Autograph letter signed by André Malraux to Max Jacob. Two pages in black ink on a bifolium, with a drawing by Malraux.
Partially transcribed in Histoires littéraires, 2002, p. 123.
Hilarious letter by Malraux - waiting for Max Jacob to reply to his letters, he writes a false obituary announcing his correspondent's death. He added a drawing of a cat profile next to his signature.
"On nous informe que notre malheureux confrère Max Jacob qu'un entraînement abusif rendit présomptueux vient de trépasser malencontreusement. Ayant rencontré un camion automobile, il se précipita sauvagement sur ce véhicule et engagea avec lui une lutte corps à corps. On peut croire un instant à la victoire de notre valeureux confrère : mais le camion, plus endurant, reprit le dessus et réduisit le grand poète à l'état de boue.
C'est ce qui fait qu'il lui a été impossible de répondre aux lettres de ses amis qui lui envoient par courrier des lettres de onze pages.
Feu Max Jacob laisse une fortune de deux francs trente cinq qui, sur son désir, a été immédiatement employée à des fondations pieuses.
[...]
J'ai l'intention de vous réécrire bientôt, mais je serais heureux d'être informé - au moins - de votre existence, à laquelle je tiens [...]"
The painter-poet had introduced young André to the Parisian literary and artistic world in the early 1920s. Malraux mentioned him as early as his first essays on Cubist painting and dedicated his very first book, Les Lunes de papier, published in 1921, to him. He frequently wrote long letters to his mentor and friend, hence the tongue-in-cheek reference to "his friends who send him eleven-page letters by post." The letter offers a humorous premonition of the real car accident that befell Max Jacob in 1929, resulting in several months of convalescent silence.
A splendid testament to the playful and intimate correspondence between Malraux and Max Jacob.
We thank Mr. Bourrel for helping us clarify the date of this letter.