Mémoires de Monsieur de Gourville, concernant les affaires auxquelles il a été employé par la cour, depuis 1642 jusqu'en 1698

Nouvelle édition, plus complète que l'originale de 1724 car elle a été publiée sur le manuscrit de l'auteur. Dans le premier tome, la première partie des Mémoires est suivi de Legs d'un père à ses filles (Chez Merigot, 1782), un ouvrage moral sur la conduite féminine. Le second tome est suivi du rare roman anonyme libertin : Les confessions d'une courtisane devenue philosophe (Chez Couturier, 1784).
Reliure pastiche vers 1800 en veau blond. Dos à nerfs orné. Pièce de titre en maroquin beige et de tomaison de basane noire. Plats orné d'une frise d'encadrement et en lettre doré le nom du possesseur : Chambonin.
L'activité publique de Gourville s'étend sur près d'un demi siècle, de la veille de la Fronde à la fin du XVIIe siècle. D'origine modeste, il sut par ses qualités devenir un serviteur du Duc de Larochefoucauld, puis du Prince de Condé, et même de Mazarin. Les mémoires retracent le monde de la finance et des impôts ; en étant proche du surintendant Fouquet, il deviendra très riche, mais suivra ce dernier dans sa disgrâce ; mais loin de s'abîmer dans l'exil, Gourville profitera de cette période pour devenir diplomate et être très proche des ministres de Louis XIV ; il s'occupera enfin longtemps de la maison de Condé et tentera de restaurer sa fortune.