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Adrian de LA MOLIERE

Les antiquitez, histoires, et choses remarquables de la ville d'Amiens [Ensemble] Recueil de plusieurs nobles et illustres maisons vivantes & esteintes en l'estendue du ddiocese d'Amiens [...]

Chez Sebastien Cramoisy, à Paris 1642, in-folio (22x35,5cm), 409pp. ; 441pp. (1), 2 ouvrages reliés en un volume.

Troisième et meilleure édition, la plus complète, contenant l'édition du Recueil des illustres maisons du Diocèse d'Amiens avec sa propre page de titre à la date de 1642. Les deux ouvrages avaient paru dans des versions moins complètes, respectivement en 1621 et 1630. Le second livre porte l'emplacement après chaque nom de famille des armes qui n'ont pas été imprimées mais sont décrites dans la marge ; de rares exemplaires possèdent ces armes illustrées à la main en couleurs. Grande marque de l'imprimeur sur les 2 pages de titre. Première page de titre en rouge et noir. Faux-titre entre chaque partie du premier livre.
Reliure en demi basane début XXe marbré, pastiche d'une reliure d'époque. Dos à nerfs soulignés de filets à froid. Pièce de titre een veau rouge. Frottements coiffes, mors et coins. Le faux-titre général a été doublé et restauré en marge basse par une bande de papier ancienne.
Adrian de la Morlière, chanoine de la cathédrale d'Amiens a rassemblé durant toute sa vie un nombre incroyable de matériaux sur l'histoire de sa ville. L'ouvrage procède sous forme d'articles et n'use pas de la forme classique mais sommaire de l'annale, mais les articles ont une évolution chronologiques, des Romains jusqu'à l'époque contemporaine. On y distingue un catalogue des évêques d'Amiens, des Comtes et des gouverneurs ou lieutenants de la ville. Le traité sur les Maisons de Picardie renferment de précieux renseignements. Outre les éléments historiques, l'auteur a ajouté à la fin de chaque partie de nombreuses poésies de son cru. Bien que l'accent soit plus essentiellement mis sur l'histoire de la ville, on y trouve maints paragraphes sur les églises, les remparts et la description de la ville.
"Quoique l"ouvrage de La Morlière soit mal écrit, il est cependant utile & nécessaire, & même assez rare" note Lenglet-Dufresnoy. Au lecteur d'aujourd'hui, l'ouvrage apparaîtra surtout désordonné dans sa première partie, mais plein d'enseignements sur la ville.

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