Billet autographe signé de Stéphane Mallarmé à Gabriel Mourey, 4 lignes à l'encre rouge.
Stéphane Mallarmé informe son ami Gabriel Mourey, critique d'art, écrivain et journaliste, du départ d'un ami commun :
"Cher ami, Vu [nom illisible], qui va repartir, pour deux ou trois jours, à Londres et vous fera signe, aussitôt de retour."
Dans le texte paru en 1936 dans les Nouvelles littéraires, « Chez les Symbolistes », Gabriel Mourey décrit son entrée dans le salon de Mallarmé qu'il fréquentait alors : " Il me parut plus grand que je ne l'avais cru ou vu, et j'hésitais à reconnaître les traits de son visage... mais je reconnus le timbre de sa voix : douce, chaude, musicale, inoubliable. Nous pénétrâmes dans la petite pièce où Mallarmé recevait ses intimes. Il n'y avait là que des poëtes : Albert Mockel, Edouard Dujardin, Ferdinand Hérold, Stuart Merrill, Camille Mauclair, Henri de Régnier, certainement. Léon Dierx ? Peut-être. Gustave Kahn et Robert de Souza, je crois."