Poésie

Edition originale de la traduction française établie par F.E. Callot et imprimée à 450 exemplaires numérotés.
Plats salis.
Le premier poème étant attribué à l'imprimeur vénitien Alde Manuce et le second au poète gaulois Arborius.
Envoi autographe signé de F. E. Callot à Mounet-Sully : "... hommage de l'un de ses plus sincères admirateurs..."

 

Edition originale collective pour laquelle il n'a pas été tiré de grand papier.
Agréable exemplaire en dépit des plats très légèrement et marginalement jaunis sans gravité.
Rare envoi autographe daté de 1990 et signé de Jacques Rabemananjara à Jacques-Henri Guillaumet : "... avec des souvenirs communs qui nous restent chers pour avoir illuminé notre jeunesse..."


 

Edition originale pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers.
Dos insolé, plats légèrement salis.
 

Première édition de luxe de ce chef-d'œuvre de la littérature de la Résistance, un des 100 exemplaires numérotés sur papier couché, seuls grands papiers.
Une petite pliure en pied du premier plat atteignant aussi les feuillets suivants, infimes piqûres en marge droite du premier plat.
D'abord paru, sans doute simultanément, en zone nord sous forme de tract par « Les éditions de Minuit » et en zone sud, en brochure artisanale (la couverture était du papier peint) inaugurant la célèbre « Bibliothèque française », ce long poème paraitra ensuite une première fois en volume en octobre 1943 avant qu'il ne soit décidé de réaliser enfin un tirage de luxe (vendu 100 fr au lieu de 10 fr pour l'édition courante) « destiné à honorer les contributions financières des bibliophiles résistants ».

Le Musée Grévin, considéré dès sa parution comme « Les Châtiments de 1943 » (Les étoiles, déc. 1943, n° 14), restera avec Liberté de Paul éluard, « un des chefs-d'œuvre de la littérature clandestine ». Dans L'Intelligence en guerre parue dès 1945, Louis Parrot, écrira à son propos : « ce poème, traversé d'images éblouissantes, est en même temps qu'une condamnation sans appel des traîtres, une prière, un acte de fois envers leurs malheureuses victimes. Il peint en termes vengeurs, les misérables qui les livrèrent aux bourreaux et évoque le visage de tant de femmes françaises torturées. »
Ce poème capital est en effet une des toutes premières évocations publiques, et la première littéraire, du camp d'Auschwitz : « Aux confins de Pologne, existe une géhenne dont le nom siffle et souffle une affreuse chanson. Ausschwitz?! Ausschwitz?! Ausschwitz?! ô syllabes sanglantes?! Ici l'on vit, ici l'on meurt à petit feu. On appelle cela l'exécution lente. Une part de nos cœurs y périt peu à peu?».

Exceptionnel exemplaire imprimé sur beau papier, véritable acte de guerre dont on imagine la périlleuse opération pour se procurer du papier de luxe dans une France où les nazis contrôlait la production de papier à imprimer à travers le Comité d'organisation des industries, arts et commerces du livre (COIACL).


 

Edition originale, un des 5 exemplaires numérotés sur hollande, tirage de tête.
Une petite tache sans gravité en tête du dos.
Rare et agréable exemplaire à toutes marges

Edition originale imprimée à petit nombre.
Agréable et rare exemplaire.
 

Edition originale imprimée à 350 exemplaires numérotés.
Agréable et rare exemplaire.
 

Edition originale, un des 50 exemplaires numérotés sur hollande, seuls grands papiers.
Agréable et rare exemplaire.
Envoi autographe daté et signé d'Anne-Marie de Backer à Louis Faucon.
 

Lettre autographe datée et signée d'André Gide, 77 lignes à l'encre noire sur quatre pages, adressée à son ami Félix Bonnafé depuis l'hôtel Minerva de Sorrente répodant à un questionnaire concernant les poètes et auteurs italiens.
Traces de pliures inhérentes à l'envoi postal, enveloppe jointe.
André Gide s'excuse de répondre aussi tardivement au questionnaire de son ami : "Par suite d'un malentendu ou d'une négligence du portier de l'hôtel de Taormina, ce n'est qu'hier soir que m'a rejoint à Sorrente ta dernière lettre..."
Malgré sa grande fatigue, André Gide se plie aux questions de son correspondant. Il évoque tout d'abord Giovanni Papini : "J'ai eu avec Papini, de très cordiales relations, au moment de son Huomo Finito qui reste pour moi son meilleur livre... il s'est écarté de moi et, je crois, m'a véhémentement malmené, pour des raisons (?) confessionnelles." puis les poètes Giovanni Pascoli (1855-1912) et Giosuè Alessandro Giuseppe Carducci (1835-1907 et premier italien à recevoir le prix Nobel de littérature en 1906) : "Plein d'estime pour Pascoli. Même réponse pour Carducci... divers poèmes et discours fort beaux..."
Il semble mieux apprécier humainement et connaître Giuseppe Vannicola ( 1876 - 1915 ) : "Vannicola était un être exquis, une sorte de Pulcinello, sans grand talent mais sensible, affectueux... qui dans les derniers temps de sa vie sacrifiait beaucoup plus à Bacchus qu'aux Muses et à Appollon - au point de devenir à peu près infréquentable..."
André Gide aborde enfin les incontournables et immortels anciens : "Je considère Manzoni comme un grand écrivain et un grand homme... J'ai longuement étudié le Dante, Boccace et Leopardi." comme les auteurs plus modernes dont Carlo Levi qu'il a découvert avec son chef-d'oeuvre "Le Christ s'est arrêté à Éboli" : "Je ne connais personnellement aucun de leurs auteurs récents mais suis plein de considération pour le livre de Carlo Levi, en revanche plein de réserve pour la Pelle de Malaparte."
En dernier lieu, il lui fait part de sa santé fragile : "Ma main se fatigue. Vite avant de lâcher le stylo, je t'nevoie maints voeux pour la bonne réussite d etes projets."


 

Nouvelle édition, un des 2200 exemplaires numérotés sur vélin labeur, seuls grands papiers après 16 pur fil.
Cartonnage d'après la maquette originale de Mario Prassinos.
Légères traces d'insolation sans gravité en tête et en pied du dos.
Agréable exemplaire.
 

Edition originale imprimée à 300 exemplaires numérotés sur hollande.
Bel exemplaire en dépit des gardes et de la page de faux-titre légèrement et partiellement ombrées.
Sur la page de faux-titre, Jean Schlumberger a écrit ces quelques mots, en guise de présent, à son ami Joseph Breitbach : "Mais reconnaîtras-tu, dans ces vers de l'étudiant en théologie, celui qui parvint tout de même à sortir de ses catacombes? JS"
 

Edition originale imprimée à 400 exemplaires numérotés.
Plats légèrement salis, agréable état intérieur.
Nous joignons une carte postale photographique représentant Jean-Joseph Rabearivelo.
Envoi autographe daté et signé d'Armand Guibert à Frédéric Lefèvre : "Au très silencieux Frédéric Lefèvre, ce témoignage sur un poète de l'Empire..."

Edition originale pour laquelle il n'a pas été tiré de grands  papiers
Bel exemplaire.
Envoi autographe daté et signé de François Cheng à madame Madec.


 

Edition originale pour laquelle il n'a pas été tiré de grands  papiers
Bel exemplaire.
Envoi autographe daté et signé de François Cheng à Paul Hartmann enrichi de sinogrammes.


 

Edition originale de la traduction française établie par Emmanuel Roblès et imprimée à 350 exemplaires numérotés.
Agréable et rare exemplaire.

Edition originale, un des 28 exemplaires numérotés sur japon, tirage de tête.
Bel exemplaire agréablement établi.
Reliure en demi maroquin rouge à coins, dos lisse orné de quadruples filets dorés verticaux en tête et en queue, encadrement de filets dorés sur les plats de papier à effet moiré, gardes et contreplats de papier marbré, couvertures et dos conservés, tête dorée, reliure de l'époque signée Franz.
Couverture illustrée par Christian Bérard.

Deuxième édition illustrée de 7 eaux-fortes hors-texte, de 7 vignettes en eau-forte dans le texte ainsi que de 10 en-têtes et culs-de-lampe gravés sur bois d'Henry Somm, un des 300 exemplaires numérotés sur vergé.
Reliure en demi chagrin noir, dos légèrement éclairci à cinq nerfs, date dorée en queue, plats de papier marbré, un mors frotté, gardes et contreplats de papier peigné, couvertures doublées conservées (second plat comportant un manque marginal en angle supérieur droit), coins légèrement émoussés, tête dorée, reliure écossaise de Kear & Richardon, relieurs à Glasgow.
Agréable exemplaire.
Provenance : de la bibliothèque Gérard Gully avec son amusant ex-libris représentant Don Quichotte désemparé avec cette phrase en dessous : samen aqua touça.

Edition ornée de 10 illustrations originales cubistes d'Albert Gleizes, un des 800 exemplaires numérotés sur vergé d'Arches.
Reliure à la bradel en demi cartonnage façon vélin, dos lisse orné de filets verticaux ondulés noirs ainsi que de filets horizontaux rouges, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, couvertures et dos conservés, reliure de l'époque.
Gardes intégralement ombrées, sinon agréable exemplaire.

Edition, un des 100 exemplaires numérotés sur hollande, seul tirage avec 100 japon.
Reliure en demi basane bleu marine, dos assombri à cinq nerfs soulignés de filets noirs, plats de papier à la cuve, gardes et contreplats de papier marbré, tête dorée, reliure de l'époque.
Ouvrage illustré de 80 dessins et 8 hors-texte d' Auguste Roubille.
Signatures manuscrites de Louis Feuillâtre, des éditeurs François Bernouard et Gaston Chéreau et de l'illustrateur Auguste Roubille enrichi d'un petit autoportrait de son visage en dessous de la justification du tirage.
Il a été relié en tête de l'ouvrage, un éloge funèbre de Louis Feuillâtre, tombé au champ d'honneur le 21 septembre 1914 au combat de Lironville lors de la première victoire des troupes françaises de la terrible bataille de la Marne.

Edition originale, un des 400 exemplaires du service de presse.
Un manque en pied du dos, plats légèrement et marginalement insolés, reprères de lecture à l'encre noire, probablement réalisés par le dédicataire en marges de certains psaumes.
Envoi autographe signé de Patrice de La Tour du Pin : "A Jean Ballart en toute poësie."

Edition en grande partie originale.
Reliure en demi maroquin bleu à coins, dos à cinq nerfs, date et lieu dorés en milieu du dos, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier peigné, tête dorée, ex-libris encollé sur un contreplat, reliure signée Lemardeley.
Bel exemplaire parfaitement établi.


 

Edition complète
Reliure en demi basane caramel, dos lisse orné d'un motif floral doré et comportant de petites traces de frottements sans gravité, frise dorée en queue, pièce de titre de chagrin marine, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, premier plat de couverture conservé, modeste reliurede l'époque.
Petits manques marginaux sur la première garde.
Envoi autographe signé d'Edouard Dujardin.

Edition en partie originale car entièrement refondue et imprimée à 500 exemplaires numérotés sur vergé.
Ouvrage illustré, en frontispice, d'une eau-forte de Félicien Rops.
Reliure en demi chagrin maroquiné rouge à coins, dos à cinq nerfs sertis de pointillés dorés et de filets noirs et orné de fleurons dorés, date dorée en queue, plats de papier caillouté, gardes et contreplats de papier peigné, couvertures conservées, tête dorée sur témoins, ex-libris encollé sur un contreplat, reliure signée Mativet.
Bel exemplaire joliment établi.

Edition originale, un des exemplaires du service de presse.
Dos insolé comportant deux petits manques en tête et en pied, plats marginalement insolés.
Ce recueil de poèmes contient le célèbre "Strophes pour se souvenir", un poème hommage aux membres des F.T.P. - M.O.I. de Missak Manouchian fusillés au Mont Valérien le 21 Février 1944. Cet émouvant poème sera mis en musique et interprété en 1959 par Léo Ferré sous le titre "L'affiche rouge" désignant l'ignominieuse affiche rouge placardée par le régime de Vichy désignant les F.T.P.-M.O.I. comme de vulgaires et criminels terroristes étrangers.
Envoi autographe signé de Louis Aragon à Jean Ballard qui fut le directeur de la revue littéraire Les Cahiers du Sud.

Edition illustrée de 70 dessins de Joseph Hémard, un des 300 exemplaires numérotés sur vélin comportant les illustrations coloriées au pochoir.
Agréable exemplaire.

Edition originale sur papier courant.
Ouvrage illustré d'un frontispice de Félicien Rops.
 

Edition imprimée à 507 exemplaires numérotés, le nôtre un des 475 vergé.
Quelques petites rousseurs, sinon agréable exemplaire.
Ouvrage illustré de 5 dessins en noir de George Barbier.

Edition originale imprimée à 100 exemplaires numérotés de ce tiré à part du Mercure de France.
Bel et rare exemplaire.

Edition originale, sur papier courant, de la traduction française établie par A. de Barrau et Max Jacob.
Un infime manque en marge supérieure droite du premier plat, deux légers manques en pied du dos.
Bel exemplaire aux couvertures bleues non décolorées.
 

Lettre autographe signée de François Mauriac (14 lignes à l'encre bleue) adressée à l'éditeur Henri Lapina.
Trace de pliure inhérente à la mise sous pli, annotations à l'encre violette en marge supérieure droite de la lettre : "14/5 Mauriac".
François Mauriac n'a pas encore achevé son travail :  "...j'au une piste de nouvelles - mais il m'est impossible pour l'instant de vous donner le texte définitif..." et ne dispose pas de portrait photographique de lui en vue d'illustrer un frontispice : "... vous en trouverez une très belle (photo) chez Martini rue de Penthièvre..."
Afin de satisfaire plus rapidement l'éditeur Lapina qui lui réclame un texte, il lui soumet cette éventualité : "Si, au lieu d'une nouvelle, vous préférez une vie de Lacordaire, je pourrais sans aucun doute, vous la donner plus tôt."

Edition originale, poinçon de service de presse en tête du second plat.
Une pliure en marge gauche du premier plat.
Signature manuscrite datée de Saint-Georges de Bouhélier sur la page de garde.
 

Rare édition originale.
Une mouillure claire en tête du dos, plats tachés.
Précieux envoi autographe signé de René Dussaud: "A monsieur Maurice Barrès de l'Académie Française, respectueux hommage".

Edition originale, un des 55 exemplaires numérotés sur pur fil, seuls grands papiers.
Bel exemplaire.

Edition originale sur papier courant.
Petits manques en pied du dos insolé ainsi qu'en marges des plats.
Envoi autographe daté et signé d'Henri Barbusse à Jules Cornely.

Edition originale, un des 55 exemplaires numérotés sur pur fil, tirage de tête.
Dos légèrement jauni..

Edition originale collective, un des 105 exemplaires numérotés sur vélin pur fil, seuls grands papiers.
Deux ombres laissées par le signet de justification du tirage.
Bel exemplaire en dépit du dos très légèrement jauni sans gravité.

Edition originale, un des 55 exemplaires numérotés sur pur fil, seuls grands papiers.
Bel exemplaire en dépit du dos très légèrement jauni sans gravité.

Edition originale, un des 43 exemplaires numérotés sur pur fil, seuls grands papiers.
Bel exemplaire en dépit du dos très légèrement jauni sans gravité.

Edition originale, un des 350 exemplaires numérotés sur vergé, le nôtre non justifié, seul tirage avec 10 Chine.
Deux petits manques angulaires en tête et en pied du premier plat, bel état intérieur.

Edition originale, un des 85 exemplaires numérotés sur pur fil, seuls grands papiers après 15 hollande.
Préface de Julien Lanoë.
Bel exemplaire.

Edition originale, un des 43 exemplaires numérotés sur pur fil, seuls grands papiers.
Agréable exemplaire.

Un des premiers livres illustrés par la photographie, rare. 14 photographies à l'albumine contrecollées, sous serpentes, de vues et paysages d'écosse dont en frontispice la tombe en ruine gothique de Walter Scott. Chaque photographie au format carré de 9x9cm. Une édition avait paru en 1863 avec seulement 9 photographies chez Adam and Charles Black.
Reliure de l'éditeur. Cartonnage en percaline chagrinée bleu nuit richement décoré. Dos lisse frappé d'une plaque spéciale avec ornements monastiques et épée autour de laquelle s'entrelacent des vers du poème. Grande plaque ornementale sur les plats avec la dame du lac dans un médaillon central, une licorne et un cerf. Tranches dorées. Frottements en coiffes. Les 2 coins bas émoussés. Traces de décoloration au coin droit bas plat supérieur et inférieur. Quelques rares rousseurs sur un ensemble frais. Bon exemplaire dans son rare cartonnage.
La dame du lac réfère au mythe et légendes du roi Arthur et raconte l'histoire de l'Ecosse. Le poème fut édité pour la première fois en 1810 et eut une grande répercussion sur la littérature romantique. Les photographies sont l'oeuvre de 2 pionniers de la photographie : G. W. Wilson et Thomas Ogle, et sont d'une incroyable qualité.

Premier tirage des 31 bois originaux en noir de Joseph Sima, un des 210 exemplaires numérotés sur vergé de Montval, le nôtre non justifié.
Agréable exemplaire bien complet de ses fragiles couvertures en papier sulfurisé.

Edition originale publiée par Gustave Revilliod.
Reliure en plein maroquin vert bouteille, dos légèrement plus foncé orné de caissons à encadrement de quintuples filets à froid, date en queue, plats à encadrement de décuples filets à froid, contreplats doublés de maroquin vert d'eau encadrés d'un filet doré et d'un listel de maroquin vert bouteille, gardes de soie verte moirée, coupes ornées d'un filet doré, coiffes guillochées, plats de couverture conservés, tranches dorées sur témoins, étui doublé de feutrine et bordé de maroquin vert bouteille, reliure signée de A & R Maylander.
Envoi autographe de l'éditeur à monsieur [Alphonse] de Lamartine.
Superbe exemplaire, celui d'Alphonse de Lamartine.

Edition originale, un des rares exemplaires sur hollande dont il n'est fait nulle mention.
Petites déchirures en pied du dos, quelques petites rousseurs, exemplaire à toutes marges.
Envoi autographe signé de Robert de La Sizeranne au diplomate, homme politique et historien Gabriel Hanotaux sur la page de faux-titre ombrée.
 

Edition originale illustrée d'une couverture et de dessins de Théophile Alexandre Steinlen.
Dos fendillé en tête et en pied.
Envoi autographe daté et signé de Paul Chambot, enrichi de la signature d'Ambroise Girier, à A. Patay.




 

Edition originale imprimée sur papier vert.
Agréable exemplaire en dépit des plats très légèrement et marginalement décolorés comme habituellement.



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Edition en partie originale.
Comme habituellement, petites traces de frottements sur les mors et sur le dos.
Envoi autographe daté et signé de Jacques Prévert à son ami et voisin Baudy enrichi de trois dessins représentant, à chaque fois et dans des tailles différentes sur les pages de faux-titre, de titre et de justification du tirage, un jongleur s'exercant avec des boules de couleurs différentes. 
 

Edition originale de la traduction française établie par John E. Jackson, un des 44 exemplaires numérotés sur vélin d'Arches, le nôtre un des 33 exemplaires comportant une gravure originale de Miklos Bokor, tirage de tête après 11 autres vélin d'arches enrichi d'un dessin original.
Notre exemplaire comporte bien, en frontispice, la gravure originale justifiée et signée au crayon de papier par Miklos Bokor.
Très bel exemplaire.

Edition originale du premier texte publié de Michel Houellebecq.
Autres contributions de Malcolm de Chazal "Lettre à Pierre Demarne", Alain Jouffroy "L'incurable retard des mots", Philippe Soupault " Raymond Roussel", Olivier Larronde "Soigner ses roses"...

Edition originale pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers. 
Agréable exemplaire
Introduction de François Cheng, poèmes de Li Po, Tu Fu et Wang Wei, tous trois grands poètes de la période Tang.
Envoi autographe daté et signé de François Cheng à Gilbert Lascault, pataphysicien, critique d'art et spécialiste notamment de l'oeuvre de Jean Dubuffet, Pierre Alechinsky, Christian Boltanski.


 

Edition originale pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers, un des exemplaires du service de presse.
Petites rousseurs sur la dernière garde.
Préface de Louis Aragon.
Envoi autographe signé de Roger Garaudy au journaliste Gilbert Gilleminault.
 

Lettre autographe datée et signée de Paul Valéry, 21 lignes à l'encre noire,  adressée à Adrien Raisin Dadre, vice président au tribunal de la Seine, concernant les droits d'édition et du contrôle des tirages.
Trace de pliure inhérente à la mise sous pli, une déchirure en marge gauche de la lettre au niveau de la pliure, traces de trombone en marge inférieure de la lettre, enveloppe jointe.
Paul Valéry remercie son correspondant pour sa précieuse aide : "... c'est là une question vitale pour les écrivains...dans cette question, comme dans quelques autres, la loi ni la jurisprudence n'étaient équitables ni même sensées..."
Il est également soucieux des problèmes de tirage chez les éditeurs qui frisent l'illégalité : "La question du contrôle des tirages demeure toujours épineuse. J'avais proposé, il y a 10 ans, un timbrage d'état. Tout exemplaire non timbré serait réputé contrefait. Notez que les fraudes sont parfois le fait de l'imprimeur. Ce que j'ai vu arriver pour des ouvrages de luxe."

Lettre autographe signée de Jacques Perret, 20 lignes à l'encre noire, adressée à un confrère, probablement Roger Nimier, s'excusant de n'avoir pu se rendre à réunion organisée par la revue Arts.
Trace de pliure inhérente à la mise sous pli.
Jacques Perret a dû se décommander : "Votre invitation m'avait pourtant touché à temps et à coeur. Je compte sur vous pour assurer à Parinaud que je ne le boude pas" et se montre pessimiste pour une fête qu'il projette d'organiser : "Les nouvelles concernant les préparatifs de la fête romaine sont mauvaises. Outre ses contrariétés chroniques le matelot a eu de graves ennuis avec son menu. Les murènes qu'il gavait toutes de casques bleus sont toutes crevées..."
Jacques Perret, écrivain royaliste, farouche partisan de l'Algérie française et virulement anti-gaulliste, fut déchu de ses droits civiques puis en 1963, rayé du contrôle de la médaille militaire malgré les protestations de certains de ses confrères écrivains, subodore que ses prises de positions politiques ne favorisent pas les décorations honorifiques : "Je trouve qu'on nous a fait signer un manifeste manifestement destiner à torpiller mon ruban."

Lettre autographe datée et signée de François Coppée (9 lignes à l'encre noire) à l'écrivain Henri Lavedan. 
Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli, enveloppe jointe.
François Coppée félicite Henri Lavedan pour son dernier ouvrage "Petites Fêtes" : "... C'est plein d'invention... avec des coins mélancoliques d'un charme profond. Encore une fois bravo ! ""

Lettre autographe datée et signée de Francis Carco, 20 lignes à l'encre bleue,  adressée à un libraire.
Trace de pliure inhérente à la mise sous pli.
En bibliophile averti, Francis Carco souhaite qu'on lui mette de côté trois ouvrages : "... je vous remercie de vouloir bien conserver à mon intention les Romain Rolland des Cahiers (de la quinzaine, probablement les neuf volumes de Jean-Christophe)... un exemplaire de la première édition de Keonigsmark...  Je vous serais, en outre, très obligé, cher monsieur, de vouloir bien me réserver un exemplaire en grand papier des Contrerimes de Toulet... "

Edition originale du troisème ouvrage de l'auteur pour lequel il n'a pas été tiré de grands papiers.
Une étiquette de bibliophile encollée en marge supérieure droite de la première garde.
Envoi autographe signé de Roger Marcel Béalu à Monsieur Thorillon : "... ces pages maladroites mais sincères en souvenir d'un combat ancien..."

Lettre autographe datée et signée de Charles-Marie-René Leconte de Lisle, 12 lignes à l'encre noire, qu'il a adressée à une femme de lettres s'excusant de n'avoir pu lui rendre visite en raison de son état fiévreux.
Trace de pliure inhérente à la mise sous pli, quelques rousseurs sur la lettre.

Lettre autographe datée et signée d'André Gide, 10 lignes à l'encre noire sur papier vergé,  adressée à sa cousine Marguerite de Flaux, baronne de Charnisay.
Trace de pliure inhérente à la mise sous pli, enveloppe jointe.
André Gide se languit de revoir sa cousine et espère qu'elle se manifestera dès son retour à Paris : "... vous me savez, très impatiemment votre affectueusement et respectueusement dévoué."

Lettre autographe signée de Jacques Perret, 17 lignes à l'encre noire, adressée Roger Nimier.
Trace de pliure inhérente à la mise sous pli, enveloppe jointe.
Jacques Perret n'a rien à fournir pour l'instant aux éditeurs, notamment au Gallimard de Roger Nimier : "Pas de bonne nouvelle sentimentale non plus, mais il reste entendu qu'un texte de ce genre n'était pas ailleurs que chez vous." à qui réclame son arriéré pour son dernier ouvrage : "Soyez gentil de rappeler à la caisse qu'il reste un petit fric à toucher sur ce trapèze..."

Lettre autographe de Paul Valéry qu'il a signée de ses initiales adressée à un confrère écrivain (13 lignes à l'encre noire) le remerciant de lui avoir adressé et dédicacé son dernier recueil intitulé Psyché.
Il évoque aussi Jacques Rivière en conseillant à son correspondant de lui adresser son ouvrage : "Pour vous dire aussi que j'ai parlé à Jacques Rivière dont j'espère qu'il me tiendra parole cette fois. Adressez-lui le recueil - à lui-même, avec dédicace à lui-même..."
Pliures inhérentes à la mise sous pli.

Première édition de cette célèbre anthologie reflétant le goût romantique. Impression sur vélin teinté illustrée de 90 vignettes en en-tête sur acier, et culs-de-lampe. 2 titres-frontispices sur velin fort.
Reliure d'éditeur en plein cartonnage vert d'eau à fines rayures. Dos lisse composé d'entrelacs de feuillages formant des cartouches pour les titres. Urne dorée au centre des plats, déocr à froid en encadrement de l'urne. Dos uniformément assombris. Menus traces de frottement. micro-coupures aux mors en tête. Exemplaire au papier bien frais, entièrement dépourvu de rousseurs excepté les deux titres-frontispices. Certaines gravures avec décharge d'encre en regard. En marge de certaines gravures la serpente a été retirée laissant des vestiges de papier.
Très bel exemplaire dans son cartonnage doré. Rare dans cette condition.

Edition illustrée de 13 planches hors-texte en couleurs dont 10 de Gaston La Touche , un des 109 exemplaires numérotés sur vélin, seul tirage après un whatman.
L'ouvrage est également décoré d'un frontispice, deux hors-texte à pleine page, de 10 en-têtes et 10 culs de lampe de William-Fel.
Agréable exemplaire.

Edition originale de la traduction française, un des 15 exemplaires numérotés sur vélin, seuls grands papiers.
Préface de Jean Starobinski.
Rare et bel exemplaire.

Edition originale, un des exemplaires du service de presse.
Quelques petites rousseurs affectant principalement les tranches.
Précieux envoi autographe signé de Pierre-Jean Jouve à Marcel Jouhandeau.
 

Lettre autographe signée de Francis Viélé-Griffin (19 lignes à l'encre noire à en-tête de l'hôtel continental B. Peyta à Biarritz) adressée à Edouard Ducoté, poète, bibliophile et directeur de la revue l'Ermitage depuis 1895.
Trace de pliure inhérente à la mise sous pli.
Pour faire plaisir à la poétesse Julia Daudet, Francis Viélé-Griffin recommande à Edouard Ducoté un poème de la nièce de cette dernière : "... je vous serais très reconnaissant, mon cher ami, d'accueillir l'oeuvre de cette jeune poétesse..."
En villégiature à Biarritz, Francis Viélé-Griffin envoie également des vers à la revue dirigée par Edouard Ducoté.
Intime de Stéphane Mallarmé, ami d'André Gide, de Paul Valéry, de Francis Jammes, d'Emile Verhaeren, Francis Viélé-Griffin est un poète symboliste américain de langue française. Il devient, avec Gustave Kahn, l'un des principaux théoriciens du vers libre.

Lettre autographe signée de Francis Viélé-Griffin (31 lignes à l'encre noire depuis La Roche à Guet dans la Vienne) adressée à Edouard Ducoté, poète, bibliophile et directeur de la revue l'Ermitage depuis 1895.
Trace de pliure inhérente à la mise sous pli.
Plusieurs poètes, dont Francis Viélé-Griffin se regroupent afin de venir en aide pécuniairement  à la revue Antée moribonde : "... il se crée un consortium de nos amis pour assurer la publication d'Antée, menacée par une fugue de son ex-directeur...", c'est pourquoi il sollicite son ami Edouard Ducoté comme contributeur : "Puis-je compter sur vous pour une somme trimestrielle de cent francs ? ce szrait de votre part un acte de solidarité..." et aussi Stuart Merrill.
Intime de Stéphane Mallarmé, ami d'André Gide, de Paul Valéry, de Francis Jammes, d'Emile Verhaeren, Francis Viélé-Griffin est un poète symboliste américain de langue française. Il devient, avec Gustave Kahn, l'un des principaux théoriciens du vers libre.

Lettre autographe signée de Reynaldo Hahn, dandy, compositeur et grand amour de Marcel Proust (30 lignes à l'encre bleue depuis l'Hôtel de la Réserve de Monte-Carlo) adressée à Marthe Daudet, l'épouse du journaliste et écrivain monarchiste Léon Daudet, principal collaborateur de Charles Maurras à l'Action Française.
Trace de pliure inhérente à la mise sous pli, l'encre de quelques lettres ayant bavé au verso. 
Depuis la mort de sa soeur, Reynaldo Hahn est inconsolable et se remémore les trop rares joies qu'il a vécues ces derniers temps. Il remercie Marthe Daudet qui a tempéré son abattement : "... que de tristesses depuis notre déjeuner à St Rémy ! C'est le dernier moment agréable que j'ai vécu depuis de longs mois, et je vous le dois..."
Il se rappelle aussi les souffances de sa soeur défunte : "... c'est seulement à la fin qu'elle a connu quelque repos. Quel courage elle a montré depuis deux ans ! " et établit un parallèle avec la mort tragique de Philippe Daudet qui a ébranlé la famille Daudet : "... je pense bien souvent à lui (Léon Daudet) et à votre douloureuse épreuve."
Le 23 Novembre 1923, circulant à bord d'un taxi, Philippe Daudet se suicida à l'âge de 14 ans, son père accusant les milieux anarchistes ou la police de la Troisième république d'avoir maquillé ce "crime" en suicide.

Lettre autographe signée de Francis Viélé-Griffin (37 lignes à l'encre noire depuis La Roche à Guet dans la Vienne) adressée à Edouard Ducoté, poète, bibliophile et directeur de la revue l'Ermitage depuis 1895.
Trace de pliure inhérente à la mise sous pli.
Il complimente son confrère le poète Edouard Ducoté pour son dernier ouvrage qui tutoie la perfection : "... on y trouve l'expression, bien proche d'être complète, de l'être d'intelligence et de sensibilité qu'est le poète..." 
Outre le fait qu'ils partagent le même vision de la poésie, Francis Viélé-Griffin voit en Edouard Ducoté : "... l'allure, à la fois légère et solide, la démarche droite sans raideur, sans brusquerie de votre pensée : votre poésie en prend l'autorité de la raison et votre émotion en est plus émouvante..." comme un digne descendant des trouvères : "... il y a en vous cette gravité que connait seul l'homme qui sait sourire..."
Intime de Stéphane Mallarmé, ami d'André Gide, de Paul Valéry, de Francis Jammes, d'Emile Verhaeren, Francis Viélé-Griffin est un poète symboliste américain de langue française. Il devient, avec Gustave Kahn, l'un des principaux théoriciens du vers libre.

Billet autographe signé de Francis Viélé-Griffin (13 lignes à l'encre noire depuis son domicile parisien du Quai de Passy) adressée à Edouard Ducoté, poète, bibliophile et directeur de la revue l'Ermitage depuis 1895.
Le billet est rédigé sur un bristol cartonné.
Il énumère ses poètes de prédilection tout en ironisant, d'une manière légèrement condescendante, sur ses lectures moins "nobles" : "... je relis donc de préférence Vigny, Lamartine, Verlaine et Laforgue ;  mais je ne m'interdis pas les mauvais poètes dont je suis particulièrement friand..." tout en dédaignant et fustigeant : "... seuls les médiocres, ceux du Parnasse sont exclus de ma bibliothèque..." 
Intime de Stéphane Mallarmé, ami d'André Gide, de Paul Valéry, de Francis Jammes, d'Emile Verhaeren, Francis Viélé-Griffin est un poète symboliste américain de langue française. Il devient, avec Gustave Kahn, l'un des principaux théoriciens du vers libre.

Lettre autographe datée et signée de Théodore de Banville (26 lignes à l'encre noire depuis Paris) concernant la publication d'une oeuvre de son ami le poète Philoxène Boyer récemment disparu. 
Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli.
Théodore de Banville adresse à son correspondant une liste des ouvrages de Philoxène Boyer : "... cette liste n'a pas l'air de grand chose, et semble un composé bien hétéroclite..." et espère que son ami et confrère sera suffisamment influant pour faire publier l'une des oeuvres du défunt poète : "...ce sont des pages sérieusement belles, auxquelles l'unité même ne manque pas, car elle leur est donnée par la pensée du poète..."

Lettre autographe datée et signée de François Coppée (17 lignes à l'encre noire) à Marthe Daudet la femme de son jeune ami Léon. 
Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli.
François Coppée s'excuse de n'avoir pu voir sa correspondante qui était venue lui rendre visite et accepte volontiers son invitation à dîner bientôt : "... j'ai grande envie d'accepter bien que je passe mon temps à refuser les invitations, car je continue à me porter mal..."

Lettre autographe datée et signée de Guy Des Cars (38 lignes à l'encre noire depuis l'hôtel Le Gray d'Albion à Cannes) à Léon Daudet concernant la parution de son premier ouvrage "L'officier sans nom". 
Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli, deux annotations aux crayons bleu et rouge probablement de la main de Léon Daudet.
Guy Des Cars demande à Léon Daudet,  journaliste au quotidien monarchiste et vichyssois l'Action Française, de se fendre d'un article recensant son premier ouvrage "L'officier sans nom" : "... peut-être le premier paru en zone libre sur la guerre..."
Afin de favoriser la rédaction de la critique tant espérée, Guy Des Cars énumère et brandit ses galons de patriotisme en évoquant ses faits de guerre et en faisant étalage de son nationalisme : "... Depuis longtemps fidèle lecteur de l'Action Française, je serais très désireux que votre journal parle d'un ouvrage Français, écrit par un Français..."
Sur les conseils de Jean Ajalbert et Francis Carco, Guy Des Cars se permet de solliciter ce coup de pouce de l'influent journaliste politique, son article devant coincider avec la distribution de l'ouvrage : "... à ce moment mon livre sera en vente un peu partout..."
Le père de "L'officier sans nom" espère que Léon Daudet ne lui tiendra pas trop rigueur de son impertinente demande et qu'il recevra favorablement : "... j'ose espérer que mon premier "enfant" ne vous décevra pas trop..."

Edition originale, un des 20 exemplaires numérotés sur vélin d'arches, seuls grands papiers.
Très bel exemplaire.
Deux ex-libris encollés sur la première garde.
Envoi autographe signé d'Alain Bosquet au bibliophile Jacques Bredèche : "... que je remercie d'amier les beaux livres et de me croire digne de sa collection..."

Edition originale, un des 20 exemplaires numérotés sur vélin d'arches, seuls grands papiers.
Très bel exemplaire.
Deux ex-libris encollés sur la première garde.
Envoi autographe signé d'Alain Bosquet au bibliophile Jacques Bredèche : "... que je remercie chaleureusement de collectionner les "grands papiers"..."

Lettre autographe signée de Francis Viélé-Griffin (23 lignes à l'encre violette depuis sa propriété de Nazelles en Indre-et-Loire) adressée à Edouard Ducoté, poète, bibliophile et directeur de la revue l'Ermitage depuis 1895.
Trace de pliure inhérente à la mise sous pli.
Perfectionniste, Francis Viélé-Griffin remet à plus tard l'envoi d'un poème qu'il avait promis à la revue l'Ermitage ne le jugeant pas encore totalement accompli : "... ce scrupule est seul cause de mon retard et vous me le pardonnerez aisément..."
Il trouve excellente la qualité du précédent numéro de la revue et encense particulièrement les vers de son confrère Stuart Merrill : "... les vers de Merrill sont délicieux, n'est-ce pas ? " et en félicite Edouard Ducoté.
Intime de Stéphane Mallarmé, ami d'André Gide, de Paul Valéry, de Francis Jammes, d'Emile Verhaeren, Francis Viélé-Griffin est un poète symboliste américain de langue française. Il devient, avec Gustave Kahn, l'un des principaux théoriciens du vers libre.

Lettre autographe signée de Francis Viélé-Griffin (15 lignes à l'encre violette depuis son domicile parisien) adressée à Edouard Ducoté, poète, bibliophile et directeur de la revue l'Ermitage depuis 1895.
Trace de pliure inhérente à la mise sous pli.
Pour faire plaisir à la poétesse Julia Daudet, Francis Viélé-Griffin s'est permis d'imposer des vers à Edouard Ducoté pour sa revue: "... je vous ai recommandé ces vers pour complaire à un souhait de madame Daudet, je n'en ai pas pris connaissance ; mais reste songeur..." que le directeur de l'Ermitage trouvent mauvais.
Intime de Stéphane Mallarmé, ami d'André Gide, de Paul Valéry, de Francis Jammes, d'Emile Verhaeren, Francis Viélé-Griffin est un poète symboliste américain de langue française. Il devient, avec Gustave Kahn, l'un des principaux théoriciens du vers libre.

Lettre autographe signée de Francis Viélé-Griffin (32 lignes à l'encre violette depuis son domicile parisien) adressée à Edouard Ducoté, poète, bibliophile et directeur de la revue l'Ermitage depuis 1895.
Trace de pliure inhérente à la mise sous pli, annotations à la plume au verso du quatrième feuillet.
Francis Viélé-Griffin remercie son coréligionnaire poète à Edouard Ducoté qui lui a dédié son futur recueil Fables et s'excuse de l'intrangiseance du Mercure de France qui ne veut publier que des auteurs et poètes estampillés Mercure de France : "... je ne comprends pas l'exclusivisme du Mercure, il m'a étonné et peiné.."
Il lui assure n'avoir aucune influence au sein de la revue et de la maison d'édition dirigées par Alfred Valette car il ne s'occupe d'aucune des formalités administratives : "... je n'ai que peu assisté, jusqu'à présent, aux séances du comité où mon influence, au reste, est nulle." 
En bon ami, Francis Viélé-Griffin désire tempérer la déception d'Edouard Ducoté de ne se voir pas publier par le Mercure : "Mais n'êtes vous pas aussi bien chez Perrin ? " et l'invite à lui rendre visite bientôt pour :  "... causer de vos projets d'art..."
Intime de Stéphane Mallarmé, ami d'André Gide, de Paul Valéry, de Francis Jammes, d'Emile Verhaeren, Francis Viélé-Griffin est un poète symboliste américain de langue française. Il devient, avec Gustave Kahn, l'un des principaux théoriciens du vers libre.

Ensemble de trois lettres autographes datées et signées de Pierre Mac Orlan (10 lignes à l'encre bleue chacune), d'un jeu d'épreuves corrigées et d'un tapuscrit corrigé concernant la préface dont il s'est fendu pour le recueil de poésies Embruns de son jeune ami et protégé Roger Valuet.
Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli.
Nous joignons, sur papier souple jaune, le tapuscrit de trois pages comportant une dizaine de corrections, modifications au feutre turquoise de Pierre Mac Orlan.
Nous joignons également un jeu d'épreuves imprimées de 5 feuillets enrichies aussi d'une dizaine de corrections, modifications de la mai  de Pierre Mac Orlan.
Originaire d'Arras, Roger Valuet est un écrivain populaire ayant signé, sous le pseudonyme de Roger Vilard, de nombreux romans policiers et d'espionnage. Au début de sa carrière, il fut aidé par Pierre Mac Orlan qui préfaça son premier recueil de poèmes.

Lettre autographe signée de François Coppée (8 lignes à l'encre noire) à son jeune ami Léon Daudet. 
Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli, un gri-gri au crayon bleu a été tracé au verso de la lettre.
François Coppée invite son cher Léon Daudet à passer lui rendre visite en fixant date et heure  : "... j'aurai fini mon article et je serai tout à vous."

Lettre autographe datée et signée de François Coppée (12 lignes à l'encre noire) à son ami Léon Daudet. 
Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli.
François Coppée se montre touché par la dernière lettre que Léon Daudet lui a adressée et l'invite chez lui : "... Venez quand vous voudrez... pour que puissions causer tranquillement."
Il partage le deuil et la tristesse de la famille Daudet après la mort (le 17 décembre 1897) d'Alphonse Daudet, son ami : "... et je pense tendrement à la mémoire de mon cher Alphonse Daudet..."

Lettre autographe datée et signée de François Coppée (13 lignes à l'encre noire) à son ami Marthe Daudet, épouse de Léon, qui l'a invité à se joindre à eux pour le réveillon du 25 Décembre 1903. 
Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli.
François Coppée ne sera pas des leurs, sa santé précaire lui interdisant toute mondanité tardive, préférant une heure moins avancée pour dîner : "... bien entendu, j'irai m'asseoir à la table de mon jeune et cher ami Léon Daudet et de son aimable femme avec grand plaisir...", "... Excusez le vieux monsieur qui ne passe plus ni soirées ni se couche après minuit..."

Lettre autographe signée de Reynaldo Hahn, dandy, compositeur et grand amour de Marcel Proust (20 lignes à l'encre bleue) adressée à Julia Daudet à propos de la mort tragique de son petit-fils Philippe qui se suicida à l'âge de 14 ans ;  son père, Léon Daudet, accusant les milieux anarchistes ou la police de la Troisième République d'avoir maquillé ce "crime" en suicide.
Trace de pliure inhérente à la mise sous pli. 
Reynaldo Hahn s'excuse de ne pas être aussi disponible qu'il le voudrait pour ses amis et regrette d'avoir raté chez elle sa correspondante : "... à aller vous dire tout ce que je ressens si vivement..." mais réitérera sa tentative bientôt : "je tâcherai d'être plus heureux samedi après-midi..."
Reynaldo Hahn tient à montrer, dans les épreuves que traversent la famille, tout son attachement à elle et sa communion d'esprit : "... toute la part profonde que je prends à votre chagrin et combien j'ai partagé vos émotions douloureuses..."

Lettre autographe signée de Francis Viélé-Griffin (16 lignes à l'encre violette depuis son domivile parisien de la rue Hamelin) adressée à Edouard Ducoté, poète, bibliophile et directeur de la revue l'Ermitage depuis 1895.
Trace de pliure inhérente à la mise sous pli, l'année 1900 est inscrite au crayon de papier en haut de la lettre complétant la date du 11 juin tracée par Francis Viélé-Griffin.
Il remercie son confrère poète Edouard Ducoté de son soutien contrairement à certaines critiques qui l'ont dernièrement éreinté : "... merci, mon cher ami, de votre témoignage de sympathie..." l'informant aussi de la prochaine visite à son domicile l'ayant manqué la dernière fois.
Intime de Stéphane Mallarmé, ami d'André Gide, de Paul Valéry, de Francis Jammes, d'Emile Verhaeren, Francis Viélé-Griffin est un poète symboliste américain de langue française. Il devient, avec Gustave Kahn, l'un des principaux théoriciens du vers libre.

Edition originale collective.
Agréable exemplaire en dépit de légères éraflures sur un mors.
Date manuscrite en pied de la première garde, probablement celle de la dédicace de l'auteur réalisée dans la librairie générale de Tomas Pardo à Buenos Aires ; nous joignons un marque-page de cette librairie.
Signature manuscrite de Jorge Luis Borges sur la page de faux-titre.
 

Lettre autographe datée et signée de Francis Carco (24 lignes à l'encre noire depuis le Royal Hotel de Lyon, place Bellecour) apportant des précisions quant à une conférence qu'il donne sur la poésie de Paris.
Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. Léon Daudet ayant ajouté quelques mots, à l'encre noire, en angle supérieur droit de la lettre "mon fils ira..."
Francis Carco qui a rencontré François Daudet est très occupé par l'organisation de sa conférence et demande à son correspondant quand il pourra le croiser : "... j'attendais d'être moins bousculé pour vous demander d'aller vous voir..."
Il le convie également à cette conférence tout à l'admiration qu'il lui voue : "... je serais ravi que vous puissiez y assister... Veuillez croire à ma bien fidèle et toujours jeune admiration..."

Edition originale, un des 400 exemplaires numérotés sur vergé ronsard. 
Dos et plats marginalement et légèrement insolés comme généralement, gardes partiellement ombrées sans gravité.
Ouvrage illustré d'un frontispice dessiné et gravé par Pierre Pascal.
Envoi autographe signé de Charles Maurras à un docteur.

Edition originale pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers, un des exemplaires du service de presse.
Agréable exemplaire du premier ouvrage de l'auteur.
Très rare envoi autographe daté et signé d'Isidore Isou, l'un des fondateurs du Lettrisme et important précurseur du Situationnisme, au producteur et réalisateur de cinéma Roland Tual qui fut proche des surréalistes : il ouvrit en 1926 la galerie Surréaliste avec l'exposition « Tableaux de Man Ray et objets des îles ».