Paris jeudi 23 mars 1871|60 x 45 cm|4 pages en feuilles
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E. Junca, rédacteur en chef, avec les contributions de G. Ebstein, J. Drummond, etc. Nouvelles du jour : Déclaration des maires et adjoints de Paris et députés de la Seine à la garde nationale et à tous les citoyens ; La Place Vendôme en proie à une fusillade ; Nouvelles L'Ecole Polytechnique envahie ; Le Million de la Banque de France mis à la disposition du Comité fédéral de la garde nationale ; Séances du 21 22 mars de l'Assemblée nationale : Discussions houleuses sur la conduite à tenir, en présence de A.Thiers ; Une Dépêche de M. Thiers ; Nouvelles de Versailles ; Opinion des Journaux de province ; Opinion des Journaux anglais ; L'Emancipation du prolétariat ; Bulletin Commercial ; Faits divers. Légères rousseurs, sinon bon état de conservation. S'ajoutant aux titres déjà existants, plus de 70 journaux sont créés pendant les 70 jours de la Commune. Mais la liberté de la presse est restreinte dès le 18 avril, et le 18 mai le Comité de Salut public interdit les journaux favorables au gouvernement Thiers. Les journaux les plus influents alors sont 'Le Cri du Peuple' de Jules Vallès, 'Le Mot d'ordre' d'Henri Rochefort, 'L'Affranchi' de Paschal Grousset, 'Le Père Duchesne' de Versmersch, 'La Sociale' avec madame André Léo, 'Le vengeur' de Félix Pyat, 'La Commune'. C'est surtout en mai que la lutte contre la presse pro-versaillaise prend de la vigueur : ainsi, entre le 5 et le 18 mai, 21 journaux sont supprimés. Il est bien évident que la presse parisienne pro-communarde ne peut être diffusée en province du fait de la vigilance du gouvernement Thiers.