(Utagawa TOYOKUNI III KUNISADA)
Shunga Gojusan Tsugi Hana no Miyakoji
Kaito Shobo Kinsedo|s. l. 1854|15.50 x 22.50 cm|cousu
Très rare réunion des trois albums Shonga (Image du printemps), de la série des Tokaïdo (Cinquante-trois stations sur la route de Tôkaidô) portant respectivement les sous-titres de Ciel, l'homme et terre. L'auteur du texte semble être Tamenaga Shunsui, qui écrivit de nombreuses histoires de topographie sexuelle.
Gravé par Horitake. 26 estampes à caractère érotique et pornographique, la plus grande majorité sur double page.
3 albums cousus, en accordéon. Impression sur papier de murier. Plats de papier imprimés de végétaux. Bande de tissus pour le titre. Coutures apparentes. une couture lâche sur un album. Plats légèrement frottés. Pliures. Belle fraîcheur des estampes.
La route de Tokaïdo, soit l'axe principal du Japon qui reliait Kyoto (la capitale impériale) à Edo (la capitale du Shogun), était devenu, au milieu du XIXe siècle, un des thèmes artistiques les plus populaires du Japon. Le premier a l'avoir illustré fut Hiroshige, dans une série de paysages (il en donna 20 séries). Cette route inspira par la suite de nombreux peintres, dont Utagawa qui fut sans doute le plus illustre et le plus populaire du Japon. Il donna ensuite, sous le manteau, une version érotique du même thème, anonyme ainsi que tous les Shunga.
L'art de l'estampe érotique a été pratiqué par de nombreux peintres, dont Hokusaï ; elle était un moyen relativement aisé de monnayer son art. Sa figuration, comme toute chose au Japon est codifiée : accouplement de servantes et de seigneurs, taille monstrueuse des sexes, voyeurisme et sadisme. Cela témoigne pertinemment de l'érotisme japonais qui tient plus à la mise en scène, à la théâtralisation qu'à la représentation de la sexualité elle-même.
Gravé par Horitake. 26 estampes à caractère érotique et pornographique, la plus grande majorité sur double page.
3 albums cousus, en accordéon. Impression sur papier de murier. Plats de papier imprimés de végétaux. Bande de tissus pour le titre. Coutures apparentes. une couture lâche sur un album. Plats légèrement frottés. Pliures. Belle fraîcheur des estampes.
La route de Tokaïdo, soit l'axe principal du Japon qui reliait Kyoto (la capitale impériale) à Edo (la capitale du Shogun), était devenu, au milieu du XIXe siècle, un des thèmes artistiques les plus populaires du Japon. Le premier a l'avoir illustré fut Hiroshige, dans une série de paysages (il en donna 20 séries). Cette route inspira par la suite de nombreux peintres, dont Utagawa qui fut sans doute le plus illustre et le plus populaire du Japon. Il donna ensuite, sous le manteau, une version érotique du même thème, anonyme ainsi que tous les Shunga.
L'art de l'estampe érotique a été pratiqué par de nombreux peintres, dont Hokusaï ; elle était un moyen relativement aisé de monnayer son art. Sa figuration, comme toute chose au Japon est codifiée : accouplement de servantes et de seigneurs, taille monstrueuse des sexes, voyeurisme et sadisme. Cela témoigne pertinemment de l'érotisme japonais qui tient plus à la mise en scène, à la théâtralisation qu'à la représentation de la sexualité elle-même.
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