(Nicolas de STAËL) Denise COLOMB
Portrait photographique original de Nicolas de Staël contemplatif et signé par Denise Colomb
Paris 1990|18 x 26.50 cm|une feuille
Portrait photographique en noir et blanc de Nicolas de Staël par Denise Colomb, en tirage argentique réalisé par la photographe dans les années 1990 d'après ses négatifs de 1954. Signature manuscrite de Denise Colomb en angle inférieur droit du cliché. Au dos du cliché mention "N. D. S. 1954" et envoi autographe signé de Denise Colomb adressé au photographe Serge Tamagnot : "Pour mon cher ami Serge/ Le roi des collages. Denise Colomb 7-5-2000 Bon anniversaire à Serge, je penserai à toi le 9 mai."
Très beau cliché du peintre en grand format, les yeux perdus dans le lointain, dans son atelier de la rue Gauguet à Paris, un an avant sa fin tragique. Assis devant une de ses oeuvres, on aperçoit les amoncellements de toiles du peintre dans la pièce derrière lui.
La photographie fut prise par Denise Colomb, grande portraitiste du XXe siècle, qui immortalisa Antonin Artaud, Giacometti, Picasso, Soulages et Miro.
"On dit que son atelier était une caverne de potier paléontologique. A sédiments, couches du paléo... Un creuset, un grand puits matériel, criblé de pigments, de pinceaux, de pots de truelles plâtrées, de seaux, de chiffons. Dans une forte odeur de térébenthine. Un atelier gorgé, souillé, empanaché de crasses, des pâtes de la maçonnerie. Son envergure, sa force, sa hauteur de hunier s'élançent dans ce cratère de Vésuve. Légèrement déboussolé, il incline, il verse. Peindre, pour lui, c'est être en proie au vertige, à des bifurcations imprévisibles d'accident, de hasard." (Patrick Grainville, Les Yeux de Milos).
Très beau cliché du peintre en grand format, les yeux perdus dans le lointain, dans son atelier de la rue Gauguet à Paris, un an avant sa fin tragique. Assis devant une de ses oeuvres, on aperçoit les amoncellements de toiles du peintre dans la pièce derrière lui.
La photographie fut prise par Denise Colomb, grande portraitiste du XXe siècle, qui immortalisa Antonin Artaud, Giacometti, Picasso, Soulages et Miro.
"On dit que son atelier était une caverne de potier paléontologique. A sédiments, couches du paléo... Un creuset, un grand puits matériel, criblé de pigments, de pinceaux, de pots de truelles plâtrées, de seaux, de chiffons. Dans une forte odeur de térébenthine. Un atelier gorgé, souillé, empanaché de crasses, des pâtes de la maçonnerie. Son envergure, sa force, sa hauteur de hunier s'élançent dans ce cratère de Vésuve. Légèrement déboussolé, il incline, il verse. Peindre, pour lui, c'est être en proie au vertige, à des bifurcations imprévisibles d'accident, de hasard." (Patrick Grainville, Les Yeux de Milos).
1 800 €