Un léger accroc sans manque en tête du dos, infimes pîqûres sur les gardes, sinon agréable exemplaire.
Edition originale ornée d'un frontispice de Félicien Rops. Couvertures conservées. Edition posthume. Mallarmé et Huysmans, exécuteurs testamentaires de Villiers, se chargèrent d'établir cette édition avec Léon Dierx, au profit de la veuve de l'écrivain et de leur fils Victor. Bien complet des 2 feuillets du catalogue de l'éditeur.
Envoi de l'éditeur sur le faux-titre : "A Eugène Marchal, en souvenir de notre bonne camaraderie. L'éditeur..." (signature illisible, sans doute Léon Dierx).
Reliure à la bradel en demi maroquin lie-de-vin d'époque. Dos lisse orné de fers en miroir. Titre doré. Tête dorée. Dos uniformément éclairci. Un coin émoussé.
Fantaisies, Pamphlet et souvenirs.
Première édition collective, en partie originale, de loin la plus importante et la plus recherchée (cf Clouzot), Chateaubriand ayant remanié et revu une grande partie de ses œuvres.
Dans cet ensemble apparaissent également en édition originale plusieurs textes dont Les Natchez, Le Dernier Abencérage, Le Voyage en Amérique, Moïse (placé en fin du XXIIè volume et qui fait souvent défaut).
Chaque volume est illustré d'un frontispice de Charles Thompson.
Reliures en demi chagrin bleu marine, dos à cinq nerfs, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve.
Quelques rousseurs.
Il est joint à ces œuvres complètes, en reliures uniformes, un volume intitulé Œuvres diverses (volume relié dans lequel ont été regroupés plusieurs brochures politiques en édition originale), Le Congrès de Vérone (2 volumes parus chez Delloye en 1838), Essai sur la littérature anglaise et Paradis perdu, de Milton, tous les deux parus chez Gosselin en 1839).
Dans le volume intitulé œuvres diverses, précieux envoi autographe signé de François-René de Chateaubriand à monsieur (Henri) Bayart sur la page de faux-titre de « La nouvelle proposition relative au bannissement de Charles X et de sa famille ».
Cet envoi datant des dernières années de l'écrivain est adressé à Henri Bayart (1825-1892), filleul de la duchesse de Berry et frère de Sophie-Josèphe Bayart, une amie intime de François-René et de son épouse. Les Chateaubriand et la famille Bayart nouèrent des liens d'amitié et d'affaires au moment des Cent-Jours et restèrent proches jusqu'à la fin de leur vie. Ces légitimistes voués corps et âme à la cause bourbonnienne tentèrent d'ailleurs l'impossible pour faire nommer l'écrivain gouverneur du jeune comte de Chambord, prétendant au trône de France. Lorsqu'il rédige cet envoi, probablement vers 1843, Chateaubriand est au crépuscule de sa vie politique et d'écrivain ; proches du comte de Chambord alors en exil en Angleterre, les Bayart tentent à nouveau d'intercéder en faveur de Chateaubriand et envoient sans succès Henri Bayart prier le dernier descendant des Bourbons de convier le vieil écrivain à sa suite.
Rare et bel ensemble établi en reliure uniforme, comportant de nombreuses éditions originales et enrichi d'un précieux envoi autographe.
Edition originale dont il n'a pas été tiré de grands papiers (sauf pour le N°7) pour chacun des volumes.
Notre série complète se compose ainsi :
Cahiers Céline 1 : Céline et l'actualité littéraire 1932-1957.
Cahiers Céline 2 : Céline et l'actualité littéraire 1957-1961
Cahiers Céline 3 : Semmelweis et autres écrits médicaux
Cahiers Céline 4 : Lettres et premiers écrits d'Afrique 1916-1917
Cahiers Céline 5 : Lettres à des amies
Cahiers Céline 6 : Lettres à Albert Paraz 1947-1957
Cahiers Céline 7 : Céline et l'actualité 1933-1961
Cahiers Céline 8 : Progrès suivi de Oeuvres pour la scène et l'écran.
Iconographie.
Première garde du premier volume ombrée en raison d'une coupure de presse.
Rare ensemble complet.
Edition originale, un des 50 exemplaires numérotés sur vélin pur chiffon de Lana, seuls grands papiers.
Très bel exemplaire.
Texte établi, présenté et annoté par anne Borrel et Jean-Pierre Halévy.