Traité des machines à vapeur et de leur application à la navigation, aux mines, aux manufactures etc. [ATLAS SEUL]

Atlas seul de cette édition originale de la traduction française, parue un an après l'anglaise, illustrée de 24 planches. Traduction par François-Noël Mellet avec des notes et additions de ce dernier.
Reliure de l'époque en demi-basane kaki, dos lisse orné de fleurons et filets dorés, pièces de titres de maroquin rouge.
Coiffe de tête manquante et queue frottée, mors fendus avec travail de ver sur le dos en queue, quatre coins légèrement émoussés. Rousseurs principalement sur les feuillets de texte, très pâle mouillure en marge supérieure de l'ensemble du volume, sans atteinte au texte ni aux gravures.
Ouvrage majeur de Thomas Tredgold (1788-1829), ingénieur anglais. Autodidacte, il s'intéresse au génie civil et à ses applications puis, poussé par les besoins toujours plus importants de l'industrie britannique, rédige des textes réflexifs sur les récentes découvertes techniques. Ainsi, il fait paraître en 1825 un Traité pratique sur les chemins de fer et les transports suivi d'un pamphlet adressé à William Huskinsson, président de la Chambre du commerce, intitulé Remarques sur la navigation à vapeur et sur sa protection, sa régulation et son encouragement et préconisant des mesures de précaution vis-à-vis de cette technologie. Le Traité des machines à vapeur est l'un de ses derniers travaux, paru deux ans avant sa mort et propose, à travers de nombreuses planches techniques très détaillées, une histoire mais aussi un exposé des applications pratiques des machines connues à son époque.