Des lettres de cachet et des prisons d'état. Ouvrage posthume, composé en 1778
S. n.|Hambourg 1782|21 x 13.50 cm|2 parties en 1 Vol. relié
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⬨ 12990
Edition originale. La seconde partie est considérée comme rare, puisqu'il fut demandé à la prusse de saisir le manuscrit et de brûler les exemplaires , on constate pourtant que la seconde partie est présente dans de nombreux exemplaires. Demi chagrin noir milieu XIXe , dos à nerfs. Caissons à froid. Frottis. L'ouvrage, composé durant et après l'arrestation et l'incarcération de Mirabeau à Vincennes, est un plaidoyer et un réquisitoire contre la justice arbitraire et le pouvoir. « J'entreprends de parler des emprisonnements arbitraires et des prisons d'état. » On trouvera dans l'ouvrage de nombreux commentaires historiques et une importante documentation sur le pouvoir arbitraire et l'exercice judiciaire. Dans la seconde partie, Mirabeau traite plus étroitement de la vie carcérale et des prisons. Mirabeau s'attarde également sur la constitution anglaise et tend à prouver que notre propre histoire condamne l'utilisation des lettres de cachet, tout comme elle fait des rois les seuls mandataires du peuple.