Édition originale.
Reliure en demi percaline verte, dos lisse, coins émoussés, reliure de l'époque.
Contributions de L.-A. Daudet "La Réponse imprévue", A. Gide "Quelques mots sur Emmanuel Signoret", F. Nietzsche "Ecce Homo. Comment on devient ce que l'on est", R. Kipling "Deux Contes", E. Barthèlemy "Saint-Simon", E. Bernard "Julien Tanguy dit le "Père Tanguy", R. de Bury "Les Journaux", T. Carlyle "Novalis", G.-C. Cros "Poèmes", A. Fontainas "Dante-Gabriel Rossetti. Le Poète", J. Giraudoux "Sainte Estelle", J. de Gourmont "La Toison d'or", R. de Gourmont "Les Premières Idées de Chateaubriand", P. Halary "Remarques sur la versification et discussion d'une erreur prosodique dans Victor Hugo", P. Lasserre "La Doctrine officielle de l'Université", R. Martineau "Généalogie de Villiers de l'Isle-Adam", S. Merrill "Le Vagabond", E. Raynaud "Voyage à Venise", A. Rouveyre "Visages : I. Anatole France. II. Théodule Ribot. III. Jean Moréas"
Agréable état intérieur.
Le 'Mercure de France' est à l'origine une revue française, fondée au XVIIe siècle sous le nom de 'Mercure Galant', qui évoluera pour devenir, au XXe siècle, une maison d'édition.
Sous l'impulsion de Rémy de Gourmont et d'Alfred Jarry, une revue littéraire reprend le nom de 'Mercure de France' en 1890 et propose des textes symbolistes, notamment de Jean Moréas, Ernest Raynaud, Jules Renard, Louis Dumur. Accédant progressivement à la reconnaissance, cette revue va publier aussi bien des Parnassiens parmi les plus grands (Baudelaire, Rimbaud, Verlaine, Mallarmé, Heredia, etc.) que voir l'éclosion de la Pataphysique de Jarry.
La maison d'édition naît dans la foulée. Elle publie notamment les premières œuvres de Gide et de Claudel, de Colette, d'Apollinaire, de Georges Duhamel...