Couverture illustrée par Jeff de Wulf.
Bel exemplaire.
Marguerite de Navarre, Louise Labé, Mesdames de Sévigné, Lafayette et de Stael, Sand, Colette, Nemirovsky, Beauvoir, Duras, Yourcenar, Sarraute... Les femmes ont marqué l'Histoire de la littérature qui ne leur a pas toujours rendu justice...
Edition originale, rare, parue dans les Oeuvres complètes de George Sand par Bonnaire. Le faux-titre indique tome XXIV.
Reliure en demi maroquin noir à grains longs moderne à petitts coins signée René Aussourd en haut de la page de garde. Dos à nerfs janséniste. TItre, auteur et date dorés. Couvertures conservées. Coin haut droit de la première de couverture manquant (0,5cm). Légers frottements sur les plats. Très bel exemplaire au papier parfaitement frais non rogné.
Ex libris Paola Sanjust.
Roman dialogué mettant en scène une jeune noble italienne sous la Renaissance, élevé comme un homme pour des raisons de succession. Gabriel va être confrontée à l'hypocrisie de la société et entre en révolte contre la différence abyssale entre les droits accordés aux hommes et l'oppression réservée aux femmes. L'auteur analyse avec ironie les différences d'éducation entre les filles et les garçons. Balzac, enthousiasmé à la lecture de l'oeuvre, n'hésita pas à la comparer à une pièce de Shakespeare.
Édition originale de l'adaptation théâtrale.
Reliure en demi chagrin rouge, dos à quatre nerfs sertis de pointillés dorés orné de doubles caissons dorés, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, reliure de l'époque.
Exceptionnel envoi autographe signé de George Sand : « à monsieur Huart en lui demandant pardon de tout le mal que je lui donne. » Louis Adrien Huart n'est autre que le directeur du Théâtre de l'Odéon, où le Marquis de Villemer connut son immense succès.
Provenance : bibliothèque de Grandsire avec son ex-libris.
Édition originale, très rare et recherchée, de l’une des plus importantes œuvres autobiographiques de l’histoire de la littérature française, chef-d’œuvre de George Sand.
Reliures en demi veau fauve, dos à quatre nerfs sertis de guirlandes dorées ornés de filets dorés et noirs, frises dorées en têtes et en queues des dos, plats de papier marbré, couvertures et dos conservés pour chacun des volumes, élégantes reliures pastiches. Une habile restauration de papier à la page 209 du premier volume, une petite déchirure marginale sans manque à la page 241 du cinquième tome, un cahier roussi en marge dans le douzième volume, premier plat de couverture restauré dans le tome 16 ainsi que quelques taches marginales en fin de ce même volume.
Précieux envoi autographe signé de George Sand sur la page de faux-titre du premier volume, à son plus grand ami [François] Rollinat, intime de Nohant et père du poète Maurice Rollinat, prénommé comme le fils de George.
Agréable et rarissime exemplaire, de surcroît enrichi d’un envoi autographe signé de George Sand, quasi exempt de toute rousseur et établi dans une reliure uniforme pastiche romantique. Quelques taches marginales sans atteinte au texte.
Edition originale, rare. Ainsi que le rappelle l'avertissement, cette nouvelle de Madame de Genlis avaient primitivement paru dans la Bibliothèque des romans, tome V.
Reliure en pleine basane brune granitée d'époque. Dos lisse de 4 points et de filets. Pièce de titre de veau noir. Un accroc avec petit manque sur le plat supérieur. Un coin émoussé. Bel exemplaire, frais. In fine : Ouvrage de Madame de Genlis qui se vendent chez le même libraire.
Le chef-d'oeuvre oublié de la Comtesse de Genlis, nouvelle à l'écriture classique qui répond si bien au précepte d'écriture qu'elle a fixé : « clarté, naturel, pureté, élégance sont les marques indispensables d'un bon style », et à sa conception de la nouvelle : « dans ce dernier ouvrage tout doit marcher au but avec rapidité, ou tout doit s'y rapporter. ». Mademoiselle de Clermont raconte l'authentique passion de la jeune Marie-Anne de Bourbon-Condé, princesse de sang, pour un duc que son rang social lui interdit d'épouser. Dans cette histoire véridique rapportée à l'auteur, nulle facilité telle que le coup de foudre, l'épanchement du langage amoureux. La nouvelle est courte, efficace, dépouillée de tout artifice. "Mme de Genlis la narratrice construit des structures narratives où, par un jeu subtil entre le temps du raconter et le temps du raconté, se succèdent narration au passé et commentaire au présent ; récit cadre et récit enchâssé. Amel ben Amor, Thèse de doctorat en Langues et littératures francaises." Littérature du XVIIIème Siècle
Édition originale française, rare, traduite par Jean-Baptiste Robinet, après la première anglaise parue en 1769. Quatre jolies pages de titre gravées et séparées. Catalogue Changuion in fine de la troisième partie. L'édition partagée à Paris avec Le Jay a paru quelques mois plus tard et ne possède pas de titres gravées.
Reliure en pleine basane brune marbrée d'époque. Dos à nerfs orné. Pièce de titre en maroquin beige, pièce de tomaison en maroquin tabac. Triple filet d'encadrement sur les plats. Manque au mors inférieur en queue du tome I. 3 coins émoussés. Bel exemplaire, frais dans l'ensemble.
Roman épistolaire se déroulant au Canada. « Les rites romantiques du Canada et les mœurs de ses habitants sont décrits dans ce roman avec une grande vérité », Revue des Romans (1839). Frances Brooke (1724-1789), femme de lettres anglaise, vivait au Canada où elle s'était mariée avec un ministre anglican. Un lieutenant part au Canada français dans le but d'installer un établissement, et réside à Québec, Montréal (dont il fait d'amples descriptions). Le lieutenant accomplit certains voyages au Canada, à New-York, et nous fait part de ses réflexions politiques, sur la nécessité d'unir les Français et les Anglais, sur les mœurs des Hurons, etc. Roman très intéressant sur le Canada vers 1765 et les différentes colonies (cession définitive du Canada français à l'Angleterre en 1763).