Dubuisson & Cie|Paris lundi 29 mai 1871|36 x 54 cm|2 pages recto-verso
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⬨ 26922
Rédacteur en chef : Édouard Hervé.
Nouvelles du jour : Hommage à Gustave Chaudey, fusillé après les ordres de Raoul Rigualt ; Communication de l'état-major : enlèvement des barricades ; Dernière heure : M. Delescluze est mort ; Dépêche de M. Jules Favre demandant la dénonciation de Communards franchissant les frontières ; La Gare de Lyon presque entièrement détruite, la Bibliothèque du Louvre entièrement consumée ; Revue de presse ; Les Derniers documents de la Commune : 3 communications du Comité de salut public ; Faits divers ; Académie des Sciences et des Belles Lettres, séance du 12 mai à propos des fouilles en Égypte ; Assemblée nationale, séance du 27 mai, élections de MM. Schoelcher, Bencourt et Rollin.
Petites déchirures marginales sans atteinte au texte, sinon bon état de conservation.
S'ajoutant aux titres déjà existants, plus de 70 journaux sont créés pendant les 70 jours de la Commune. Mais la liberté de la presse est restreinte dès le 18 avril, et le 18 mai le Comité de Salut public interdit les journaux favorables au gouvernement Thiers. Les journaux les plus influents alors sont 'Le Cri du Peuple' de Jules Vallès, 'Le Mot d'ordre' d'Henri Rochefort, 'L'Affranchi' de Paschal Grousset, 'Le Père Duchesne' de Versmersch, 'La Sociale' avec madame André Léo, 'Le vengeur' de Félix Pyat, 'La Commune'. C'est surtout en mai que la lutte contre la presse pro-versaillaise prend de la vigueur : ainsi, entre le 5 et le 18 mai, 21 journaux sont supprimés. Il est bien évident que la presse parisienne pro-communarde ne peut être diffusée en province du fait de la vigilance du gouvernement Thiers.