Lâcha les copains, les copines
Et s'en alla sur son vélo
Au Havre il arriva quand même
Vers les quatre heures du matin
Un cargo s'en allait vers Brême
Et recueillit le clandestin
Quand
J'descends dans mon bistro
J'mets vingt ball'dans l'phono
J'entends la vie en rock
C'est en allant acheter des nougats
Aux magasins du printemps
Que j'entendis pour la première fois
Ce cha cha cha obsédant
Un poisson d'avril
Est venu me raconter
Qu'on lui avait pris
Sa jolie corde à sauter
On passait un soir av'nue du Bois
Et le p'tit Hubert dit qu'est-ce qu'on voit
C'étaient les fusées du quatorze juillet
On a décidé d's'encanailler
Y avait un p'tit bal au métro Jasmin qui tournait
Toi l'inconnu(e)
Ombre entrevue
Tendre mirage
Soleil de ma vie
Emporte mes soucis
Un beau matin
En suivant la fanfare
Je vis soudain
Devant la gare
Une belle enfant
Qui vendait des mouchoirs
Pour vingt-cinq francq
Devant la gare
Lettre autographe signée de Louise Michel adressée à Lucien Barrois ; une page et demie rédigées à l'encre noire sur un bifeuillet de papier blanc à encadrement noir. Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Déchirures en marge basse sans manque à l'endroit de la pliure.
Louise Michel demande de l'aide pour une de ses amies : "Vous savez que le père Blin ne peut plus travailler depuis deux mois passés, voici maintenant la mère Blin qui vient de tomber très malade. Voyez ce qu'on pourrait faire vous savez tous les services qu'ils ont rendus en 70-71. Mon petit cousin [...] aidera le père Blin à tenir son kioske (sic) mais cela ne donne pas de secours à la maladie de Mme Blin. Mme Barrois devait revenir demain samedi ici qu'elle ne l'oublie pas mais je la prie bien aussi de voir ce qu'on pourrait pour Mme Blin."
Mme Blin participa activement à la Commune de Paris aux côtés de Louise Michel ; avec d'autres parisiennes, elles créèrent le Comité de Vigilance des femmes et demandèrent à Louise Michel d'en prendre la direction.
Emouvante lettre, témoignage du dévouement sans faille de l'ancienne communarde.
« Il faut avant de rentrer en cage [...] que je vous demande le grand service de faire entrer à l'hospice mon cousin (le petit Dacheux) à qui vous avez bien voulu faire avoir sa dispense d'âge. »
L'ancienne communarde vient en effet d'être condamnée à quatre mois de prison pour avoir prononcé un discours en faveur des mineurs de Decazeville, aux côtés de Jules Guesde, Paul Lafargue et Étienne Susini. Mais pour l'heure, c'est la condition de son cousin Lucien Dacheux qui la préoccupe :
« Son genou étant de plus en plus malade on l'envoie en congé de deux mois, mais il faut qu'il entre à l'hospice s'il ne veut pas rester estropié. De plus on n'a pu lui donner une mécanique pour son genou et en même temps le médecin lui disait que c'était indispensable - peut-être pourra-t-il en avoir une au Val de Grâce - je le recommande bien à vous et au citoyen Lafont - J'irai vous voir pour cela et une autre chose du même genre avant le 12 mais s'il était possible de faire entrer avant à l'hospice le petit Lucien Dacheux je serais bien heureuse car il sera tout à fait estropié et incapable de continuer son service où on est très content de lui. »
Louise Michel fit la connaissance de Clemenceau en octobre 1870 alors qu'il était maire de Montmartre et elle institutrice adjointe. Dès leur première rencontre naquit une forte amitié qui perdura jusqu'à la mort de Louise Michel. Clemenceau n'eut de cesse de la soutenir, particulièrement durant sont bannissement à Nouméa et ils entretinrent une importante correspondance.
Emouvante lettre, témoignage du dévouement sans faille de l'ancienne communarde et de la grande amitié qui unissait Louise Michel à Georges Clemenceau.
– Manuscrit autographe complet daté et signé de l’article intitulé « Note sur la Solution du problème monétaire anglo-indien ». Cinq pages rédigées à l’encre noire sur un feuillet et un bifeuillet ; la quatrième page est signée et datée : « Léon Walras Vers chez les Blancs sur Lausanne, 3 juillet 1887. » La cinquième page constitue donc un ajout ultérieur comportant plusieurs corrections et ajouts.
– Manuscrit autographe de la mise au propre du dernier feuillet, une page datée et signée : « Léon Walras Vers chez les Blancs sur Lausanne, juillet 1887 »
– Manuscrit autographe de calculs de l’économiste, quatre pages sur deux feuillets.
– Manuscrit autographe de la traduction anglaise de la dernière partie, une page rédigée par Walras au revers d’une enveloppe lui ayant été adressée.
– Tapuscrit de la transcription par William Jaffé, tapée à la machine sur quatre feuillets de papier fin et présentant des ratures et corrections manuscrites de la main de Jaffé.
– Note on the solution of the Anglo-indian monetary problem. Deux jeux d’épreuves dont un doublement signé par Walras enrichies de deux nombreuses corrections et notes autographes de Walras.
– Note sur la solution du problème monétaire anglo-indien, tiré à part de la Revue d’économie politique, numéro de Novembre-Décembre 1887. Importante déchirure sans manque.
Unique ensemble des manuscrits, tapuscrit, traductions, épreuves corrigées et tiré à part d’une des premières incursions de Léon Walras dans l’économie internationale, qui contribuera à faire reconnaitre l’économiste auprès des anglo-saxons au moment où l’anglais devient la langue scientifique officielle au détriment du français.
« Mon cher directeur, aux termes de nos conventions, je suis prêt à lire, j'ai choisi demain mercredi et j'ai dit à votre régisseur les noms des comédiens auxquels je confie notre pièce. J'ai un peu fait votre métier, j'ai conquis madame Dorval qui vous enrichira, je l'amènerai moi-même. Trouvez ici, mon cher d'Épagny, mille amitiés, je vous ai donné les preuves de notre ancienne connaissance en vous choisissant Les Ressources de Quinola, j'attendrai du retour dans nos relations et j'ai droit à bien du zèle. »
Poème en quatrain alexandrin autographe signé du poète symboliste Adolphe Retté intitulé "Nocturne au parc".
Trace de pliure inhérente à la mise sous pli.
Le poème, 34 lignes à l'encre noire sur deux feuillets et dédié à Octave Uzanne, paraîtra dans le recueil intitulé "L'archipel en fleurs" publié en 1895 par "La bibliothèque artistique et littéraire" :
"Nocturne au parc
A Octave Uzanne
Le parc, que le printemps vêt de feuilles nouvelles,
S'ensommeille aux chansons qui passent dans la brise
Et des roses en fleurs, pareilles à des belles,
Parfument les massifs dont la lune est éprise.
L'Avril tiède languit sous les lilas tremblants,
L'ombre est douce - oublieux des Hiers assassins,
Des couples enlacés se perdent à pas lents
Vers la charmille où l'eau songe dans les bassins.
Charmés de ce désir que leur âme sanglote,
Ceux-ci vont inquiets, naïfs qu'Amour embrase -
La lune au ciel en feu semble une chrysoprase
Et la brise, une femme étrange qui chuchote.
Toi, l'amante, tu ris, toi, l'amant, tu te fies
Aux serments suscités par la nuit printanière
Mais quel rêve joindra vos lèvres ennemies ?
L'une se dit farouche et l'autre est en prière.
Sois le faune et le fauve : étreins cette menteuse,
Ravis les yeux railleurs et le sein refusé...
Toi, folle, offre ta bouche où tremble le baiser !
Celle qui se soumet sera la plus heureuse.
Ivres d'un vin de soir, de fleurs et d'infini
Errez et mariez vos mains et vos paroles,
Que les astres, pour vous, luisent en auréoles,
Car vous êtes les dieux que le grand Pan bénit.
O fille de la Lune, ô fils des Prométhées
Demain nous reprendra vers la ville étrangère
Mais qu'importent les jours sombres et les années :
Vous avez eu la vie avec la primevère.
Vous êtes les infants d'Eros et les élus
Couronnant de lauriers un Avril séducteur...
Le ciel s'étoile d'ors lointains et votre coeur
D'un souvenir tout imprégné de jamais plus.
Adolphe Retté."
Trace de pliure inhérente à la mise sous pli.
Poème en quatrain et tercet alexandrin autographe signé du poète suisse Charles Fuster intitulé "Au temps de Jeanne".
Trace de pliure inhérente à la mise sous pli.
Le poème, 15 lignes à l'encre noire sur un feuillet, paraîtra dans la revue suisse romande "Le semeur" du 25 juin 1889 dont Charles Fuster était le rédacteur en chef :
"Au temps de Jeanne
Quand la bonne Lorraine, en son pays de France,
Rythmait sa rêverie au bas des destriers,
Quand elle s'en allait aux combats meurtriers,
Vierge de flêtrissure et ferme d'espérance,
Quand les rameaux moussus et de calme apparence
Regardaient passer Jeanne auprès de leurs foeyrs,
Plus d'une fille, errant le long des peupliers,
Fut prise, désormais, d'une grande souffrance.
Plus d'une, en souvenir de l'héroïque enfant,
Voulut faire comme elle, et essayer souvent ;
Mais, si le coeur est bon, les muscles sont débiles,
Et c'est pourquoi, partout, le long des grands chemins,
on eût pu voir pleurer des femmes immobiles
Près d'un morceau de fer echappé de leurs mains.
Charles Fuster
92. Bard du Port-Royal. 92"
Trace de pliure inhérente à la mise sous pli.
Poème en quatrain et tercet alexandrin autographe signé du poète suisse Charles Fuster intitulé "Au temps de Jeanne".
En haut du poème, annotations au crayon de papier d'un responsable du Mercure de France.
Le poème, 15 lignes à l'encre noire sur un feuillet, paraîtra dans la revue le "Mercure de France" de septembre 1890 avec une variante dans la première strophe ( : l"a grâce de son visage" devenant à l'état définitif "la peau de son visage")
"Aquarelle
C'est d'un grain de satin la grâce de son visage
Bleue à croire qu'un bleu reflet de lune y joue
Et le nez qui nuement fait ombre sur la joue
La grâce en a modelé tous les cartilages !
Le cold-cream obligeant fixe le bleu nuage
Du riz sur le satin éclatant de la joue
Et l'on surprend des reflets blancs de coquillage
A l'oreille, où sommeille un éclair de bijou.
La lèvre sensuelle et molle, où saignent comme
Des pourpres de pivoine et de géranium,
Esquisse un rire, déceleur de perles franches,
Et les yeux, ô les yeux ! quel éclair d'or ils ont,
Sous l'échafaudage artistique des frisons
Que parachève un papillon de soie orange !
Ernest Raynaud."
Trace de pliure inhérente à la mise sous pli.
Poème inédit en quatrain alexandrin autographe signé de Gustave Téry intitulé "Silencieux".
Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli.
Le poème, 14 lignes à l'encre noire sur un feuillet, est inédit :
"Silencieux
Mes regards vous ont dit que je vous adorais.
Vous avez entendu leur prière muette,
[...]
Vous ne m'entretenez que de choses frivoles ;
Mais je lis, dans vos yeux, ce que vous me taisez.
Ne dites rien. Gardez vos lèvres aux baisers.
Et parlez à mon coeur la langue sans paroles.
[...]
Qu'il reste enseveli le secret de nos âmes !
Votre rêve est le mien. Ne parlez pas : j'entends.
G.T.."
Trace de pliure inhérente à la mise sous pli.
Poèmequatrain autographe signé du poète Franc-Nohain intitulé "Du pays tourangeau".
Traces de pliures inhérent à la mise sous pli.
Le poème signé, 31 lignes à l'encre noire sur un feuillet, fut intégré dans le recueil "Inattentions et sollicitudes" publié en 1894 sous le même titre avec quelques variantes :
"Du pays tourangeau
Lai médiévite.
Du pays tourangeau
La belle châtelaine
Garnit de blanche laine
Son agile fuseau.
C'est Yette qu'on l'appelle,
Et Yette est la plus belle...
A tourné, pour se voir,
Les yeux vers son miroir :
Rajuste sa cornette,
Et se voit si proprette
Dedans ses, beaux atours,
- se fait une risette...
Ris, Yette,
Ris, Yette de Tours !
Un chant mélodieux
Chante sous sa fenêtre,
Et puis voici paraître,
Gentil page aux doux yeux.
- Oh ! dit-il, ô ma Dame,
Moult (1) amour ai dans l'âme ;
Si ne m'écoutez pas,
Pour moi c'est le trépas ! -
Mais point ne s'inquiète
La cruelle coquette :
Et rit de ses amours...
- Il s'est coupé la tête...
Ris, Yette,
Ris, Yette de Tours !
Franc-Nohain."
(1) moult (mot souligné), beaucoup
Dessin original de Thierry Mugler, entièrement réalisé au crayon de papier sur un feuillet de papier fort blanc, représentant une danseuse de ballet en costume d'oiseau. Plusieurs indications manuscrites de la main du styliste : "Collant blanc dégradé gris perle", "Blanc dégradé gris perle", "Juste au bout".
Nous n'avons hélas pu retrouver pour quel spectacle Mugler projetait la réalisation d'une telle tenue, mais rappelons que le styliste était très attaché à la danse, ayant lui-même rejoint à quatorze ans les ballets de l'opéra du Rhin.
Photographies sans filigrane sur demande.
Dessin original de Thierry Mugler, entièrement réalisé au crayon de papier sur un feuillet de papier blanc. On y voit un profil de femme ; sur son visage un masque et devant celui-ci un second. Nombreuses annotations techniques, également de la main de Mugler, tout autour du dessin : "(?) serigraphed, lycra "Wig Hat"", "Painted realistic, like her make-up", "Or All metalic GOLD NO DEFINITION LIKE A MASK OF ANTIK THEATRE".
Ce dessin est probablement le projet d'un costume réalisé pour le ballet "McGREGOR + MUGLER" du chorégraphe Wayne McGregor et pour la danseuse Olga Smirnova. Rappelons que Mugler était très attaché à la danse, ayant lui-même rejoint à quatorze ans les ballets de l'opéra du Rhin.
Photographies sans filigrane sur demande
Poème en quatrain alexandrin autographe signé du poète symboliste Adolphe Retté intitulé "Les femmes au bord de la mer".
Le poème, 19 lignes à l'encre noire sur un feuillet et dédié au peintre Puvis de Chavannes, paraîtra dans le N°1 de Janvier 1895 de la revue symboliste 'L'ermitage" avec quelques variantes :
"Les femmes au bord de la mer
A Puvis de Chavannes
Calyste, Noémie et la triste Néère
Eprises des flots purs dont le chant les câline,
Sur le roc où languit une flore marine
Rêvent d'amour étrange et de grève étrangère.
Calyste est toute grave et pleure Noémie,
Ouit l'hymne fuyant de plaintives sirènes,
La brise les adule et soupire leurs peines -
Et Néère confine une fée ennemie.
Le ciel s'épanouit en pâles violettes,
La mer dort son sommeil de déesse perfide,
Vers l'horizon paré de brume et d'or limpide
Ondule un peuple lent de vagues inquiètes.
Quel héros aux beaux yeux guidera sa galère
Au port où veille triple et tentante la femme
Et viendra délivrer, leur apportant une âme,
Calyste, Noémie, et la triste Néère ? ...
Adolphe Retté."
Trace de pliure inhérente à la mise sous pli.