Eikon Basilike. Ou portrait roial de sa majesté de la Grande Bretagne: dans ses souffrances et ses solitudes
S. n. • [ W. Dugard]|à La Haye [The Hague] • [Londres] [London] 1749|8 x 15.40 cm|relié
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Edition originale, rare. Faux titre : Dernières oeuvres de Sa Majesté de la Grande Bretagne Charles I. Contient aussi : Prières de Sa Majesté de la Grande Bretagne : dans ses souffrances et solitudes... ; Cahiers de la conférence par écrit, tenue à Neufchastel en l'année MDCXLVI... ; Prédiction de Paul Grebner... ; Métamorphose des Isles Fortunées. A la reyne douairiere de la Grande-Bretagne. Ode, signé D. C. pour Denis Cailloué ; ces trois oeuvres ont une page de titre et une pagination propres. Reliure en plein maroquin noir postérieure, ca 1820, signée en queue Simier, relieur du roi. Dos à nerfs orné de fers monastiques à froid, filets dorés, roulettes en tête et queue. Plaque à froid sur les plats de type monastique (genre de la reliure à cathédrale). Sorte de losange central en filet doré. Tranches dorées. Mors supérieur frotté et un peu fendu en queue. Traces de frottements en coiffes et coins. Un coin émoussé. Néanmoins bel exemplaire dans une rare reliure appropriée au sujet, de type cathédrale. Bien que cet écrit, publié l'année de la mort par décapitation de Charles Ier, fut longtemps attribué au roi lui-même, on conçoit plus aisément qu'il fut plus tard revendiqué par un certain John Gauden, mais cela n'est pas encore certain. L'écrit postule donc qu'il aurait été redigé par le roi lui-même lors de sa mise à l'écart à l'île de Whight, avant sa condamnation à mort pour haute trahison. Le souverain y retrace son histoire, ses vues politiques... Charles Ier sera cannonisé par l' Eglise d'Angleterre dès 1660, après la restauration et la dictature de Cromwell.