Textes de Michel Leiris, Jacques Prévert, Vercors, Hervé Bazin et commentaires de Jean-Paul Sartre.
Envoi autographe signé de Jean-Paul Sartre à mademoiselle Marchais.
Très rare édition originale.
Reliure en demi-veau fauve, dos lisse orné de fleurons et de doubles filets dorés, quelques frottements sur les mors, plats de cartonnage moutarde, gardes et contreplats de papier à la cuve, tranches mouchetées. Coiffe de tête absente (comme il se doit), mors frottés et quelques épidermures.
Annotation manuscrite à la plume d'un ancien propriétaire en regard de la page de faux-titre concernant l'auteur : condamné à mort le 24 mars 1794. »
Rarissime envoi autographe d'Anacharsis Cloots au révolutionnaire Nicolas Joseph Pâris : « Pour NJ Pâris de la part de l'auteur ».
Cet ami de Danton et de Cloots, greffier du Tribunal révolutionnaire de Paris, fut plus connu sous son pseudonyme de Fabricius qu'il emprunta, comme son ami Cloots, à l'histoire des Républiques antiques.
L'édition originale de cet ouvrage essentiel d'Anacharsis Cloots, dont les « divers autres écrits ne sont que des parties détachées » (Léonard Gallois, Histoire des Journaux et des journalistes de la Révolution française, 1846) est d'une grande rareté, et nous n'avons pu trouver aucun autre exemplaire enrichi d'un envoi autographe.
Notre exemplaire est adressé à un autre révolutionnaire témoin des grands procès de la Terreur qui se rendit célèbre en prévenant Danton du complot de Robespierre et Marat, comme le racontera Victor Hugo dans Quatre-vingt-treize : « C'était le temps où l'expéditionnaire Fabricius Pâris regardait par le trou de la serrure ce que faisait le Comité de salut public. Ce qui, soit dit en passant, ne fut pas inutile, car ce fut Pâris qui avertit Danton la nuit du 30 au 31 mars 1794. »
Édition parue la même année que l'originale, illustrée d'un portrait de l'auteur, de trois planches dépliantes : un plan de Longwood et deux cartes.
Quelques rousseurs.
Superbes reliures en plein veau noir avec reprise de teinte, dos lisses ornés d'arabesques romantiques dorées, plats décorés en leurs centres d'une mandorle et d'arabesques romantiques estampées à froid, large filet doré en encadrement des plats, une discrète restauration en marge du premier plat du premier volume, gardes et contreplats de papier à la cuve, tranches marbrées, liserés dorés en têtes et en queues des coupes. Luxueuses reliures romantiques de l'époque en plein veau estampé, état très rare pour ce titre.
Rare envoi autographe signé de l'auteur à un vieux grognard, sur la page de titre du premier volume : « À Mr. Foucauld, ancien s.[ous] officier de la Grande Armée. Passy 19. 7bre 1840 par le Cte de Las Cases. »
La dédicace du mémorialiste date de l'année du retour des cendres de Napoléon, quelques jours avant l'arrivée à Sainte-Hélène de la frégate La Belle Poule, venue rapatrier la dépouille impériale en terre de France. Après avoir ressuscité la mémoire de l'Empereur grâce à cet ouvrage, Las Cases signe cet envoi alors que les yeux du monde entier se tournent à nouveau vers Sainte-Hélène - une seconde résurrection allait se produire avec le retour en triomphe du cercueil délivré de sa prison d'oubli :
« Ciel glacé, soleil pur. - Oh ! brille dans l'histoire, Du funèbre triomphe impérial flambeau ! Que le peuple à jamais te garde en sa mémoire, Jour beau comme la gloire, Froid comme le tombeau ! » (Le Retour de l'Empereur, Victor Hugo).
La fameuse compilation de souvenirs et confidences de Napoléon en exil fut considérée dès sa parution comme le véritable bréviaire du culte napoléonien.
Les envois du mémorialiste de Sainte-Hélène sur son chef-d'œuvre éponyme sont de toute rareté. Las Cases adresse cette dédicace à un autre fidèle serviteur de l'Empire, alors que se déroule l'un des événements les plus importants de l'histoire napoléonienne : le long périple de la mission des cendres, auquel l'auteur, âgé et malade, dut renoncer au profit de son fils. Il assista malgré tout à la grandiose cérémonie des Invalides, fidèle à son passage du Mémorial : « Le ciel a béni mes efforts en me permettant d'aller jusqu'au bout ».
Un sublime exemplaire enrichi d'un rare envoi autographe chargé de sens, sur l'ouvrage qui fut à la source de la mythologie napoléonienne, magnifiquement établi dans une reliure du temps aux fers romantiques.
« Je lis seulement aujourd'hui votre article sur Germinal et j'ai à vous remercier bien vivement des choses aimables qui s'y trouvent. »
« Mais pourquoi dites-vous que je conduis le naturalisme ? Je ne conduis rien du tout. Voici bientôt quatre ans que je n'ai écrit une ligne dans un journal, je travaille dans mon coin, en laissant rouler le monde où il lui plaît. Quant à mon parti pris d'ordures, y croyez-vous réellement ? Laissez donc cela aux insulteurs impuissants, faites-moi l'honneur de croire à des convictions de ma part. Je puis être dans une erreur détestable, mais j'ai le droit de bûcher, car c'est une foi entêtée que je professe. »
Édition originale, un des 120 exemplaires numérotés sur pur fil Lafuma, seuls grands papiers.
Gardes très légèrement et marginalement ombrées sans aucune gravité, deux petites déchirures en pied du dos.
Exemplaire tel que paru, très rare et très recherché.
Lettre autographe signée d'Emile Zola adressée à Octave Mirbeau, datée de sa main du 19 août 1898. Quatre pages à l'encre noire sur un bifeuillet.
Trace de pli horizontal, inhérente à l'envoi.
Publiée dans ses Œuvres complètes, t. XLIX, éd. F. Bernouard, 1927, p. 808.
Superbe missive d'amitié et d'abnégation d'Emile Zola en exil, après avoir été condamné à la peine maximale pour avoir écrit "J'accuse !"
Après son historique cri du cœur dans l'Aurore, Zola est condamné une première fois par le jury de la Seine le 23 février 1898 à un an de prison et trois mille francs d'amende. Le jugement est annulé en cassation, et l'affaire est renvoyée devant les assises de Versailles, qui ne retiennent que trois lignes sur les huit cent que comptent "J'accuse !" comme chef d'accusation. Pour ne pas accepter un tel étouffement des débats, la défense de Zola décida de faire défaut, et la condamnation fut confirmée. Après sa sortie mouvementée du Palais de Justice, Clémenceau et son avocat Labori lui conseillèrent de quitter le pays avant que le jugement ne pût devenir exécutoire. Il partit le soir même par le dernier train, avec pour seul bagage une chemise roulée à la hâte dans du papier journal.
Un mois après son départ, l'écrivain rédige cette superbe réponse à une lettre de son fidèle soutien, Octave Mirbeau, qui lui écrit quelques jours auparavant : « Nous ne pensons qu'à vous ; il n'est pas une minute de notre existence que vous ne la remplissiez tout entière » (14 août 1898). Installé à Weybridge dans la banlieue londonienne, il reçoit avec colère les "échos de Paris" et enrage de voir Esterhazy encore blanchi, cette fois par la justice civile.
« Mon cher ami,
Merci de votre bonne lettre [...] Dans la lâcheté universelle, vous ne sauriez croire combien je suis ému de sentir quelques fidèles autour de moi.
Mon existence, ici, est devenue possible; depuis que j'ai pu me remettre au travail. Le travail m'a toujours réconforté, sauvé. Mais mes pauvres mains n'en restent pas moins tremblantes d'un frisson qui ne peut finir. Vous ne sauriez croire la révolte où me jettent les échos de France qui m'arrivent. Le soir, quand le jour tombe, je crois que c'est la fin du monde.
Vous pensez que je dois rentrer et me constituer prisonnier, sans retourner à Versailles. Cela serait trop beau, d'avoir ainsi la paix de la prison, et je ne crois pas que cela soit possible. Je ne suis pas parti pour rentrer ainsi, notre attitude ne serait ni logique, ni belle. Je crois plutôt que c'est pour moi l'exil indéfini, à moins de courir l'abominable risque d'un nouveau procès. D'ailleurs nous ne pourrons prendre un parti qu'en octobre. Et d'ici là, qui sait ? bien que je ne compte plus que sur un miracle, auquel je ne crois guère.
Soyons donc braves, mon ami, et que notre oeuvre se fasse ! Si je puis continuer à travailler, tout n'ira encore pas trop mal.
[...]
Je vous embrasse vous-même, mon bon ami, l'ami fidèle et rare des jours mauvais »
Poignante confession manuscrite de l'écrivain justicier contraint à l'exil. La mort viendra le frapper en pleine gloire, sans qu'il puisse connaître le dénouement de l'Affaire à laquelle il a consacré de longues années de lutte.
Lettre autographe daté et signée de Jean Hélion adressée à Raymond Queneau, 41 lignes (quatre pages sur deux feuillets) rédigées à l'encre noire.
Jean Hélion ne peurt répondre favorablement à une invitation lancée par son ami Raymond Queneau en partie en raison de son esprit casanier : "J'ai pris l'habitude de rester chez nous, le samedi après-midi : à l'atelier jusqu'à 5 heures et là-haut jusqu'à l'heure du dîner pour y recevoit toutes sortes de jeunes gens que je n'ai pas le temps de voir un par un... Mais j'aimerais davantage vous montrer à vous seul, un peu tranquille et à n'importe quelle heure. Ne passez-vous jamais de ce côté ?"
Il s'inquiète du cheminement politique d'un de leurs amis en commun, le militant pacifiste Garry Davis qui créa en 1948 le mouvement des Citoyens du Monde et en 1954 l'organisation World Service Authority : "Je m'occupe encore de ce bon Garry Davis, qui s'engage maintenant dans la non-violence, mais d'une façon qui pourrait être violente... Breton a tapé dessus comme sur des cymbales. Mais moi, par amitié, autant que pour une confiance dans sa force instinctive, je l'aiderai tant que possible... Il veut encore consulter ses amis, et il en a grand besoin. Camus, Mounier, Altman, l'abbé Pierre et quelques autres lui sont demeurés dévoués."
Edition originale, un des 70 exemplaires numérotés sur pur fil, le nôtre un des 15 hors commerce lettrés sous couverture ingres, tirage de tête après 2 réimposés sur vergé pur fil hors commerce réservés à Jacques Hébertot et 13 hollande.
Petites déchirures marginales sans gravité sur les plats.
Agréable et rare exemplaire de cette réponse d'Albert Camus aux "Les mains sales" de Jean-Paul Sartre.
Edition originale, un des 12 exemplaires numérotés sur hollande, seuls grands papiers.
Reliure en plein chagrin rouge, dos à trois nerfs sertis de frises dorées orné d'un cartouche doré enrichi de motifs typographiques noirs, gardes et contreplats de papier peigné, ex-libris encollé sur un contreplat, couvertures et dos conservés, tête dorée sur témoins.
Quelques rousseurs sur certains témoins.
Envoi autographe signé de Georges Clemenceau à monsieur Henry Leyret, chroniqueur politique et judiciaire ainsi que rédacteur à l'Aurore.
Lettre autographe datée et signée de Charles Vildrac à Henri Barbusse ; une page à son chiffre estampé à froid en angle supérieur gauche et rédigée à l'encre noire sur un feuillet, 18 lignes.
Pliures inhérentes à l'envoi postal, une petite déchirure en pied de la lettre sans aucune atteinte au texte.
Charles Vildrac félicite Henri Barbusse pour son dévouement et son dynamisme militants : "J'ai pris connaissance du Manifeste appel pour une ligue internationale des écrivains et j'y adhère sans réserves en applaudissant à votre généreuse initiative." tout en fustigeant le mutisme ou l'indifférence de certains confrères devant la dangereuse montée des périls fascistes et nazis : "Ne pensez-vous pas que l'on pourrait solliciter l'adhésion d'une quantité d'écrivains qui se sont abstenus de toute réaction publique devant les évènements... à leur signifier notre opposition à leur attitude ?"
Edition originale, un des 55 exemplaires numérotés sur pur fil, seuls grands papiers.
Gardes et pages de faux-titre légèrement et partiellement ombrées.
Notre exemplaire est présenté dans un coffret gris historié, dos carré comportant le titre imprimé en rouge, le nom de l'auteur et les sous-titres imprimés en noir, premier plat percé d'une fenêtre laissant apparaître une photographie en noir et blanc sous plexiglass de Simone de Beauvoir dans sa jeunesse, titre imprimé en rouge, nom de l'auteur, tomaison et sous-titre du premier volume imprimés en noir, deuxième plat percé d'une fenêtre laissant apparaître une photographie en couleurs sous plexiglass de l'auteur à l'âge mûr, titre imprimé en rouge, nom de l'auteur, tomaison et sous-titre du deuxième volume imprimés en noir, intérieur du coffret doublé de papier bordeaux, superbe travail signé de l'artiste Julie Nadot.
Précieux exemplaire de ce texte fondateur du féminisme moderne.
« Nous l'appelions Papapa. La légende veut - il nous entourait de légendes ! - qu'un matin d'autrefois, à Hauteville-House, tandis qu'il travaillait debout dans cette cage de verre, perchée au haut de la maison, petit Georges entrât et dit : - Bonjour Papapa ! [...] A entendre le fils de son fils Charles, qui venait de mourir, prononcer ce mot inconnu, le grand-père eux une immense joie, car il connaissait le secret langage des enfants : le bégaiement de Georges faisait de lui deux fois un père, beaucoup plus qu'un grand-père. [...] - Maintenant, je m'appelle Papapa, dit-il, doucement. Et jusqu'à sa mort, nous lui donnâmes, ma sœur et moi, ce nom doublement tendre et que toujours il chérit. » (Georges-Victor Hugo, Mon grand-père)
Edition originale, un des 70 exemplaires numérotés sur pur fil, tirage de tête après 2 réimposés sur vergé pur fil hors commerce réservés à Jacques Hébertot et 13 hollande.
Bel et rare exemplaire de cette réponse d'Albert Camus aux "Les mains sales" de Jean-Paul Sartre.
"Si quelque part au monde le coeur de la liberté continue à battre, s'il est un lieu d'où ses coups nous parviennent mieux frappés que de partout ailleurs, nous savons tous que ce lieu est l'Espagne."
"N'oublions pas que le monstre qui pour un temps nous tient encore à sa merci s'est fait les griffes en Espagne. C'est là qu'il a commencé à faire suinter ses poisons : le mensonge, la division, la démoralisation, la disparition, qui pour la première fois il a fait luire ses buissons de fusils au petit matin, à la tombée du soir ses chambres de torture. Les Hitler, les Mussolini, les Staline, ont eu là leur laboratoire de vivisection, leur école de travaux pratiques. Les fours crématoires, les mines de sel, les escaliers glissants de la N.K.V.D., l'extension à perte de vue du monde concentrationnaire ont été homologués à partir de là. C'est d'Espagne que part l'égouttement de sang indélébile témoignant d'une blessure qui peut être mortelle pour le monde. C'est en Espagne que pour la première fois aux yeux de tous, le droit de vivre libre a été frappé."
Edition originale, un des 350 exemplaires numérotés sur rives, le nôtre spécialement imprimé pour le général Koenig.
Reliure à la bradel en plein cartonnage blanc façon vélin, dos à quatre orné de caissons soulignés en rouge, encadrement d'un filet rouge sur les plats, premier plat de couverture conservé, tête rouge.
Précieux envoi autographe Marcel Bleustein, qui prit le pseudonyme de Blanchet pendant la Résistance, au général Koenig grand vainqueur de la bataille de Bir-Hakeim : "Pour monsieur le général Koenig, en témoignage de ma grande admiration et de mon respectueux attachement. Son ancien officier de presse Marcel Bleustein-Blanchet le 24 Nov. 1948".
Émouvant hommage d'un Résistant à l'un des tous premiers vainqueurs militaires des forces de l'Axe.
Affiche originale lithographiée en couleurs représentant Jean Jaurès sous les traits d'un éléphant assis sur un fauteuil et tenant une bouteille d'« eau du Jourdain ». Pliures transversales et infimes déchirures marginales sans manque.
Jusqu'alors portraituré en chien - les caricaturistes raillant son agressivité - Jean Jaurès est ici pour la première fois représenté en éléphant. Il s'agit ici de souligner sa ventripotence et sa silhouette pachydermique, mais on pourra cependant souligner la grande dignité de ce personnage massif au regard haut.
L'eau du Jourdain se trouvant dans l'une de ses pattes fait allusion à la rumeur selon laquelle il aurait fait baptiser son fils dans le fleuve sacré, agissant ainsi contrairement à sa politique anticléricale. Malgré la volonté du caricaturiste de ridiculiser Jean Jaurès, le choix de l'éléphant, symbole de force, de prospérité et de sagesse, s'avère finalement positif.
Pliures transversales et infimes déchirures marginales sans manque.
Diffusés entre octobre 1899 et décembre 1900 dans une France embrasée par l'Affaire Dreyfus, ces immenses portraits à charge en couleurs sont l'œuvre de Victor Lenepveu qui annonça la parution de 150 puis 200 dessins et n'en réalisa finalement qu'une cinquantaine. En dépit de la loi sur la liberté de la presse de 1881 permettant la diffusion d'une imagerie politiquement subversive, la parution de ce panthéon cauchemardesque fut interrompue sur ordre du Ministère de l'Intérieur.
La fragilité du papier et l'imposant format de ces très violentes affiches, ainsi que leur saisie presque immédiate par la police, contribuèrent à la disparition de ces caricatures qui marquèrent cependant fortement l'opinion publique.
Ces horreurs bénéficièrent d'une large promotion de la part des journaux antisémites qui annoncèrent un tirage fantasmé de 300.000 exemplaires, insinuant ainsi le succès des idées antisémites dans la population.
Le 1er octobre 1899, L'Intransigeant annonce la parution du Musée des horreurs dans ses colonnes : « Un dessinateur de beaucoup d'esprit, au coup de crayon d'un comique intense, M. V. Lenepveu, a eu l'heureuse idée d'inaugurer une série de portraits des vendus les plus célèbres de la tourbe dreyfusarde. Le titre de cette série « Musée des Horreurs » est suffisamment suggestif et indique bien ce qu'il promet. [...] C'est la maison Hayard qui mettra en vente, à partir d'aujourd'hui, le numéro 1 de cette désopilante série. » D'abord camelot puis libraire-éditeur, Napoléon Hayard (dit Léon Hayard) se spécialisa en effet dans la commercialisation d'éphémères et de placards anti-dreyfusards et antisémites.
Il ne subsiste cependant aujourd'hui que de très rares exemplaires en bel état de ces caricatures pamphlétaires qui participèrent à la fracture sociale et politique de la France. Publiés en plein essor de la presse écrite - en même temps que le célèbre « J'accuse...! » d'Émile Zola - ces documents de propagande eurent notamment un impact significatif sur les jeunes générations et préfigurent la violence idéologique du XXè siècle.
Edition originale, un des 17 exemplaires numérotés sur alfa mousse, seuls grands papiers.
Bel et rare exemplaire.
Henri Alleg décrit ici ses trois années passées en détention préventive à Barberousse, la prison civile d'Alger, parmi ses compagnons de lutte.
Collection complète des vingt premières années du journal Libération, fondé en 1973 par Jean-Paul Sartre, Serge July, Philippe Gavi, Bernard Lallement et Jean-Claude Vernier.
6 200 numéros à l'état de neuf (jamais ouverts).
Cette collection unique rassemble 6200 numéros du journal Libération en parfait état (jamais ouverts) et est absolument complète – y compris tous les « numéros zéros », les numéros publicitaires, les dossiers spéciaux, les suppléments thématiques (dont la totalité des célèbres « Sandwich ») et l'album commémoratif des vingt ans –, du lundi 5 février 1973 au lundi 3 janvier 1994.
La collection est vendue avec son meuble sur-mesure (2,60 m de hauteur, 4,20 m de longueur et 50 cm de profondeur). Il se compose de 35 casiers superposables de 84 x 36,5 x 50 cm, dans chacun desquels coulissent deux tiroirs. Chaque tiroir contient une centaine de numéros du journal.
Provenance : collection Frédéric Fredj.