William Henry BARTLETT, Nathaniel WILLIS
Canadian scenery illustrated
Virtue and Yorston|New York 1842 (S.d)|21.50 x 28.20 cm|relié
Edition originale américaine qui suit l'édition de Londres à la même date. L'illustration comprend 117 gravures sur acier sur papier fort, dont 54 dans le premier tome et 63 dans le second, et 2 titres gravés ainsi qu'une carte.
Cartonnage de l'éditeur en plein chagrin brun. Dos à faux nerfs orné de 5 feuilles d'érable dans des caissons à froid, roulettes en queue, tête et sur les nerfs. Grande composition ornementale à froid sur les plats. Médaillon central contenant en lettres dorées le titre. Frise intérieure. Exemplaire bien frais, rare dans cette condition. Une petite déchirure à la planche p. 118, tome 1, en marge externe en haut, sur 2cm.
Très bel exemplaire.
Artiste accompli du paysage anglais et formé initialement au dessin d'architecture, Bartlett réalise des vues romantiques héritées de l'esthétique de Turner et Constable ; par ailleurs la plupart des graveurs qui travaillèrent avec Bartlett avaient été formés par Turner. Bartlett se rendit quatre fois en Amérique du Nord : en 1836-1837, en 1838, en 1841 et en 1852. Une carte de Canadian scenery illustrated montre sa route en 1838 : il semble être parti de Québec et s'être dirigé vers l'ouest jusqu'aux chutes du Niagara, puis, empruntant le canal Érié, il rendit visite à Willis à Oswego, dans l'état de New York, avant de s'embarquer pour l'Angleterre en décembre 1838. Appliquant les théories de William Gilpin et d'Edmund Burke, Bartlett mettait l'accent, dans ses dessins, sur les irrégularités et les aspérités des paysages, l'ombre et la lumière, les ruines, l'immensité des montagnes, l'étendue des rivières impétueuses et l'énormité des rochers escarpés. Les dessins de Bartlett possèdent donc une valeur historique considérable, car ils représentent le pays, les villes et ses habitants tels qu'ils apparaissaient en 1838. Près de 100 de ces gravures montrent des rivières, des lacs, des rapides et des chutes d'eau, et dans beaucoup d'entre elles Bartlett a croqué sur le vif la vie quotidienne des Canadiens : le progrès de la colonisation, la présence des unités de l'armée britannique, les voyages en canot, en bateau à voiles et à bord des premiers bateaux à vapeur, le commerce du bois par radeaux naviguant sur la rivière des Outaouais, les moulins de la rivière Rideau et de Sherbrooke, au Bas-Canada, les marchés de poisson et les quais, le creusement du canal de Cornwall et, plus particulièrement, les maisons des habitants, de la cabane en bois rond des pionniers du Haut-Canada aux maisons de Montreal. On distinguera de nombreuses gravures concernant la vie des Indiens.
Cartonnage de l'éditeur en plein chagrin brun. Dos à faux nerfs orné de 5 feuilles d'érable dans des caissons à froid, roulettes en queue, tête et sur les nerfs. Grande composition ornementale à froid sur les plats. Médaillon central contenant en lettres dorées le titre. Frise intérieure. Exemplaire bien frais, rare dans cette condition. Une petite déchirure à la planche p. 118, tome 1, en marge externe en haut, sur 2cm.
Très bel exemplaire.
Artiste accompli du paysage anglais et formé initialement au dessin d'architecture, Bartlett réalise des vues romantiques héritées de l'esthétique de Turner et Constable ; par ailleurs la plupart des graveurs qui travaillèrent avec Bartlett avaient été formés par Turner. Bartlett se rendit quatre fois en Amérique du Nord : en 1836-1837, en 1838, en 1841 et en 1852. Une carte de Canadian scenery illustrated montre sa route en 1838 : il semble être parti de Québec et s'être dirigé vers l'ouest jusqu'aux chutes du Niagara, puis, empruntant le canal Érié, il rendit visite à Willis à Oswego, dans l'état de New York, avant de s'embarquer pour l'Angleterre en décembre 1838. Appliquant les théories de William Gilpin et d'Edmund Burke, Bartlett mettait l'accent, dans ses dessins, sur les irrégularités et les aspérités des paysages, l'ombre et la lumière, les ruines, l'immensité des montagnes, l'étendue des rivières impétueuses et l'énormité des rochers escarpés. Les dessins de Bartlett possèdent donc une valeur historique considérable, car ils représentent le pays, les villes et ses habitants tels qu'ils apparaissaient en 1838. Près de 100 de ces gravures montrent des rivières, des lacs, des rapides et des chutes d'eau, et dans beaucoup d'entre elles Bartlett a croqué sur le vif la vie quotidienne des Canadiens : le progrès de la colonisation, la présence des unités de l'armée britannique, les voyages en canot, en bateau à voiles et à bord des premiers bateaux à vapeur, le commerce du bois par radeaux naviguant sur la rivière des Outaouais, les moulins de la rivière Rideau et de Sherbrooke, au Bas-Canada, les marchés de poisson et les quais, le creusement du canal de Cornwall et, plus particulièrement, les maisons des habitants, de la cabane en bois rond des pionniers du Haut-Canada aux maisons de Montreal. On distinguera de nombreuses gravures concernant la vie des Indiens.
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