Quelques rousseurs parfois plus franches.
Bel exemplaire tel que paru de ce chef-d'oeuvre intemporel.
Edition originale, un des 340 exemplaires numérotés sur Hollande, seuls grands papiers.
Reliure en demi chagrin brun à coins, dos lisse, contreplats et gardes de papier peigné, couvertures conservées, reliure de l’époque.
Quelques discrètes restaurations sur le dos et les mors.
Notre exemplaire à toutes marges est bien complet du tableau généalogique dépliant des Rougon-Macquart.
Edition originale, un des 50 exemplaires numérotés sur chine, seuls grands papiers.
Agréable exemplaire.
Ouvrage orné d'illustrations de Louis Dunki.
Edition originale collective de la traduction française, un des 50 exemplaires numérotés sur vélin alfa, seuls grands papiers.
Bel exemplaire malgré de toutes petites piqûres sans gravité sur les tyranches.
Édition originale de ce recueil d'articles qu'Émile Zola écrivit durant l'Affaire Dreyfus, notamment le fameux « J'Accuse...?! » qui paraît pour la première fois en volume. La dernière partie intitulée Mon Père est une compilation d'articles en hommage à François Zola.
Reliure en demi , dos lisse, couvertures conservées, reliure signée C. Vilaine.
Envoi autographe d'Émile Zola à l'historien et journaliste Maurice Dreyfous.
Edition originale.
Reliure en demi maroquin rouge à coins, dos lisse orné de motifs typographiques dorés enrichis de pièces de maroquin mosaïqué vert, épées dorées de mousquetaires entrecroisées en milieu du dos, date dorée en queue, encadrement de filets dorés sur les plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier peigné, couvertures et dos légèrement assombri conservés, tête dorée, quelques habiles restaurations aux coins et mors, reprise de teinte au dos.
Rare envoi autographe signé d'Edmond Rostand : "A Monsieur Henry Fouquier avec ma reconnaissance la plus cordiale. Edmond Rostand."
Fouquier fit partie des tous premiers critiques de Cyrano et écrivit un élogieux article le lendemain même de la première de la pièce à la Porte Saint-Martin (Le Figaro, 29 décembre 1897).
Edition de l'année de l'originale.
Reliure en demi chagrin rouge, dos à quatre fins nerfs sertis de filets dorés et noirs, quelques petits frottements sur le dos et les plats, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, deux coins émoussés, reliure de l'époque.
Quelques légères rousseurs sans gravité.
Edition originale, un des 50 exemplaires numérotés sur japon, le nôtre un des quelques exemplaires nominatifs, celui-ci imprimé spécialement pour le Docteur Anselme Weill, seuls grands papiers.
Reliure en demi maroquin rouge à coins, dos à quatre nerfs, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve légèrement pailleté, couvertures conservées, tête dorée sur témoins.
Rare et agréable exemplaire à toutes marges.
Très rare envoi autographe signé d'Alfred Dreyfus : "au Dr Weill, Souvenir reconnaissant et affectueux. A Dreyfus." Les dernières lettres du mot "affectueux" ont été rognées par le relieur.
Le Docteur Anselme Weill fut celui qui annonça à la famille Dreyfus sa condamnation à perpétuité et sa dégradation. Dans son ouvrage Affaire Dreyfus, L'honneur d'un patriote, Vincent Duclert raconte : "Mathieu [Dreyfus, frère d'Alfred] avait chargé un parent de la famille Hadamard, le docteur Weill, d'attendre l'annonce du verdict et de porter la nouvelle rue de Châteaudun, dans l'appartement où attendait une petite foule d'amis et de membres de la famille. Il arriva à 7 heures et demie du soir." Il révèle également qu'Anselme Weill avait témoigné en faveur d'Alfred Dreyfus lors de son procès : "D'autres allégations purent être détruites, par exemple celles qui furent prêtées au docteur Weill, dont la femme était cousine au troisième degré de Lucie Dreyfus. « J'affirme, et les rapports très fréquents, presque journaliers que j'ai eus avec lui comme parent, comme médecin et comme ami, me permettent de le faire, j'affirme que Dreyfus a toujours été un mari parfait, et que jamais je ne l'ai connu joueur, ni libertin. Or, c'est juste le contraire que l'on me fait dire, et je proteste contre ces allégations. Je n'ai rien à ajouter. », déclara-t-il à la cour."
C'est donc sans surprise qu'Alfred Dreyfus envoya l'un de ces rares exemplaires sur papier japon à ce cousin et ami et l'un de ses plus vifs défenseurs.
Les exemplaires imprimés sur papier japon (probablement 25 numérotés vendus en souscription et 25 nominatifs réservés aux proches et aux principaux soutiens) et dédicacés par Alfred Dreyfus sont d'une insigne rareté, on en connaît que quelques uns : à Emile Zola, au Colonel Picquart, au Docteur Brissaud, à Emmanuel Vidal-Nacquet, à Mme Henri Bernheim (sa nièce), à Bernard Lazare (aujourd'hui conservé au Musée de Bretagne) et à Sacha Guitry.