Secrètement collectionnées en Europe par de grandes personnalités artistiques comme Gustav Klimt ou Émile Zola dès l’ouverture du Japon à l’Occident en 1868, les gravures ukiyo-e contribuent à la naissance et au développement du Japonisme à la fin du xixe siècle.
L’exposition L’Art de l’amour au temps des geishas : les chefs-d’œuvre interdits de l’art japonais propose plus de 200 gravures, photographies à l’albumine et objets de la vie quotidienne en provenance du Museo delle Culture de Lugano ainsi que d’autres grands musées publics et collections particulières de Suisse et d’Italie. Un ensemble d’œuvres modernes et contemporaines, planches de mangas et peintures, témoigne de la continuité de cette tradition érotique jusque dans le Japon contemporain.
Retrouvez au Feu Follet
une très rare réunion des trois albums Shonga (Image du printemps), de la série des Tokaïdo (Cinquante-trois stations sur la route de Tôkaidô) portant respectivement les sous-titres de Ciel, l'homme et terre. L'auteur du texte semble en être Tamenaga Shunsui, qui écrivit de nombreuses histoires de topographie sexuelle.
Gravé par Horitake. 26 estampes à caractère érotique et pornographique, la plus grande majorité sur double page.
Plus d'informations sur l'exposition ici.