Le Nouveau diable boiteux, tableau philosophique et moral de Paris. Mémoires mis en lumière et enrichis de Notes par le Docteur Dicaculus, de Louvain

Edition originale, oeuvre de Chaussard selon Barbier (Dict. ouvrages anonymes)

Reliure en demi deau brun postérieur type Restauration (ca 1825). Dos à quatre nerfs orné de deux fers à froid et d'une succession de filets et de roulettes. pièces de titre et de tomaison en basane noire ; tranches marbrées. Coins très légèrement émoussés, coupes un peu éraflées. Pièce de titre et de tomaison frottées.
L'auteur a cherché réellement dans cette oeuvre a donné une suite au Diable boîteux de Lesage, en l'adaptant à la société de son temps et en imaginant une fiction qui poursuit l'oeuvre de Lesage ; par ailleurs l'ouvrage de Lesage était déjà un livre satirique et moral bien davantage qu'un roman, ce qu'à parfaitement compris Chaussard ; celui-ci a d'ailleurs découpé complaisamment en chapitres sa critique, ou ses visites aux différents rayons de la société : les journalistes, les maisons de plaisirs, le museum, les opinions, la tolérance, les théâtres, la mode... L'ensemble est entrecoupé d'anecdotes allégoriques et de petites nouvelles morales. On retrouvera la noirceur de Lesage, puisqu'ici également, rien ne semble honnête et sain chez l'homme, mais hypocrite et vil.