L. Toinon & Cie|Saint-Germain-en-Laye dimanche 21 mai 1871|28 x 43 cm|6 pages en feuilles
Unavailable
Ask a Question
⬨ 26890
Directeur politique gérant : Léonce Détroyat, et Jehan Valter, secrétaire de la rédaction. Nouvelles du jour : Que veut la France ? ; Tout est fini : la paix bientôt conclue avec l'Allemagne ; Le Vote du 18 sur l'article 2 du traité de Paris, la lutte de pouvoir pour les points de Thionville et de Metz ; Les Télégrammes ; La Journée du 19 mai : La Colonne Vendôme vient de tomber ; Les Nouvelles du jour : les Prussiens fêtent la chute de la colonne Vendôme ; Nouvelles générales : entrée en fonction du Comité central de la Commune de Paris.. Supplément : Compte-rendu analytique de la séance du 18 mai de l'Assemblée nationale : stratégie militaire concernant le Luxembourg, et Belfort. ; Faits divers. Bon état de conservation. S'ajoutant aux titres déjà existants, plus de 70 journaux sont créés pendant les 70 jours de la Commune. Mais la liberté de la presse est restreinte dès le 18 avril, et le 18 mai le Comité de Salut public interdit les journaux favorables au gouvernement Thiers. Les journaux les plus influents alors sont 'Le Cri du Peuple' de Jules Vallès, 'Le Mot d'ordre' d'Henri Rochefort, 'L'Affranchi' de Paschal Grousset, 'Le Père Duchesne' de Versmersch, 'La Sociale' avec madame André Léo, 'Le vengeur' de Félix Pyat, 'La Commune'. C'est surtout en mai que la lutte contre la presse pro-versaillaise prend de la vigueur : ainsi, entre le 5 et le 18 mai, 21 journaux sont supprimés. Il est bien évident que la presse parisienne pro-communarde ne peut être diffusée en province du fait de la vigilance du gouvernement Thiers.