Dos de la chemise et plats de l'étui marginalement et légèrement décolorés.
Agréable exemplaire bien complet de sa chemise et de son étui recouverts de feutrine rouge..
Edition traduite en français par Adolphe Van Bever et illustrée de 40 bois gravés originaux de Louis Jou, un des exemplaires numérotés sur vélin de Rives.
Reliure en demi maroquin noir, dos à deux gros nerfs sertis de liserés dorés, plats de papier façon bois blanc, petites piqûres sur les plats, gardes et contreplats de papier marbré, tête dorée, couvertures conservées, élégante reliure de l'époque signée Creuzevault.
Agréable exemplaire établi dans une jolie reliure Art Déco de Creuzevault.
Edition traduite des textes sémitiques par Joseph-Charles Mardrus et imprimée à 195 exemplaires numérotés sur Arches, le nôtre un des 20 hors commerce comportant une double suite en noir et en couleurs des illustrations.
Reliure à la bradel en demi maroquin vert olive, dos lisse orné d'un jeu de carrés dorés de différents formats avec, pour l'un d'entre eux, une pièce de maroquin mosaïqué rosé en son centre, encadrement d'un filet doré sur les plats de papier façon peau de serpent, gardes et contreplats de papier vert olive, couvertures et dos conservés, tête dorée, élégante reliure signée Thomas Boichot.
Ouvrage illustré de 31 gravures originales sur bois en couleurs par François-Louis Schmied, dont le frontispice, 6 à pleine page, 15 compositions dans le texte et 9 lettrines.
Signature manuscrite de François-Louis Schmied en dessous de la justification du tirage.
Un album comtenant 14 gouaches sur soie, dont 12 peintures érotiques. La première des peintures sur chaque côté dépliant représente un oiseau et de l'autre côté des feuilles d'érable masquant ainsi sur chacune des premières pages l'aspect érotique du recueil. Shunga est le terme générique japonais qui désigne l'art érotique, il signifie littéralement Image du printemps, le printemps étant un euphémisme et une figure de style exprimant la sexualité. Le terme Shunga ayant été réservé longtemps aux estampes, les recueils ou albums ont souvent été désignés par l'appellation Livres de l'oreiller, ou notes pour l'oreiller, etc. (Utamaro : Le chant de l'oreiller, 1788).
Album japonais en accordéon revêtu de soie damassé à fleurs et oiseaux d'un doré pâle. Bande de soie sur le premier plat servant d'étiquette mais muette. Chaque peinture 12,8x16cm est contrecollé sur carton. Les dépliants en carton sont recouverts d'un papier crème moucheté de doré. Très bel état, les bordures frottées, avec de petits manques de tissus.
Les peintures respectent les canons de la représentation érotique japonaise : sexes surdimensionnés, pilosité, femmes à la peau blanche et hommes de couleur chair. Aucun élément de décor ne vient distraire l'oeil de l'acte sexuel (une seule peinture contient un miroir), les corps étant la plupart du temps vêtus de riches kimonos. Ces recueils étaient encore à l'époque moderne offerts aux jeunes mariés, particulièrement aux femmes. L'ensemble est d'une facture fine, les 2 peintures d'introduction, l'oiseau et les feuilles d'érable sont particulièrement réussies.
Ce type de représentation était interdit au Japon et ne contient donc pas de signature, il est cependant évident qu'il existait des peintres dont c'était le métier et la spécialité et qu'on allait voir pour des commandes privées ; il n'est pas non plus interdit de penser que le peintre en réalisait de son propre chef plusieurs et qu'il les proposait à la vente, comme l'on fit des recueils de photographies colorisées à la fin du XIXe siècle.
Précieux et rare ensemble en superbe condition.