Les montagnards, chronique paysanne de la Grande Guerre (Mars 1916)
Gallimard|Paris 1919|14 x 19.50 cm|broché
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Edition originale parue chez Payot et sous couverture et étiquette de remise en vente chez Gallimard, il n'est pas fait mention de grands papiers. Bel envoi autographe signé de Henri Pourrat à son ami auvergnat Robert Garric : "... qui est de Haute et Basse Auvergne, cette chanson de notre montagne dans la guerre, avec mes sentiments bien vifs. / Henri Pourrat. / 27-9-1926. Je ne trouve pas ici les Jardins sauvages. La Nrf va vous les envoyer. Et merci de tout coeur." Catholique réformiste, il fut lefondateur des « Équipes sociales » en 1920, qui visaient à constituer une élite sociale et à apporter la bonne parole sur la confraternité née des tranchées aux ouvriers, dans la tradition des patronages. Simone de Beauvoir, alors élève de Robert Garric en philosophie à l'Institut Sainte-Marie de Neuilly, se souvient de luidans ses "Mémoires d'une jeune fille rangée" :« Garric parut ; j'oubliai tout le reste et moi-même ; l'autorité de sa voix me subjugua. À vingt ans, nous expliqua-t-il, il avait découvert dans les tranchées les joies d'une camaraderie qui supprimait les barrières sociales. [...] Nier toutes les limites et toutes les séparations, sortir de ma classe, sortir de ma peau : ce mot d'ordre m'électrisa. [...] Il faut que ma vie serve ! Il faut que dans ma vie tout serve ! » Dos et plats marginalement et légèrement brunis, trois petites taches claires sur le premier plat, quelques petites rousseurs.