Directoire, Consulat et Empire

Mention de seconde édition, illustrée de 10 chromolithographies et de 410 gravures sur bois. Page de titre en rouge et noir. Belle réalisation luxueuse de Didot, soignée dans tous ses aspects (typographie, illustration, papier...).
Cartonnage de luxe de l'éditeur en demi chagrin rouge à plats de percaline richement doré. Dos lisse avec plaques ornementales constituées de motifs décoratifs Empire et encadrement de grecques. Les plats reprennent strictement l'agencement du dos avec une grande plaque décorative, le titre dans un cartouche central bordé de grecques. Plaques réalisées par Souze, reliure par Engel (l'ensemble non signé cependant). En partie basse du plat supérieur, une zone d'1cm passé avec perte de dorures. Traces de décoloration en bordures hautes. Bel exemplaire, bien frais et exempt de rousseurs (cas assez rare pour ce type de publication).
Sur la première page de garde, à l'or : Prix offert par le Ministe du commerce et de l'industrie.
L'intérêt de l'ouvrage se manifeste tant par son érudition que par sa facilité d'approche et de lecture (anecdotes historiques...). On le doit à Paul Jacob, qui fut un grand bibliophile, un écrivain et érudit, et le conservateur de la bibliothèque de l'Arsenal. Si toute la série est devenue un grand classique dans le domaine, c'est qu'elle marie heureusement un travail d'éditeur, d'imprimeur, de relieur, d'histoire, d'illustrateurs, de documentations, et peu de livres ont finalement réussi cet amalgame qu'on doit à Firmin-Didot, à une époque où le livre était devenu bien médiocre.