Dos et plats légèrement et marginalement décolorés comme habituellement.
Nouvelle édition. Les 8 parties ont chacune une page de titre. Pages de titres de la première partie et de la cinquième en rouge et noir. Roman paru pour la première fois entre 1734 et 1736, les trois dernières parties sont apocryphes et paraissent ici chez Scheurleer en édition originale.
Reliures en plein veau brun d'époque. Dos à nerfs orné de fleurons et d'étoiles. Pièces de titre en maroquin rouge, et de tomaison en maroquin brun. Des restaurations aux mors et coiffes. Brunissures éparses. Bon exemplaire.
A l'instar de La vie de Marianne, Le Paysan parvenu repose sur des mémoires, et l'ascension d'un jeune homme beau et de beaucoup d'esprit, mais pauvre et d'extraction paysanne. Ses qualités qui le rendront appréciables aux yeux des femmes lui permettront de faire son chemin dans la bourgeoisie et d'acceder à la réussite. Marivaux utilise les recettes du roman picaresque, jetant son personnage d'une aventure à l'autre. A la fin de la cinquième partie, Marivaux entretient son lecteur sur ce qui l'attend dans la sixième, mais l'auteur reviendra à l'écriture de la vie de Marianne, dont Le paysan parvenu semble être le parallèle masculin, et les trois dernière parties seront achevées par un inconnu.
Edition en partie originale avec une mention de seconde édition ; le second volume paraît ici pour la première fois. Un portrait en pied de l'auteur et un fac-similé d'autographe.
Reliures en demi veau glacé d'époque cerise. Dos à nerfs ornés de deux fers et de roulettes Restauration, filets. Frottements en coiffes et mors.
Elégante reliure, joli exemplaire.
De Fongeray est le pseudonyme collectif de Hygin-Auguste Cavé et Adolphe Dittmer (c'est ce nom que l'on retrouve en pièce de titre). L'ouvrage est illustré d'un portrait du soi-disant de Fongeray, qui n'est en fait qu'un portrait de Stendhal. ("Nous tenons de M. Henry Monnier que le prétendu portrait de M. de Fongeray n'est rien moins que celui de Stendhal, légèrement chargé". Asselineau, page 307.) Escoffier, précise : " cette seconde édition se compose du volume de l'édition originale [en 1 vol., ici portant la mention seconde édition], et d'un second volume, en édition originale, portant sur le titre seconde édition.
Edmond Cavé (1794-1852) et Adolphe Dittmer (1795-1846) furent deux publicistes de tendance libérale qui collaborèrent au Globe. Dans cet ouvrage publié en commun, on trouve des proverbes dramatiques ou saynètes, liés à des évènements de l'Empire et de la Révolution.
Edition originale collective.
Reliure en pleine basane blonde racinée d'époque. Dos lisse orné de deux fers et de deux caissons à la grotesque, roulettes. Pièce de titre et de tomaison en maroquin rouge. Un trou de ver en tête des trois premiers volumes. Dos légèrement éclaircis. Bel exemplaire, bien frais.
La plupart des comédies données par l'auteur connurent rapidement le succès, et même sous la Révolution et la Terreur, l'auteur ne fut pas inquiété, affublant l'uniforme de commandant de la garde nationale et fournissant des vers pour les fêtes civiques. Ses oeuvres réunissent 11 pièces portées par un style vif et alerte, précis, mais par des intrigues faibles et relâchées. Les poésies fugitives sont des pièces souvent proche de ses comédies. Le projet éditorial a été soigneusement revu par l'auteur, et on lui doit quelques notes et préfaces et les variantes de ses premières pièces, ce dernier décéda l'année suivante en 1806.
In fine, Les querelles des deux frères, ou la famille bretonne. Chez Duminil Lesueur. 1808. Au verso de la page de titre, une note de l'éditeur : "cet ouvrage termine le quatrième volume du théâtre complet de Collin d'Harleville ; il est placé immédiatement après les Poésies fugitives."
Nouvelle édition, illustrée de deux frontispices et de 12 figures avant la lettre, non signés. Une vignette de titre répétée sur les deux tomes. Pages de titre en rouge et noir.
Reliures en plein veau blond glacé d'époque. Dos à nerfs ornés d'un petit fleuron répété et caissoné. Pièces de titre et de tomaison en maroquin rouge. Dentelle intérieure et sur les coupes. Tranches dorées. Les figures sont un peu plus courtes en marge externe. Mors en partie restaurés. Bel exemplaire, dans une bonne reliure.
Fils de l'illustre comédien Montfleury, et attaché comme lui à l'Hôtel de Bourgogne, ses première pièces furent des farces vers 1660, puis produisant à peu près une pièce par an, il évolua vers la satire et la critique de mœurs. Il fut un rival de Molière, qui avait raillé son père dans L'Impromptu de Versailles (à laquelle il répondit par L'Impromptu de l'Hôtel de Condé), mais alors que Molière puise sa manière dans le théâtre italien, Montfleury s'est librement inspiré du théâtre espagnol, son théâtre comique n'est pas une comédie de caractères mais une satire de la société contemporaine.
Ex-libris gravé aux armes du XIXème Ph. L. de Bordes de Fortage.