Paul LUCAS
Voyage au Levant
Chez Nicolas Simart|à Paris 1714|9.50 x 16.50 cm|2 tomes reliés en un volume
Nouvelle édition, illustrée de 11 planches dont certaines dépliantes, avec la grande carte en accordéon du cours du Nil.
Exemplaire aux armes non identifiées ; coiffé par une couronne de Marquis, un chiffre dans l'écu fait de deux D entrelacés.
Reliure en pleine basane brune de l'époque. Dos à nerfs janséniste. Pièce de titre en maroquin rouge. Pièce de tomaison refaite à l'ancienne. Plats frappés aux armes. Restaurations maladroites en tête et au mors inférieur.
Le voyage commence à Malte, puis à Alexandrie, Le Caire, et dans la Haute Egypte. Le second volume débute en Arménie, puis en Perse, Hispahan, Rhodes, Constantinople. L'auteur semble prendre plaisir à relever le plus d'anecdotes curieuses ou pittoresques. Selon Dirck Van der Cruysse (historien belge qui s'est fait une spécialité dans l'étude des récits de voyage) le récit de ce voyage est un des plus captivants de l'époque. Lucas fut en effet envoyé dans les pays du Levant en 1699 en tant qu'Antiquaire du roi, afin d'enrichir de ses trouvailles les cabinets du roi et de la princesse palatine, son voyage se poursuivit jusqu'en 1703. Il avait déjà voyagé dans ces mêmes pays pour acquérir des pierres précieuses de 1688 à 1696. Le voyage au Levant est le premier récit de la sorte de l'auteur, il en accomplira deux autres, qu'il rédigera également, mais qui n'auront pas la même saveur.
Exemplaire aux armes non identifiées ; coiffé par une couronne de Marquis, un chiffre dans l'écu fait de deux D entrelacés.
Reliure en pleine basane brune de l'époque. Dos à nerfs janséniste. Pièce de titre en maroquin rouge. Pièce de tomaison refaite à l'ancienne. Plats frappés aux armes. Restaurations maladroites en tête et au mors inférieur.
Le voyage commence à Malte, puis à Alexandrie, Le Caire, et dans la Haute Egypte. Le second volume débute en Arménie, puis en Perse, Hispahan, Rhodes, Constantinople. L'auteur semble prendre plaisir à relever le plus d'anecdotes curieuses ou pittoresques. Selon Dirck Van der Cruysse (historien belge qui s'est fait une spécialité dans l'étude des récits de voyage) le récit de ce voyage est un des plus captivants de l'époque. Lucas fut en effet envoyé dans les pays du Levant en 1699 en tant qu'Antiquaire du roi, afin d'enrichir de ses trouvailles les cabinets du roi et de la princesse palatine, son voyage se poursuivit jusqu'en 1703. Il avait déjà voyagé dans ces mêmes pays pour acquérir des pierres précieuses de 1688 à 1696. Le voyage au Levant est le premier récit de la sorte de l'auteur, il en accomplira deux autres, qu'il rédigera également, mais qui n'auront pas la même saveur.
Vendu