Emmanuel DES ESSARTS
Poème autographe signé intitulé "Les vaincus"
S. n.|s. l. s. d. [Décembre 1864]|13 x 20.50 cm|une feuille
Poème autographe signé d'Emmanuel Des Essarts intitulé "Les vaincus" et dédié à Georges Callispéris.
Le poème, 17 lignes à l'encre noire sur un feuillet, a été publié dans le recueil Les élévations en 1875 et finalement dédié à Severiano de Heredia.
"Les vaincus
A Georges Calispéris,
Résolu contempteur des triomphes iniques
J'abhorre la victoire où le Droit est absent
ma conscience alors se révolte et ressent
un obstiné dégoût de ces lauriers cyniques
A l'heure où se couchaient les soleils helléniques
Démosthène m'emporte en son vol frémissant
et j'escorte au forum Tullius dénonçant
Antoine et son opprobre aux échos ironiques
Que le fouet du vainqueur plaise à l'hégélien
Qu'il admire à genoux la force colossale,
Je connais sa doctrine et ne m'étonne en rien ;
Mais le succès jamais ne fera sa vassale
De mon âme fidèle à l'estime du Bien
Et je suis du parti qui succombe à Pharsale.
Emmanuel Des Essarts."
Trace de pliure inhérente à la mise sous pli.
Le poème, 17 lignes à l'encre noire sur un feuillet, a été publié dans le recueil Les élévations en 1875 et finalement dédié à Severiano de Heredia.
"Les vaincus
A Georges Calispéris,
Résolu contempteur des triomphes iniques
J'abhorre la victoire où le Droit est absent
ma conscience alors se révolte et ressent
un obstiné dégoût de ces lauriers cyniques
A l'heure où se couchaient les soleils helléniques
Démosthène m'emporte en son vol frémissant
et j'escorte au forum Tullius dénonçant
Antoine et son opprobre aux échos ironiques
Que le fouet du vainqueur plaise à l'hégélien
Qu'il admire à genoux la force colossale,
Je connais sa doctrine et ne m'étonne en rien ;
Mais le succès jamais ne fera sa vassale
De mon âme fidèle à l'estime du Bien
Et je suis du parti qui succombe à Pharsale.
Emmanuel Des Essarts."
Trace de pliure inhérente à la mise sous pli.
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