Lettre autographe signée de Paul Claudel à Maxence Van Der Meersch
Paris 24 avril 1950|13.40 x 21 cm|une page sur une feuille
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Lettre autographe signée de Paul Claudel à Maxence Van Der Meersch, 14 lignes écrites à l'encre bleue. Une rature de la main de l'auteur. Pliure centrale causée par l'envoi postal. Le poète envoie cette lettre à Maxence Van Der Meersch pour le remercier "pour l'envoie de [son] livre Pages Choisies" ainsi que pour "tous ces grands et beaux livres qui [lui] ont fait une impression profonde". Les deux auteurs partagent la même foi chrétienne, et c'est ce le "témoignage véridique d'un bel artiste et d'un conscience chétienne" qui émeut Claudel dans les oeuvres de son confrère. L'expéditeur vante la compréhension que Van Der Meersch a des nécessiteux : "vous êtes un de ceux que loue l'écriture en disant qu'ils ont "compris le pauvre"". L'oeuvre de son correspondant mêle en effet une sensibilité chrétienne et une étude des classes sociales les plus basses en particulier du nord de la France dont il est originaire. Cette empathie est pour Claudel primordiale : "Quoi de plus essentiel et de plus indispensable ? L'intelligence du pauvre conduit à celle de tout le reste. Elle est seule essentielle." Paul Claudel, âgé de 80 ans au moment où il écrit cette lettre, écrit ici combien la foi qui a guidé son oeuvre est nécessaire à l'écriture et à la compréhension du monde.