Dos légèrement assombri.
Signature manuscrite de Blaise Cendrars sur la page de faux-titre.
Quelle tristesse après le plaisir, mon amie,
Quand le dernier baiser, plus triste qu'un sanglot,
S'échappe en frémissant de ta bouche blêmie,
Et que, mélancolique et lente, sans un mot,
Tu t'éloignes à pas songeurs, ô mon amie !
Pareille à la douleur des adieux, dans le soir,
L'angoisse qui vient de la volupté lasse !
Pareille au chant brisé qui vient nous décevoir,
Pareille au noir cortège impérial qui passe
Avec les cierges d'or allumés dans le soir...
Et je te sens déçue et je me sens lointaine...
Nous demeurons, avec les yeux de l'exilé,
Suivant, tandis qu'un fil d'or frêle nous enchaîne,
Du même regard las notre rêve envolé...
Autre déjà, tu me souris, déjà lointaine...
Rare édition originale ornée de bandeaux, lettrines et culs-de-lampe.
Reliure postérieure en plein maroquin rouge, dos lisse janséniste, date dorée en queue, gardes et contreplats de papier marbré, roulette dorée en encadrement des contreplats, toutes tranches dorées.
Très bel exemplaire d'une des plus célèbres pièces du répertoire français. Elle fut jouée pour la première fois le 13 décembre 1669 à l'hôtel de Bourgogne et reçut un accueil mitigé. On trouve en tête de cette édition une préface du dramaturge répondant à ses détracteurs :
« De tous les ouvrages que j'ai donnés au public, il n'y en a point qui m'ait attiré plus d'applaudissements ni plus de censeurs que celui-ci. [...] Ce qui est échappé aux spectateurs pourra être remarqué par les lecteurs. »
Édition originale d'une insigne rareté, avec une nouvelle page de titre à l'adresse de Pigoreau et enrichie de quatre frontispices rehaussés en couleur, dont un dépliant.
Reliures de l'époque en demi basane blonde, dos lisses ornés de fers et filets dorés et de pièces de titre et de tomaisons de maroquin rouge, plats de papier à la cuve. Un infime trou de ver en queue du premier tome, dont le mors de tête du plat supérieur est très légèrement fendu.
Seconde édition illustrée.
Dos comportant quelques frottements.
Ouvrage illustré de dessins d'Horacio Cardo.
Rare envoi autographe erronément daté de 1949 et signé de Jorge Luis Borges à son égérie Ema Risso Platero : « à Emita, con afecto innumerable. »
Édition originale pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers.
Précieux envoi autographe signé de Jacques Higelin à Régine Deforges : « à Ma dame Régine Deforges le tendre salut de mes vingt printemps que je dépose aujourd'hui devant la porte du jardin secret de votre cœur. »
Provenance : bibliothèque de Régine Deforges.
Bel exemplaire.
Édition originale, un des 450 exemplaires numérotés sur Hollande.
Ouvrage illustré de 35 bois originaux de Fernand Siméon.
Reliure en plein maroquin marron, dos lisse orné d'une bande verticale de maroquin mosaïqué noir, roulettes noires sur les coiffes, petits frottements sur la coiffe supérieure, titre frappé à l'or au centre du premier plat, plats ormeméntés d'un grand losange et d'une large bande horizontale de maroquin mosaïqué noir, gardes et contreplats de papier à motifs floraux dorés et à effet moiré, encadrement de bandes verticales et horizontales de maroquin mosaïqué noir sur les contreplats, couvertures et dos conservés, tête dorée, doubles filets noirs sur les coupes, étui bordé de maroquin marron, plats de papier à motifs floraux dorés et à effet moiré, parfaite reliure Art Déco signée A. Pinard-Lefort.
Agréable exemplaire parfaitement établi dans une belle reliure Art Déco.
Quatrième édition collective pour la première partie et troisième pour la seconde et troisième partie, publiées par Corneille lui-même. Notre exemplaire est orné du frontispice des deux premières éditions (à la date de 1645), et du portrait de Corneille par Michel Lasne, à la date de 1644.
Reliures postérieures en plein maroquin bleu, dos jansénistes à cinq nerfs, gardes et contreplats encadrés de dentelles dorées de papier peigné, toutes tranches dorées, étuis de papier peigné bordés de maroquin, reliures signées Alix.
Rare et bel exemplaire élégamment établi.
Lettre autographe inédite signée d'Edgar Degas à Albert Bartholomé, peintre et plus tard sculpteur et grand ami de Degas.
Sa femme est Prospérie de Fleury, décédée en 1887, déjà malade en 1885. 4 pages à l'encre noire sur un feuillet remplié. Une pliure centrale inhérente à la mise sous pli du courrier.
Belle lettre inédite témoignant de l'autre grande passion de Degas après la danse : le chant.
"Dieppe, chez M. Halévy, rue de la Grève, 1 Septembre 85
Si je n'ai pas de nouvelles de votre femme, ni de vous, mon cher ami, je n'ai aucune peine à vous avouer que c'est par ma faute et que je l'ai bien mérité! Ecrivez-moi, dites-moi où et comment vous êtes tous les deux, continuez à me croire tous les deux meilleur que je ne le parais.
J'aime toujours Sigurd et je l'aime de plus en plus, je n'ai vu Reyer qu'une fois et dans la rue. Et je n'ai pas oublié de lui parler de l'admiration qu'il avait provoquée beaucoup plus immédiatement sur moi que sur une personne qui, pour être ni bonne ni blanchisseuse, ni du commun, méritait quelque considération. On vous fera voir cet ogre charmant cet hiver. Mais sans piano.
La partition qu'on me joue ici est paraît-il des plus mal arrangées. C'est un certain Vidal qui est l'arrangeur, et Reyer s'en lave d'autant plus les mains, qu'il ne sait pas jouer du piano, qu'il compose dans les bois et non au clavecin et qu'il ne sait pas la musique. Oeuvre admirable, qui me fait tant de bien, que je ne peux plus m'en passer. Le jeune [Jacques-Emile] Blanche, notre voisin, me la joue tous les jours, à défaut de votre femme.
Avez-vous jamais vu le Mont Saint-Michel ? Pourrions-nous un jour y aller passer quelques jours ensemble ? Que c'est beau, que c'est attachant. En un mois j'y suis allé deux fois. Les grandes marées de la fin de septembre vont m'y ramener une troisième. Ecrivez-moi le plus tot que vous pourrez, je serai encore ici toute la semaine.
Je vous sers à tous deux bien affectueusement la main."
Édition originale française, rare. Traduction par Etienne François de Sennevert. Bonne impression sur beau papier vergé.
Reliures de l'époque en plein veau porphyre glacé, dos lisses ornés de petits fers caissonnés et de roulettes, pièces de titre en maroquin noir, pièces de tomaison en maroquin tabac, triple filet d'encadrement sur les plats. Épidermures sur les plats, sur les mors et les filets d'encadrement. Légère trace de mouillure brune en marge haute des feuillets préliminaires au tome 1. Un petit manque en queue du tome 4. Coiffe de tête du tome 2 légèrement élimée en partie. Manque au mors inférieur en queue du tome 1. Malgré divers petits accidents, très bel exemplaire.
Edition originale. Familles royales de l'Europe. Ensemble de l'administration française.
Exemplaire au chiffre de Marie Amélie d'Orléans, épouse de Louis-Philippe, lequel utilisait également un monogramme simple pour les reliures à partir du moment où il fut roi. Une partie des almanachs étaient directement reliés par l'éditeur pour la famille royale, ces exemplaires portent souvent des marques simples, l'éditeur ne disposant pas des fers appartenant aux souverains. Rien n'atteste cependant formellement qu 'il s'agit d'un exemplaire pour Marie Amélie d'Orléans, il est par contre certain que cet exemplaire était destiné à un membre de la famille royale dont le M est le premier prénom. En outre Marie Amélie n'est que le prénom connu aujourd'hui de la reine, qui, comme tous les membre de la noblesse à cette époque, avaient plusieurs prénoms : Marie Amélie Louis Hélène.
Reliure d'éditeur de luxe en plein maroquin à grains longs vert olive. Dos à faux nerfs orné de 4 caissons richement décorés. Plats portant une grande plaque ornementale avec guirlandes rocailles et florales. Tranches dorées. Riche frise intérieure. Petits manques en tête. 2 coins émoussés et les 2 autres accidentés. Quelques rousseurs sur les premiers feuillets et les derniers (plus fortement marqués).
Très bel et rare exemplaire en plein maroquin vert au chiffre.
Edition originale abondamment illustrée de bois gravées in-texte et hors-texte.
Cartonnage d'éditeur doré en percaline rouge biseauté signé Engel en queue. Dos lisse richement orné avec divers ornements mosaïqués de noir. Grande plaque spéciale avec les armes de la ville de Paris encadrées de 2 victoires nues, 2 médailles. Large frise de grecques et dentelle. Second plat avec succession d'encadrements en noir. Gardes marrons. Tranches dorées. Frottement en coiffes, coins. Rousseurs éparses.
Bel exemplaire, bien solide et uniforme, aux ors nets.
Outre la présentation classique de l'exposition, avec ses pavillons et les "merveilles" du Trocadero, Cette publication comprend d'importants chapitres consacrés aux machines, aux mines, à la métallurgie, à la mécanique, aux chemins de fer et au gaz, mais également la dentelle, les meubles, l'orfèvrerie, le bronze, la porcelaine, et tous les arts décoratifs.
Édition originale rare et très recherchée (...) dont une partie seulement des exemplaires possède une préface. (cf. Clouzot). L'important historique du procès auquel a donné lieu Le Lys dans la vallée qui précède le roman n'a pas été maintenu dans les éditions postérieures et il fait souvent défaut à une partie des exemplaires publiés chez Werdet.
Exemplaire bien complet de la préface et de l'historique du procès qui opposa Balzac à l'éditeur François Buloz.
Reliures en demi basane verte, dos lisses ornés de motifs typographiques romantiques dorés, frises dorées en têtes et en queues, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, tranches marbrées, reliures romantiques de l'époque.
Quelques petites rousseurs, étiquette de description de libraire encollée en tête d'un contreplat du premier volume.
Exceptionnel exemplaire établi dans une élégante reliure du temps.