Abel L'Angelier

Éditions posthumes de ces œuvres, préparées et publiées par Jean de Rougevalet, neveu de l'auteur. Le Recueil est orné d'un joli portrait de Passerat, gravé sur cuivre par Thomas de Leu. Parmi les différentes pièces françaises qu'il contient, on y trouve ses fameuses poésies cynégétiques : Le Cerf d'amour, Le Chien courant et Adonis ou la chasse du sanglier. Exemplaire de Viollet-le-Duc, avec son ex-libris.
Reliure postérieure (milieu XVIIIème) en plein veau blond marbré, dos à cinq nerfs orné de caissons et fleurons dorés, ainsi que d'une pièce de titre de maroquin rouge, triple filet doré en encadrement des plats, toutes tranches rouges.
Dans le Recueil : réparation en tête du cahier C, mouillure claire à quelques feuillets. Le dernier feuillet des Poëmatia, blanc, n'a pas été conservé. Le dernier cahier du volume, plus court en marge latérale, semble provenir d'un autre exemplaire et a été ajouté au moment de la reliure. Petit défaut à la coiffe de tête

Première édition de la traduction de François Joulet. Marque de l'imprimeur en page de titre. Le privilège est curieusement de 1607, sans doute l'édition est-elle postérieure à l'impression de la page de titre.
Reliure en plein velin glacé d'époque. Dos lisse avec titre à la plume. Rousseurs. Dos sali.
L'archevêque de Constantinople, mort au début du VIe siècle, est l'un des pères de l'Eglise. Chrysostome signifie littéralement du grec "a la bouche d'or". Pourtant sa rigueur et son zèle réformateur l'on conduit à l'éxil et à la mort. Il fut un prédicateur inlassable et ses homélies sont souvent des lectures des Evangiles, dont il fut un ardent défenseur.

Première édition dans la traduction de Jean de Montlyard.
Reliure en pleine basane brune du XVIIIe. Dos lisse orné de 5 fleurons. Pièce de titre en maroquin rouge. Fente au mors qupérieur en queue. Un trou au mors inférieur en queue. Quelques piqûres dans les marges. Bon exemplaire.
ex libris aux armes du XVIIIe : Claudii Nicolau Lalaure in suprema curia patroni.
Traduction ancienne estimée, malgré la rudesse du style de Montlyard. On ne sait aujourd'hui s'il s'agit du ministre protestant ou de son fils, mais le bon sens pencherait pour le fils, Jean de Montlyard étant très âgé lors de la parution de la traduction, sans compter l'incongruite qu'il y a à penser qu'un ministre protestant de l'époque ait pu traduire une oeuvre si licencieuse.
Curieuse préface sur l'art magique et la magie.

NB : Cet ouvrage est disponible à la librairie sur demande sous 48 heures.

Édition originale de l'un des ouvrages fondateurs de la cryptographie moderne.Page de titre et impression en rouge et noir. llustrée par 140 tableaux, alphabets et diagrammes, la plupart imprimés en noir et rouge.L'exceptionnel exemplaire de la bibliothèque de Stanislas de Guaïta, avec sa notice manuscrite bibliographique sur la page de garde.Plein Velin à rabats XIXe. Dos lisse avec titre et date à la plume noire. Mouillure au coin droit en marge sur les 10 premiers feuillets, allant s'estompant. Pâles rousseurs éparses. Le livre a conservé ses marges grâce à cette reliure tardive, on le trouve habituellement dans des dimensions réduites. L'exemplaire se trouve dans une boîte de peintre en bois, avec fermoirs, de la fin du XIXe.Un des ouvrages les plus rares de cryptographie. Probablement rédigé par Vigenère à la demande de diplomates de son entourage, il comprend notamment une mise en forme définitive de ce qui serait appelé le « carré de Vigenère » inspiré d'Alberti et de Trithème. La méthode de Vigénère fut utilisée jusqu'au milieu du XIXe. L'oeuvre est également selon Caillet un traité de Kabbale. Voici ce qu'en dit Guaita dans sa notice manuscrite en page de garde : "Livre curieux et fort rare. [...] Ce traité de cryptographie contient un peu de tout, même de la haute kabbale ; il témoigne que Vigenere était versé dans la connaissance du Zohar, d'une sorte tout exceptionnelle et insolite pour le temps où il l'écrivit. L'ouvrage est autrement fort, n'en déplaise à Eliphas Lévri, que la Polygraphie de l'abbé Trithème [...]Fondateur de l'Ordre kabbalistique de la Rose-Croix, Guaita fut un occultiste passionné et un personnage prêtant le flanc à la légende, on le sent habilement peint par son ami Maurice Barrès, dans son ouvrage : Un rénovateur de l'occultisme: Stanislas de Guaita : [...] Il passait cinq mois de l'année dans un petit rez-de-chaussée de l'avenue Trudaine, où il ne recevait que quelques occultistes, et dont il lui arrivait de ne pas sortir pendant des semaines. Il avait amassé là toute une bibliothèque étrange et précieuse, des textes latins du Moyen Âge, des vieux grimoires chargés de pentacles, des parchemins enluminés de miniatures, des traités d'alchimie [...] Cet ouvrage appartenait à cette bibliothèque mythique.

Rare édition originale de la traduction française que l'on doit, selon Barbier, à deux bénédictins : Denys Hangart et Jean Gillot, mais selon des recherches récentes, Hangart serait le seul traducteur et Jean Gillot serait l'éditeur scientifique. L'édition serait également parue dans le format in 8 d'après un exemplaire détenu à Lille. Le privilège a été partagé avec Locqueneulx, Michel Sonnius et autres éditeurs. Marques de l 'éditeur en page de titre.
On ne trouve à la Bibliothèque Nationale de France que les rééditions de 1586 chez le même éditeur, un exemplaire de 1578, in folio, à Lyon.
Le second ouvrage porte la même date de privilège que le premier (page de titre et pagination séparée), mais les exemplaires de 1586 de la BNF ne le mentionnent pas, pas plus que les quelques exemplaires de 1578 détenus à Lyon et à Lille. La réunion de cet ouvrage à L'histoire de Calliste ne s'est donc pas toujours fait. Par ailleurs on trouve à la BNF des éditions isolées de ce titre en 1587, et 1586.
Plein Veau brun d'époque. Dos à nerfs très habilement restitué au XIXe, orné de 6 petits fleurons et de filets noirs. Plats frappés à chaud d'un médaillon central renaissance. Filet d'encadrement (brodures et coins restaurés). Petites tâches diverses sur les plats. Une mouillure très pâles en marge droite en coin sur les premiers feuillets, également en fin d'ouvrage, sur les deux coins en marge. Une légère mouillure en marge basse au milieu, au centre de l'ouvrage. Quelques feuillets jaunis. Dans l'ensemble, bon exemplaire, avec des restaurations plutôt discrètes.
Moine et historien Bysantin (attaché à Sainte Sophie) écrivant en langue grecque (1236-1335), Son Histoire ecclésiastique en dix-huit livres courre des origines du christianisme jusqu'en 618. Si pour les premiers siècles de son histoire, on peut encore reconstituer certaines sources, pour les deux derniers siècles, les documents dans lesquels a puisé l'auteur ont entièrement disparu. Toutes les éditions furent faites sur un seul manuscrit existant. L'oeuvre constitue un document de première importance sur certains cultes, notamment celui de la vierge.
L'histoire ecclésiastique tripartite a été recueillie par Cassiodore (477-560) de Sozomène, Socrate le Scholastique et Théodoret. Cette histoire résume en une seule oeuvre les travaux de trois historiens grecs qui avaient puisé à des sources communes.

Nouvelle édition, rare, après l'originale de 1596. Nous n'avons rien trouvé dans les catalogues de la BN de France et les catalogues français, un exemplaire de 1614 à la British library.
Demi veau blond glacé à coins ca 1850, pastiche d'une reliure XVIIe. Dos à nerfs orné. Filets sur les plats. date en queue. Frottis en coiffes. Page de titre renforcée en marge droite. Il manque le feuillet 48. Petit manque en marge droite du feuillet1. papier jauni.
Le sujet de ce petit roman a été emprunté (confere préface) à la Jérusalem délivrée du Tasse, qui conte les amours d'Armide et Renaud, un jeune héros et preux chevalier. Armide, farouche sarrasine et magicienne décide de faire tomber le dernier héros qui lui résiste, Renaud. histoire d'un amour impossible et contrarié, les amours d'Armide et renaud sont l'un des sujets les plus célèbres du XVI et du XVIIe.

Nouvelle édition, après l'originale de 1583 chez le même éditeur. Cette édition contient une dédicace à Messire Philippes Hurault, Vicomte de Cheverny, datée 1598 et portant le nom de l'auteur. Le titre de la première édition était sensiblement différent : Discours des hieroglyphes aegyptiens, emblemes, deuises, et armoiries. Ensemble LIIII. tableaux hieroglyphiques pour exprimer toutes conceptions, à, la façon des Aegyptiens, par figures,
images des choses, au lieu de lettres. Auecques plusieurs interpretations des songes
prodiges. Le tout par Pierre l'Anglois.
Reliure en plein Parchemin d'époque. Dos lisse muet. Découpe en tête de la page de titre sur 1 cm.