Renou & Maulde|Paris mercredi 31 mai 1871|36 x 54 cm|4 pages en feuilles
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Journal en l'honneur de la Sainte-Vierge, sous la direction d'une société d'ecclésiastiques. Nouvelles du jour : Réapparition du Rosier de Marie (dont la parution fut interrompue par la Commune), et le rôle important qu'il doit jouer dans la régénération de notre époque ; Feuilleton du Rosier de Marie ; Dépêche officielle d'A. Thiers "Nous sommes maîtres de Paris" ; Un mot sur la Pantographe ; Le Pillage de Notre-Dame-des-Victoires ; Puissance de la prière ; Apparition de Pont-Main ; Le Retour de la Petite S?ur des Pauvres ; le mois de Marie à Saint-Sulpice ; 'Un cri' de Victor Hugo demandant la cessation de la guerre civile, et 'Écho d'un cri', réponse d'une femme française de Paris à Victor Hugo. Petites déchirures marginales, sinon bon état de conservation. S'ajoutant aux titres déjà existants, plus de 70 journaux sont créés pendant les 70 jours de la Commune. Mais la liberté de la presse est restreinte dès le 18 avril, et le 18 mai le Comité de Salut public interdit les journaux favorables au gouvernement Thiers. Les journaux les plus influents alors sont 'Le Cri du Peuple' de Jules Vallès, 'Le Mot d'ordre' d'Henri Rochefort, 'L'Affranchi' de Paschal Grousset, 'Le Père Duchesne' de Versmersch, 'La Sociale' avec madame André Léo, 'Le vengeur' de Félix Pyat, 'La Commune'. C'est surtout en mai que la lutte contre la presse pro-versaillaise prend de la vigueur : ainsi, entre le 5 et le 18 mai, 21 journaux sont supprimés. Il est bien évident que la presse parisienne pro-communarde ne peut être diffusée en province du fait de la vigilance du gouvernement Thiers.