Envoi autographe signé de la comédienne Marcelle Chantal à mademoiselle Pain enrichi des signatures de Daniel Delorme et Daniel Gélin sur la première garde.
"J'étais fort malade Monsieur, quand vous avez bien voulu m'envoyer votre tragédie du 4e siècle que depuis j'ai vainement cherché votre adresse pour vous écrire tout ce que je pensais de cette tragédie où l'on voit ce me semble tous les sentiments et toutes les pensées d'un homme éclairé et énergique. J'espère que les circonstances me rapprocheront de Paris, et si j'ai l'honneur de vous voir Monsieur, je vous exprimerai ma reconnaissance pour le souvenir que vous avez bien voulu me faire parvenir dans le plus triste exil du monde, en vérité je ne me serais pas doutée qu'Auxerre eut jamais été la demeure d'un esprit aussi distingué que le vôtre".
Edition originale, un des 70 exemplaires numérotés sur pur fil, le nôtre un des 15 hors commerce lettrés sous couverture ingres, tirage de tête après 2 réimposés sur vergé pur fil hors commerce réservés à Jacques Hébertot et 13 hollande.
Petites déchirures marginales sans gravité sur les plats.
Agréable et rare exemplaire de cette réponse d'Albert Camus aux "Les mains sales" de Jean-Paul Sartre.
Photographie originale en noir représentant Elvire Popesco légèrement de profil.
Bel exemplaire. Tirage d'époque, Tampon imprimé du studio Nicolas Treatt à Paris au verso du cliché.
Signature manuscrite d'Elvire Popesco à l'encre noire.
Provenance : du fonds du grand collectionneur d'autographes Claude Armand.
Carte postale photographique en noir et blanc réprésentant Ludmila Tcherina jeune.
Traces de punaises aux angles de la carte.
Envoi autogtraphe signé de Ludmila Tcherina, au feutre blanc, au grand collectionneur d'autographes Claude Armand : "A Claude bien amicalement Tcherina."
Provenance : du fond du grand collectionneur d'autographes Claude Armand.
Lettre autographe datée et signée d'une page de Jean-Louis Barrault adressée à Thierry Maulnier (34 lignes à l'encre bleue sur un feuillet recto verso)
Pliures centrales inhérentes à la mise sous pli, quelques taches de rousseur sur la lettre.
Jean-Louis Barrault, de retour d'une tournée en Amérique du sud, s'empresse de répondre à Thierry Maulnier afin d'envisager une adaptation radiophonique et éventuellement théâtrale de son texte Une ville sous la mer : "Je ne sais si cette pureté resterait dans une réalisation théâtrale, mais cela me confirme qu'il faut absolument que vous nous donniez l'occasion le plus tôt possible de vous servir directement sur le plan théâtral."
L'homme de théâtre propose donc à son correspondant de se voir bientôt pour concrétiser de projet naissant : "Je serais heureux cet hiver si nous pouvions nous voir quelquefois et commencer ce rapprochement qui doit aboutir un jour prochain à un beau travail de vous réalisé avec amour sur notre plateau." et l'invite à venir s'imprégner de l'ambiance de la troupe qu'il dirige : "Dites-vous bien que vous êtes au Marigny chez vous. Vous pouvez y passer à toute heure - même au cours des répétitions. C'est la meilleure façon de se connaître à fond."
Ce projet verra bien le jour mais sans la participation de Jean-Louis Barrault : Une ville sous la mer, devenue La Ville au fond de la mer, sera diffusé à la radio par RTF le 1er juillet 1950, avec pour interprètes principaux, Maria Casares, Roger Blin et Marcelle Tassencourt, l'épouse de Thierry Maulnier et Michel Witold. Une adaptation théâtrale verra le joue lors du festival de Normandie, à Caen en août 1953 avec, dans les rôles principaux, Monique Mélinand, Jean Servais, Jean Martinelli et Michel Piccoli.
Lettre autographe datée et signée d'une page de Maurice Blanchot adressée à la femme de théâtre Marcelle Tassencourt, l'épouse Thierry Maulnier, 18 lignes à l'encre noire.
Pliures centrales inhérentes à la mise sous pli, enveloppe jointe.
Maurice Blanchot encense la performance d'actrice de Marcelle Tassencourt qui créa, en 1944, le rôle d'Antigone dans la pièce de Robert Garnier mis en scène par son mari, Thierry Maulnier : "... cette Antigone m'a beaucoup touché. Je ne croyais pas que la beauté des vers y fût capable d'une actrice aussi vivante. Que la vie et le style peuvent être à ce point associés, que l'harmonie engendrât l'horreur, et la beauté le déchirement, c'est que je n'imaginais pas pouvoir ressentir aussi complètement et que la plupart des spectateurs me semblent avoir ressenti autour de moi et chez moi."
Maurice Blanchot insiste particulièrement sur la maîtrise parfaite des expressions du visage de l'actrice : "... je penserais qu'il y a en vous le pouvoir de confiner à quelques-uns de vos traits - et en particulier à votre regard - les sentiments que les acteurs en général répartissent et éparpillent mollement dans l'ensemble du visage. Mais ce pouvoir ne s'appelle-t-il pas concentration ? (naturelmement je n'ai rien dit)."
Edition originale sur papier courant comportant bien le bon achevé d'imprimer du 6 mai 1959, fausse mention de deuxième édition.
Dos très légèrement insolé.
Précieux envoi autographe daté et signé d'Eugène Ionesco à la metteuse en scène, dramaturge et écrivaine Simone Benmussa sur la page de faux-titre.
Notre exemplaire est présenté sous chemise en demi maroquin bordeaux, dos lisse, date en queue, plats de papier bois, étui bordé de maroquin bordeaux, plats de papier bois, ensemble attribué à Thomas Boichot.
Edition originale avec mention fictive de troisième édition, la pièce ayant été représentée pour la première fois au théâtre français le 18 janvier 1866.
Armes de Napoléon III sur les plats.
Reliure en plein maroquin vert sombre d'époque. Dos à nerfs orné de caissons formés de double filets dorés. Armoiries centrales sur les plats et double filet d'encadrement. Riche frise intérieure. Mors inférieure fendu en tête. Fendillements aux mors en tête et queue. coins frottés. Bel exemplaire.
Au lendemain de la Terreur, l'auteur met en scène dans les salons de Madame Tallien, les acteurs du renouveau politique : le général Hoche, le général Bonaparte. L'oeuvre fut saluée comme un accomplissement dans l'oeuvre de l'auteur et bien reçu comme un nouveau souffle dans le théâtre historique.
Suite complète de 13 lithographies originales d'Eugène Delacroix, en premier tirage avec la lettre, un des 20 exemplaires sur papier Chine appliqué sur vélin :
« Il en a été tiré à l'origine quelques épreuves sur chine dont le format dépasse le trait carré d'un à deux centimètres. Elles sont très recherchées quoiqu'elles portent la lettre » (Robaut).
Reliure de l'éditeur en demi-chagrin marron, titre estampé à l'or sur le premier plat, couverture conservée. Petite déchirure restaurée dans la marge de la couverture sur 5 cm, dos insolé, mors et coins frottés, rousseurs éparses et une mouillure en partie inférieure affectant le vélin sur lequel les lithographies sont contrecollées, sans atteinte aux lithographies.
Exceptionnel et rare ensemble de lithographies originales d'Eugène Delacroix tirées sur papier Chine, illustrant le chef-d'œuvre de Shakespeare.
Sommet de l'art romantique, cette suite a "été faite pour le compte personnel de M. Delacroix. Le tirage ne comportait que 80 exemplaires, dont 60 sur blanc et 20 sur chine, lesquels étaient épuisés au décès de l'auteur" (Henri Béraldi).
Édition originale de l'adaptation théâtrale.
Reliure en demi maroquin rouge à coins, dos à cinq nerfs sertis de filets dorés orné de doubles caissons dorés et décorés, filets dorés en encadrement des plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier peigné, tranches peignées, reliure de l'époque.
Quelques taches sur les plats, exemplaire exempt de rousseur.
Envoi autographe signé de George Sand à l'acteur Fresne : « à monsieur Fresne, souvenirs affectueux. G. Sand. »
Fresne avait joué dans sa pièce Molière lors de sa création à la Gaîté en 1851.
Edition originale, un des 1050 exemplaires numérotés sur bouffant alfa.
Cartonnage d'après la maquette originale de Paul Bonet.
Agréable exemplaire en dépit de légères traces d'insolation en tête et en pied du dos et en marges des plats.