Tomes IX, X et XI de l'édition collective de 1617, à l'adresse de Barthélémy Macé, mais au priviège de Nicolas Buon. Rare. Tous les tomes des éditions collectives de Ronsard se trouvent isolés, on ne les trouve que très exceptionnellement réunis, ce que cautionne Brunet, arguant que les différents tomes étaient édités séparément (ainsi que le précise le privilège) et pas toujours au même nombre, et que de plus, aucune ne porte le titre d'Oeuvres, et quelque fois pas de tomaison non plus (ainsi du tome 11 de notre édition).
Chaque tome possède sa propre pagination et sa page de titre ; celle du second tome n'a pas d'adresse et ressemble davantage à un faux-titre (le volume de la Bibliothèque nationale de France possède cette même particularité). Un portrait de Ronsard au premier tome. Impression en italiques.
Plein Veau d'époque, reliure type fin XVIe. Dos à nerfs orné de 4 petits fleurons et de filets. Double filet d'encadrement sur les plats. Bon exemplaire.
On trouvera la réédition de nombre de pièces retranchées des éditions précédentes, publiées pour la première fois en 1609 dans l'édition in folio et dans l'édition séparée. Le dernier tome contient l'épître au lecteur et l'Abrégé de l'art poétique. Le premier volume la vie de Ronsard par Claude Binet. « Dans cette édition, le recueil des pièces retranchées est augmenté de 18 sonnets, 2 chansons, 1 préface, 1 avertissement, 1 ode, 8 poemes etc. Parmi les pièces nouvelles, il faut noter celles qui concernent Du Bartas dont Ronsard ne goûtait pas beaucoup le style » (Ronsard, la trompette et la lyre, 1985)