Autograph letter dated and signed by Georges Dumézil to Thierry Maulnier—though not referred to by name—four pages on a bifolium written in blue ballpoint pen on stationery bearing the letterhead of the Académie française, discussing his recent work "Le dieu masqué".
Rust marks from a paperclip visible at the top of the leaves.
Georges Dumézil expresses agreement with the views of his fellow Immortal: "Je reconnais pour moi cet agnoticisme indulgent (156 - 787) ce scepticisme sans découragement dans son 'léger sourire' (324, - et la fin de 604, 611...) [...] Le Dieu masqué suppose un dieu, ou l'équivalent. Je pense moi, au conte d'Edgar Poe, 'Le spectre de la mort rouge' : quand on l'a dépouillé de ses voiles, démailloté, démasqué, il ne reste rien de palpable ni d'imaginable. Le mystère de son mouvement, de son être est néant. Et pourtant, il tue, donc il est."
The historian of religion continues, refining his line of thought: "Chez l'homme, le foisonnement des neurones, le langage qui en est sorti (voir 163, 172 et surtout 242, où vous rejoignez Hagège), commandent, réclament l'exercice, et tout s'ensuit. Et puis, il y a ce que j'ai envie d'appeler le besoin de confort, chaque individu est engagé pour une part minime, dans le mouvement d'évolution dont il est produit, et dont, pro parte nirili, sans en avoir connaissance, il prépare la suite le corps humain, (si des inventions à double effet lui en laissent le temps) travaille volens nolens pour on ne sait quoi, qui se réglera dans des centaines, des milliers de siècles." while also offering a few minor points of divergence.
He concludes his letter with this fine compliment: "Vous rejoignez sur ma tablette intime Marc Aurèle (en mieux habillé) et Sénèque (sans sa réthorique). J'attends le quatrième troupeau des vaches sacrées. Tel est, pour 1986, mon premier voeu..."