Memoires de Mr L.C.D.R. contenant ce qui s'est passé sous le ministere du cardinal de Richelieu, et du cardinal de Mazarin
Chez Henry Van Bulderen|à La Haye [The Hague] 1694|9 x 16.50 cm|relié
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⬨ 37394
Mention de cinquième édition après l'originale parue en 1687 chez Pierre Marteau. Oeuvre attribuée à Courtilz de Sandras par Barbier, Dict. des ouvrages anonymes. Reliure aux armes frappées à froid du baron Vireau des Espoisses, De gueules, à un senestrochère d'or, mouvant d'une nuée d'argent, tenant un badelaire d'argent, garni d'or.. Pleine Basane brune d'époque. Dos à nerfs orné. Pièce de titre en maroquin rouge. Un accroc avec manque au premier caisson. Un manque en tête au mors supérieur et un en queue, également au mors supérieur. 2 coins et une brodure externe dénudés. Dernier feuillet jauni. Les mémoires du Comte de Rochefort, ou les mémoires de D'Artagnan constituent les actes de naissance du roman historique, ou comment mêler adroitement fiction et faits historiques, ce que fera plus tard Alexandre Dumas, en s'inspirant lui-même des romans de Sandras pour composer Les trois mousquetaires. Les mémoires du Comte de Rochefort sont donc une oeuvre littéraire basé sur un cadre et des faits historiques. Ce type d'oeuvre poursuit la vague inaugurée par les courts romans de Madame de Lafayette et dont le XVIIe siècle fut si friand. La différence, c'est que l'histoire invoquée dans ce roman est quasi contemporaine de ses lecteurs, brouillant ainsi la frontière entre l'histoire et la fiction.