Edition originale de cet ouvrage consistant en la traduction française de l'article du New York Sun, intitulé Great astronomical discoveries lately made by Sir John Herschel, et paru en août 1825, et de la matière des cinq articles suivants.
Reliure à la bradel en plein cartonnage recouvert de papier marbré, dos lisse, pièce de titre en long comportant un petit manque, reliure moderne.
L'attribution à l'astronome John Herschel (1792-1871) de cet immense canular astronomique est évidemment supposée : l'ouvrage a été rédigé en réalité par le journaliste du New York Sun, Richard Adam Locke (quoiqu'il n'en avouât jamais la paternité), qui avait eu l'occasion de couvrir les observations réellement effectuées sur le ciel austral par Herschel de 1834 à 1838 à partir de l'observatoire du Cap de Bonne-Espérance. Il imagina alors une mystification, qui fit de nombreuses dupes (y compris le socialiste Victor Considerant, qui publia dès 1836 une édition commentée de ce texte) : il s'agissait de décrire les "habitants de la lune", leurs moeurs, apparence, coutumes, environnement, etc. En dépit d'une préface au ton globalement satirique, qui était censée donner la puce à l'oreille des avertis, l'invention connut un réel succès ; il fallut attendre plusieurs semaines avant que le pot aux roses ne fût découvert, et le Sun ne donna jamais de démenti.