Chez Théophile Barrois|à Paris 1786|13 x 19.70 cm|relié
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⬨ 55254
Edition originale française, traduite et réalisée par Lefèvre de Villebrune. Reliure en demi basane blonde d'époque. Dos lisse orné de 3 caissons à la grotesque et de 2 fers. Pièce de titre de maroquin brun. Coiffes arrachées avec manques. Mors fendus en tête et queue avec manques. Rousseurs éparses. C'est à la fin du XVIIIe que l'enfant commence à acquérir une existence à part entière et l'intérêt de la médecine n'y est pas étrangère. Underwood souligne bien la nature originale des maladies de l'enfance. Le traité de l'auteur est bien d'avantage que celui des seules maladies de l'enfance (coqueluche, variole, fièvres...), en s'occupant des soins particuliers que l'on doit donner à l'enfant (régime, sevrage, atmosphère, bains) l'auteur définit une juste médecine prophylactique. De nombreux chapitres traités comme la dentition, les otites, les convulsions, le strabisme et les taches de naissance, démontrent par les caractéristiques de l'évolution de l'enfant la nécessité d'une médecine spécifique à l'enfance ; en ce sens, et avec le traité d'Amstrong qui lui est parent à la même époque, l'ouvrage est précurseur de la future pédiatrie.