Bel exemplaire.
Signature manuscrite de James Stewart en marge gauche du cliché.
Provenance : fonds du grand collectionneur d'autographes Claude Armand.
Carte de visite imprimée sur laquelle André Malraux a ajouté, au stylo bille bleu, ces quelques mots pour ses amis Minka et Karl Hans Strauss :
"Je suis touché, chers amis, de la part affectueuse que vous prenez à mon chagrin... Et que dire d'autre ?..."
Quatrain et tercet autographes de jeunesse signé de quatorze strophes de Jean Cocteau, 15 lignes écrites à l'encre noire et intitulé "Pour Abel Bonnard".
Ce poème manuscrit, comportant deux corrections manuscrites de Jean Cocteau, fut imprimé dans le recueil "Le prince frivole" édité au Mercure de France en 1910, second ouvrage publié par le poète.
Sur la quatrième page du double feuillet, un amorce du poème a été rédigée : le titre, le premier vers et le tout début du deuxième avec une légère modification par rapport à l'état définitif.
Ce manuscrit du Prince frivole fut réputé égaré : «Le manuscrit original de la main de Cocteau manque» (Oeuvres poétiques complètes, Bibliothèque de la Pléiade, page 1842).
L'ouvrage, encensé par Marcel Proust saluant ainsi Jean Cocteau comme un : «Banville de vingt ans qu'attendent de plus hautes destinées », sera renié par l'auteur qui ira jusqu'à interdire sa réédition.
"Pour Abel Bonnard" figure dans la suite des huit sonnets de l'hôtel Biron (Pour mes amis, Pour Marcel Cruppi, Pour Reynaldo Hahn, Pour Pierre Mortier, Pour Francis de Croisset, Pour Abel Bonnard, Pour le comte Robert de Montesquiou Fezensac, Pour Auguste Rodin et Pour Elle) qui ne portent pas de titres-dédicaces dans l'édition :
"Un ogre a fait s'enfuir dryade, fée ou muse...
C'est déjà loin nos promenades au couvent !
Vous cherchiez à chaque herbe un beau nom très savant
Insoucieux et gai comme un gamin qui muse
...
Armés d'outils de fer contre un grand parc qui dort
Marchait la horde interminable des vandales
Et vous le défendiez avec vos armes d'or ! "
Lettre autographe signée du comte dandy, 46 lignes écrites à l'encre noire recto-verso, à en-tête de l'Hôtel de France de Pau, adressée à une amie poètesse.
Trace de pliure inhérente à la mise sous pli.
Le poète se montre étonné des remontrances de son amie : "Pourquoi parlez-vous du mal que je pourrais vous faire ?... Alors il faudrait bien essayer, pour ne pas vous désobéir mais il me semble que je m'y mettrai sans conviction." et penche plutôt pour une malcompréhension de ses propos : "Est-ce donc ainsi que vous avez interprété ma grande, dirai-je ma belle lettre à Lapauze (elle a droit aux anthologies)? Mais, dans ce cas, elle serait comminatoire. Si elle l'est, ce n'est pas pour vous."
Mais le poète-comte-dandy ne lui en tient pas trop rigueur : "En attendant, ce qui est certain, c'est que je réciterai vos poèmes inédits, à l'inauguration du musée Ingres."
Quatrain et tercet autographes de jeunesse signé de quatorze strophes de Jean Cocteau, 15 lignes écrites à l'encre noire sur une feuille de papier gris portant le monogramme argenté du poète en angle supérieur gauche.
Deux corrections manuscrites au crayon de papier.
Poème présentant une variante avec le poème imprimé dans le recueil "Le prince frivole" édité au Mercure de France en 1910, second ouvrage publié par le poète ; Versailles dont on a tant dit (Le vieux parc dont on a tant dit dans l'édition).
Ronéotype réalisé par Boris Vian de son manuscrit original, avec ajout autographe du titre : "Le penseur" et deux corrections autogrpahes, nouvelle initialement parue dans la revue Dans le train n°15, 1949, puis publiée dans le recueil posthume Le Loup-Garou en 1970.
Sans doute réalisé pour conserver une copie de sa nouvelle, avant l'envoi à la revue Dans le train, ce ronéotype du manuscrit originale signé a été conservé dans les archives de l'écrivain jusqu'à sa mort. les deux corrections autogrpahes et le titre au crayon semble indiquer que Boris Vian avait prévu une nouvelle publication.
Cette biogaphie express de la courte vie d'un philosophe de génie : Urodonal Carrier, était destinée à être lue le temps d'un trajet en transport en commun. Elle fait partie douze textes que Boris Vian publia entre 1948 et 1950 dans la revue humoristique Dans le train.
Provenance : Fondation Boris Vian.
Manuscrit autographe original de 8 pages sur 4 feuillets quadrillés, abondamment corrigé et signé par Boris Vian. Discrets plis transversaux.
Cette nouvelle écrite le 7 juin 1948, selon Noël Arnaud, a été publiée dans la revue Dans le train n°2, puis reprise dans le recueil Le Loup Garou. Le manuscrit présente quelques petites variantes avec les versions imprimées.
Manuscrit autographe original de la nouvelle de Boris Vian, écrite en 1945 et publiée dans le recueil posthume Le Loup-Garou en 1970.
Manuscrit très dense de 17 pages sur 9 feuillets, rédigé à l'encre noire, avec biffures et corrections, sur des feuilles à carreaux perforées et daté « 25.10.45 » à la fin du texte. Un des très rares manuscrits datés par l'auteur.
Exceptionnel manuscrit de la première nouvelle de Boris Vian, écrite à 25 ans, quelques mois après la Libération.
Manuscrit autographe original de la nouvelle de Boris Vian, initialement parue dans la revue Une bouteille à la Mer n°72 de 1952, puis publiée dans Vercoquin et le plancton et repris dans le recueil posthume Le Loup-Garou en 1970.
Manuscrit abondamment corrigé, rédigé à l'encre bleue sur le recto de chaque feuillet avec quelques reprises à l'encre violette et crayon noir.
Ronéotype réalisé par Boris Vian de son manuscrit original, avec ajout autographe du titre : "L'amour est aveugle", nouvelle initialement parue dans la revue Paris-Tabou n°1 de 1949, puis publiée dans le recueil posthume Le Loup-Garou en 1970.
"Une des meilleures nouvelles de Boris vian, mélant érotisme et science-fiction"
Sans doute réalisé pour conserver une copie de sa nouvelle, avant l'envoi à la revue Paris-Tabou, ce ronéotype du manuscrit originale signé a été conservé dans les archives de l'écrivain jusqu'à sa mort.
Ecrit d'un seul jet et comportant très peu de corrections, il témoigne de la créativité de l'écrivain et de son univers onirique hors du commun.
"It is worth noting that it was to this Saint-Germain-des-Prés based review that Vian first sent one of his best short stories, one combining eroticism and science fiction: "L'Amour est aveugle" ("Love is Blind")."
(Cf. Christelle Gonzalo, François Roulmann, If I Say If : The Poems and Short Stories of Boris Vian.")
Provenance : Fondation Boris Vian.
Important manuscrit autographe original signé de la nouvelle de Boris Vian écrite en 1950, initialement parue dans la revue Bizarre n°32-33 de 1964, puis publiée dans le recueil posthume Le Loup-Garou en 1970.
Nom et adresse autographe de Boris Vian en tête du manuscrit.
Manuscrit abondamment corrigé, rédigé à l'encre bleue et violette sur le verso de chaque feuillet, avec un placard de corrections encollé en page 13.
Impressionnante nouvelle d'anticipation dans laquelle Boris Vian prophétise l'intelligence artificielle comme module de conversation appuyé sur l'intégration de données encyclopédiques :
« Le modèle que vous voyez ici est destiné à acquérir l'ensemble des connaissances du grand memento encyclopédique Larousse de 1978 en seize volumes [...]. C'est une machine administrative, Florence. Elle doit servir de conseil (...). A chaque demande de renseignements (...), elle fournira (...) la réponse typique d'une culture française très étendue. En toute circonstance elle indiquera la marche à suivre, (...) expliquera de quoi il s'agit et comment se comporter (...). Il faut qu'elle absorbe tout. Elle n'a une chance d'avoir un comportement équilibré que si elle sait tout. C'est à cette seule condition qu'elle peut rester objective et impartiale. »
Contrairement aux utopies de l'époque, le narrateur de Vian ne conçoit pas une "I. A." ayant une pensée et une sensibilité individuelle mais un véritable agrégateur de savoirs doté d'un moteur de recherche autonome et efficace. La sensibilité de son robot sera au contraire la cause de son échec, puisque en absorbant Toi et moi le roman à l'eau de rose de Paul Géraldy, l'ordinateur tombera amoureux puis agressera son concepteur.
Mais s'il pressent Google et Chat Gpt plus de 50 ans avant leur apparition, Boris Vian cherche surtout dans ce petit conte futuriste à mettre en scène les relations hommes-femmes, véritable sujet de cette nouvelle dans laquelle il inverse joyeusement les rapports de séduction.
Très rare manuscrit romanesque signé par Boris Vian.
Provenance : Fondation Boris Vian.