Agréable exemplaire.
Edition originale imprimée à 300 exemplaires numérotés sur vélin pur chiffon du marais, le nôtre un des 246 comportant les illustrations dans le texte.
Ouvrage illustré de 18 pointes sèches dans le texte non signées de Fernand Hertenberger.
Plats uniformément et légèrement insolés.
Rare et agréable exemplaire.
Edition originale et seule édition. Notre exemplaire est l'un des rares complets des 64 planches hors-texte. L'ouvrage est également illustré d'une vignette de titre représentant l'artiste Ambroise-Louis Garneray, dans une barque, dessinant l'entrée du port de Brest.
Reliure de l'époque en demi basane havane à coins, dos lisse richement orné de filets dorés et à froid ainsi que de plusieurs grands motifs typographiques dorés, discrètes restaurations au niveau des mors, plats de papier à la cuve, gardes et contreplats de papier à la cuve.
Magnifique ouvrage sur les ports de France et l'un des plus beaux recueils exécutés sur le sujet.
L'auteur de ces gravures d'une très grande précision s'engagea dans la marine à l'âge de 13 ans et assista de ce fait à de nombreux combats navals. A partir de 1806, emprisonné huit ans à Portsmouth, il mit sa captivité à profit pour étudier le dessin et la peinture et représenter les scènes qu'il avait contemplées lors de ses voyages. A son retour du Royaume-Uni, Garneray devint peintre du duc d'Angoulême alors grand amiral de France, devint directeur du musée de Rouen et entra à la manufacture de Sèvres pour laquelle il exécuta de nombreux sujets maritimes.
Son travail, d'une finesse et d'un réalisme remarquables, sera loué par Melville dans son roman Moby Dick : « Qui est - ou qui était -, Garneray le peintre ? Je ne sais. Mais je gagerais ma vie qu'il avait pratiqué son sujet, ou alors qu'il avait été merveilleusement formé par quelque baleinier expérimenté. Les Français sont des gars faits pour peindre l'action. »
Edition illustrée d'un portrait de Jean Boccace en frontispice du premeir volume ainsi que de 11 gravures hors-texte à l'eau-forte de Léopold Flameng, un des 600 exemplaires sur Hollande à la fomre.
Reliures en demi maroquin jaune paille à coins, dos à cinq nerfs ornés der filets noirs, dates dorées en queues, pièces de titre et de tomaison de maroquin rouge, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, têtes dorées, reliures signées de Canape-Helz.
Notre exemplaire est exceptionnellement enrichi d'une suite de gravures executées par Gravelot.
Agréable ensemble.
Réimpression des oeuvres chez Houssiaux, ce dernier ayant racheté le fond de la librairie Furne, chez lequel les oeuvres d'Honoré de Balzac furent primitivement publiées.
Houssiaux les compléta par trois nouveaux volumes (Theâtre, Contes drôlatiques...) qui paraissent ici pour la première fois dans les oeuvres en 1855.
Quelques rousseurs.
Reliures en demi chagrin vert à coins, dos à quatre nerfs ornés de motifs typographiques dorés, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve.
Ouvrage illustré de 143 planches hors-texte sur papier teinté fort, par les meilleurs artistes de l'époque dont Bertall, Daumier, Gavarni, Johannot, Nanteuil ainsi que de rares illustrations in-texte et quelques planches de musique. La plupart des exemplaires présentent entre 136 et 144 gravures.
Cette magnifique illustration constitue un sommet du genre et retrace l'esthétique de toute une époque.
Comme toujours avec ces éditions des oeuvres complètes, chaque exemplaire possède "naturellement" quelques particularités notables et le nombre de planche peut différer selon les volumes d'un exemplaire à l'autre.
T1 :1855 : 7 gravures dont le portrait de Balzac
T2: 1869 : 7 gravures
T3: 1869 : 6 gravures
T4: 1869 : 6 gravures.
T5 :1869 : 9 gravures.
T6 :1869 : 8 gravures
T7 :1869 : 8 gravures
T8 :1869 : 7 gravures
T9 :1869 : 7 gravures
T10 :1869 : 8 gravures
T11 :1869 : 8 gravures
T12 :1869 : 8 gravures
T13 :1869 : 5 gravures. Les pages 679 à 682 ayant été froissées et comportant de petits manques sans atteinte au texte.
T14 :1869 : 9 gravures
T15 :1869 : 6 gravures
T16 :1869 : 4 gravures
T17 :1869 : 4 gravures
T18 :1869 :16 gravures
T19 :1869 : 6 gravures
T20 :1869 : 4 gravures
Agréable ensemble, malgré quelques rousseurs, en reliures uniformes.
Edition originale imprimée sur alfa, il n'est pas fait mention de grands papiers.
Ouvrage orné d'illustrations dans le texte.
Signature manuscrite de Géo Lévy-Say en tête de la page de titre.
Troisième tirage de cet album, premier plat de couverture tiré en 3 tons, noir, bistre avec dégradés et réhauts de blanc puis 24 lithographies en noir sur 12 feuillets recto-verso.
Reliure en demi veau gris, dos lisse, quelques épidermures, plats de couverture conservés, reliure signée de Charles Septier.
Cette oeuvre de son extrême jeunesse, réalisée en 1851, influencée par le style de Rodolphe Töppfer, est aujourd'hui considérée comme un incunable de la bande dessinée.
Deuxième tirage des 20 lithographies à pleine page en noir de Gustave Doré.
Reliure oblongue à la bradel en demi percaline rouge à coins, dos lisse, pièce de titre de maroquin noir, dos lisse, gardes et contreplats de papier à la cuve, contreplats et gardes de papier crème, coins légèrement émoussés.
Rare édition originale de la traduction française.
Ouvrage illustré de 2 frontispices et 12 planches numérotées reliées en fin du second volume.
Petit manque au coin supérieur droit et une restauration marginale de la page de faux-titre du premier volume. Quelques rares rousseurs sans gravité, une auréole claire en marge droite de chacune de 12 gravures en fin du second volume.
Reliures en demi maroquin de Russie rouge, dos lisses ornés d'arabesques romantiques dorées, plats de papier marbré, accrocs et frottements sur les plats et les coupes, coins émoussés.
Le livre parut sous le titre The Universal Cook à Londres en 1792 ; sa quatrième édition est traduite en français et publiée en 1810.
Le cuisinier Universel est l'œuvre de deux célèbres chefs Francis Collingwood et John Woollams ayant officié dans les établissements les plus réputés du Strand de Londres : la London Tavern et The Crown and Anchor, connus pour servir les parlementaires du Whig-club.
Cet ouvrage compte parmi les rares exemples d'incursions de la cuisine britannique dans la culture gastronomique française qui exercera encore longtemps une hégémonie quasiment incontestée.
Sa publication était considérée comme une curiosité dans le milieu culinaire français, comme l'indique la préface de l'éditeur ; elle également vue comme une véritable prise de risque selon le grand bibliographe Oberlé :
« Admirons le courage de l'éditeur Tardieu, qui, en 1810, à une époque où nous n'avions pas d'ennemis plus détestés que les Anglais, osa faire traduire un livre chantant les fastes culinaires de la perfide Albion ».
Cette rare publication répondait cependant à une demande d'un public de gastronomes anglophiles : il n'est pas anodin que l'un des premiers restaurants de luxe parisiens ait été baptisé La Grande Taverne de Londres en raison du renom attaché, dès la fin du XVIIIe siècle, à la restauration telle qu'elle était pratiquée en Angleterre, et pour les plats que l'on y servait. L'ouvrage arrive en effet dans le contexte d'une France post-révolutionnaire, où la cuisine sort du milieu aristocratique. Les anciens cuisiniers au service de nobles désormais émigrés ouvrent des restaurants, où ils développent, à l'image de leurs confrères anglais, une véritable « science culinaire ».
Les recettes qui le composent illustrent les changements dans la culture culinaire anglaise au tournant du XIXe siècle. La hiérarchie du prestige, tenue jusqu'alors par la cuisine française avec ses rôts et potages, cède la place aux puddings et aux tartes. On recense seulement quatorze préparations « à la française » : fricandeau, canard, mauviettes, sole, turbot, biscuits, « selle de mouton [pullets] à la Saint-Menehould », « soupe lorraine »... La ville de Londres a remplacé la cour comme centre et moteur, et ses chefs cuisiniers donnent désormais le ton.
Une très rare apparition de la cuisine anglaise dans la gastronomie française, durant une période d'intenses hostilités entre les deux pays sous l'Empire.
Édition originale, un des 20 exemplaires sur Arches, tirage de tête.
A l'instar de tous les exemplaires sur Arches, notre exemplaire est presenté sous double couverture, l'une jaune et l'autre blanche et comporte la rare vignette dessinée et gravée par Hans Bellmer tirée en sanguine.
Préface de Jean Paulhan.
Notre exemplaire est présenté dans un coffret décoré d'une composition originale signée Julie Nadot.
Très rare et bel exemplaire en tirage de tête de ce chef-d'œuvre de la littérature érotique.