Exceptionnel recueil manuscrit enluminé, contenant 35 poèmes de Stéphane Mallarmé copiés à l’époque sans doute par Joris-Karl Huysmans, sur vergé de Hollande filigrané, d’après les pré-originales des poèmes parus en revue. La majorité des poèmes est précédée d’une page indiquant le titre et la source.
Illustré d’un beau portrait de Stéphane Mallarmé au fusain par Charles Tichon d’après une photo de jeunesse de Van Bosch. Il a été reproduit en couverture du numéro d’Empreintes consacré à Mallarmé (Bruxelles, L’Écran du Monde, n° 10-11). Une variante a été publiée en 1889 dans Caprice Revue (2e année, n° 60).
Également illustré de deux compositions florales à la gouache et l’aquarelle ornant les poèmes Les Fleurs et Apparition, ainsi qu’une page ornée du nom de l’auteur dessiné. Bien que non signées, les compositions florales sont attribuables à Louise ou Marie Danse.
Reliure à la Bradel, plats de soie moirée crème aux motifs floraux, gardes et contreplats de papier à motifs, deux signets en soie moirée verte décorée de motifs floraux polychromes. Mouillures en partie inférieure du second plat, coins frottés, quelques accrocs aux fils de soie ornant le dos, et frottements sur les plats.
Superbe manuscrit de 35 poèmes de Mallarmé antérieur à la parution de son premier recueil de poésies complètes – qui ne connut d’ailleurs que 47 exemplaires (Poésies photolithographiées, Revue indépendante, 1887). Cet ensemble soigneusement calligraphié est attribué à la main de Joris-Karl Huysmans, grand admirateur du poète, qui aurait offert les manuscrits à son ami Jules Destrée.