La galerie des femmes fortes

Mention de troisième édition, illustrée d'un frontispice et de 20 figures de Claude Vignon et gravées au burin par Gilles Rousselet pour le personnage principal, et à l'eau-forte par Abraham Bosse pour les scènes de l'arrière-plan ; elles représentent les portraits en pied des femmes illustres sur des fonds animés. L'originale est parue en 1647 au format in-folio. La seconde partie est séparée par un faux-titre. Le privilège a été partagé avec Claude Barbin qui a fait paraître une édition à la même date. Epitre à la reine régente suivie d'une ode.
Reliure en pleine basane brune d'époque. Dos à nerfs richement orné. Pièce de titre en maroquin rouge. Coiffe de tête en partie élimée. Mors supérieur fendu en tête. Ensemble frotté. Une déchirure p. 101
Le recueil est composé de trois séries : les femmes fortes du judaïsme (parmi lesquelles Deborah, Judith, Mariamme), celles de la gentilité (comme Monime, Zénobie, Lucrère, Pauline, Clélie, Porcie, etc.), enfin celles de la chrétienté (Isabelle de Castille, la Pucelle, Marie Stuart martyre de la foi, etc.). Chaque monographie contient un portrait historique, un sonnet, un éloge et une réflexion morale. De cet ensemble se dégage un portrait de femme modèle destiné à l'instruction de la gente féminine. Cet "exempla" feminin étant une illustration, ainsi que l'avait voulu l'auteur, du passage biblique "Mulierem fortem quis inveniet ?"
Ex-libris aux armes écartelées du XVIIIe daté 1727. Couronne de Marquis.