Pierre Jaquier

Edition protestante réalisée à Genève. Réimpression du fameux psautier dit de Genève (ou psautier huguenot), lequel a été mis en vers et rimes par Clément Marot et Théodore de Bèze (les 67 derniers psaumes) sous la supervisation de Calvin et publié pour la première fois en 1562. Ce même éditeur avait déjà donné une édition des psaumes plus sommaire en 1735 dans un plus petit format, où la musique suivait le texte.
Reliure en plein galuchat noir. Dos à nerfs muet et janséniste. Fermoirs et coins en argent. Tranches dorées. Mors inférieur fendu en tête. Gardes de papier doré et fleuri. Rousseurs. Bel exemplaire, aux fermoirs en parfait état.
Les psaumes sont imprimés avec les partitions de musique, permettant une pratique du chant plus précise. 12 cantiques et des prières ecclésiatiques complètent les psaumes de David. Ce psautier deviendra dès les années 1540 le recueil liturgique officiel de l'église réformée de Genève. Les mélodies sont restées anonymes, on les attribue à divers chantres, notamment Guillaume Franc et Pierre Davantes. On distingue quelques menus variantes par rapport au texte original de Marot et Bèze, car les Psaumes ont été révisées par Valentin Conrart à la fin du XVIIe, puis par Marc-Antoine Crozat, les changement visant seulement à rajeunir les tournures surannées, il en a été de même pour la musique qui a été arrangée et transposée en clé d'ut.

Edition protestante réalisée à Genève. Réimpression du fameux psautier dit de Genève (ou psautier huguenot), lequel a été mis en vers et rimes par Clément Marot et Théodore de Bèze (les 67 derniers psaumes) sous la supervisation de Calvin et publié pour la première fois en 1562.
Reliure en plein galuchat noir. Dos à nerfs muet et janséniste. Fermoirs. Tranches dorées. Rogné relativement court en marges. Mors supérieur fendu en queue. Charnières internes ouvertes. Bon exemplaire.
Chaque psaume est suivi de sa partition de musique. 12 cantiques et des prières ecclésiatiques complètent les psaumes de David. Ce psautier deviendra dès les années 1540 le recueil liturgique officiel de l'église réformée de Genève. Les mélodies sont restées anonymes, on les attribue à divers chantres, notamment Guillaume Franc et Pierre Davantes. On distingue quelques menus variantes par rapport au texte original de Marot et Bèze, car les Psaumes ont été révisées par Valentin Conrart à la fin du XVIIe, puis par Marc-Antoine Crozat, les changement visant seulement à rajeunir les tournures surannées, il en a été de même pour la musique qui a été arrangée et transposée en clé d'ut.